Malgré les milliards d’argent public alloués par l’État au grand patronat sous couvert d’emplois, des millions de postes sont en cours de suppression dans le pays, le patronat prétextant du COVID pour liquider des tas de sites et d’emplois… Des sites et des emplois qu’il envisageait déjà de supprimer avant l’épidémie. Si bien que les milliards de Macron et de Castex ne servent pas à sauver l’emploi mais à « accompagner » les licenciements… À l’arrière-plan, de cette liquidation géante du « produire en France » et de cette nouvelle tragédie pour la classe ouvrière et la jeunesse populaire, il y a :
- la volonté du MEDEF d’augmenter les profits capitalistes en employant moins de monde et en faisant trimer plus que de coutume les travailleurs restant en poste; pour cela, le patronat veut baisser les salaires, aggraver les conditions de travail et faire exécuter la même production par moins d’ouvriers, de techniciens, d’employés et d’ingénieurs; ça s’appelle l’exploitation capitaliste!
- « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (inscrite dans tous les traités européens), qui tue le « produire en France », surexploite le tiers-monde, salope la planète et n’enrichit que les grands actionnaires;
- politique unique des Raffarin, Sarko, Hollande, Macron et autres partisans de l’UE supranationale encouragés par le MEDEF: tout pour les capitalistes, des contre-réformes et des privatisations sans fin pour les travailleurs, avec quelques miettes « sociales » moisies pour permettre à Laurent Berger (le dirigeant jaune de la CFDT) de sauver les apparences de la « négociation ».
C’est pourquoi le PRCF appelle les travailleurs à préparer partout un vaste mouvement de lutte « tous ensemble en même temps », public, privé , « gilets jaunes », militants politiques progressistes: toutes les boîtes qui licencient après avoir touché des subventions de l’État au titre de l’emploi doivent être sanctionnées, voire réquisitionnées par l’État, les grandes entreprises du CAC 40 etc. doivent être nationalisées (sans indemnités pour les gros actionnaires!), des pouvoirs étendus doivent être dévolus aux travailleurs; les sous-traitants des grosses boîtes (Airbus, Renault, PSA…) doivent être intégrés à la convention collective du donneur d’ordre.
N’acceptons aucune baisse de salaire sous prétexte de sauver l’emploi, c’est un marché de dupes, ils prennent notre argent et pour finir, ils délocalisent et licencient quand même!