Derrière un discours mensonger sur « le jour d’après », le pouvoir macroniste inféodé au MEDEF, à la droite et à l’Union européenne (UE), relance sa guerre-éclair contre les conquis historiques du peuple travailleur de France.
À l’abri de mesures liberticides et du soutien affiché aux « syndicats » policiers les plus outranciers (ceux qui, sans se faire rappeler à l’ordre, manifestent en armes et en uniforme à 100 m de l’Élysée…), le couple Macron-Castex veut accélérer l’« alignement structurel » de la France sur les exigences destructives de l’UE en matière de moins-disant social, de recul réel des dépenses de santé et de liquidation de la souveraineté nationale au profit de ce que Bruno Le Maire appelle l’ »Empire européen ».
Honteusement salué par la DGB (syndicat inféodé à la social-démocratie allemande) et par les Confédérations françaises CFDT, FO, UNSA et, hélas, CGT (signature de P. Martinez), le futur « emprunt européen commun » Merkel/Macron s’inscrit dans la marche à l’Europe fédérale, à la concurrence entre régions françaises et dans la surenchère en matière de destruction des acquis sociaux, du SMIC, des retraites, de la Sécurité sociale, etc.
Dans le même temps, s’accélèrent les contre-réformes (retraites, chômage, privatisations d’EDF, de la Poste et de la SNCF, casse de l’Éducation nationale, de l’Université et de la Recherche), les fusions capitalistes transnationales (Renault, PSA, Alstom, Sanofi…) et les délocalisations ravageuses pour l’emploi, tandis que l’argent public coule à flots pour le grand patronat sans contrepartie pour l’emploi. C’est vers la liquidation de la France indépendante et de la République une et indivisible que l’on s’achemine à grands pas.
Dans un tel contexte, les réactions purement corporatistes (chacun pour soi, pour « sa » boîte, pour « son » secteur…), les rapprochements des dirigeants confédéraux de la CGT, défenseur historique de la classe ouvrière, avec le traître Laurent Berger, patron de la CFDT et de la Confédération européenne des syndicats (cette courroie de transmission de Bruxelles), le prétendu « dialogue social » avec un pouvoir brutal et manipulateur, ne font que désarmer les travailleurs. Revenons au syndicalisme de classe et de masse gagnant !
Le PRCF, qui soutient toutes les luttes, appelle à leur convergence dans l’action dès maintenant en profitant notamment de la date du 14 juillet qui doit redevenir, en 2020 et à l’avenir, comme ce fut le cas en 1935 lors du lancement du Front populaire, un temps fort des luttes sociales, démocratiques, anticapitalistes, anti-impérialistes, antiracistes et antifascistes.
Syndicalistes de lutte, militants politiques et associatifs progressistes, Gilets jaunes, rencontrons-nous partout. Mettons en accusation, non seulement Macron et son régime fascisant, non seulement l’alternative de mort du FN/RN, mais aussi l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, l’UE, cette prison capitaliste des peuples, l’OTAN, cette machine de guerre aux mains des États-Unis, et la logique économique capitaliste, qui n’apporte plus que mort et régression.
Dès maintenant, derrière le drapeau tricolore de la nation et le drapeau rouge de la classe ouvrière, travaillons partout à la Convergence Nationale des Résistances, rencontrons-nous, agissons ensemble, préparons une grande rentrée « tous ensemble en même temps » sur l’ENSEMBLE de la politique du trio infernal UE/MEDEF/Macron!
Pour le secrétariat national du Pôle de Renaissance Communiste en France
- Georges Gastaud, Fadi Kassem, secrétaires nationaux du PRCF
- Jo Hernandez, secrétaire de la commission Luttes