À la suite du coup d’État, la junte militaire installée par les USA et l’Union Européenne, parfaitement consciente de ce qu’Evo Morales avait bien remporté les élections dans les urnes s’est empressée de lui interdire de revenir dans le pays et de pouvoir se présenter aux élections. Après des mois de manifestations pacifiques réprimées dans le sang, son parti le MAS (Mouvement pour le socialisme) se présente aux prochaines élections présidentielles, emmené par Luis Arce. Crédité de 40,3% des voix, devant Carlos Mesa, le candidat de la droite battu à la dernières présidentielle, il devrait l’emporter dès le premier tour, comme le confirme une récente dépêche Reuters citant un sondage de la Fondation Jubileo.
Un second sondage achevé le 29 septembre mené par la CELAG confirme que Arce devrait l’emporter, en dépassant 40% des voix avec plus de 10% des voix d’avance
Avec respectivement 50,2% des intentions de vote dans le district de Cochabamba et 53.6% dans celui de la Paz, Luis Arce confirme que le MAS obtient bien le soutien majoritaire du peuple bolivien.
En panique face à la victoire annoncée, et prévisible au regard des élections de l’automne 2019, du MAS, la junte a tenté d’interdire au Mas de se présenter. Prétextant du commentaire d’un sondage dans les médias. Peine perdu, le tribunal suprême électoral a refusé ce subterfuge.
Il ne reste que la force militaire, la répression fasciste et la fraude pour que l’opposition de droite conserve le pouvoir dont elle s’est emparée par un putsch. C’est pourquoi, plus que jamais la Bolivie a besoin que résonne un maximum de voix pour défendre sa liberté et sa souveraineté en brisant le silence de plomb des médias occidentaux, eux qui avaient de manière si tonitruante soutenu le putsch d’Anez / Mesa.
JBC pour www.initiative-communiste.fr