La guerre sociale contre les travailleurs et le peuple de France s’intensifie, les capitalistes s’en donnent à cœur-joie.
Profitant de la pandémie, ils licencient à tour de bras et à grande échelle (quantité de licenciements étaient programmés AVANT le début de l’épidémie!).
- Hélior 1888 emplois supprimés,
– fermeture de Bridgestone,
- Auchan suppression de milliers d’emplois,
- MBF Aluminium 39 , 260 suppressions d’emplois envisagés ,
- General Electric 634 emplois risquent de disparaître,
- JTEK 69 le projet est de transformer 450 CDI en CDD,
- Technicolor 35 là encore risque de suppressions de 110 postes avec objectif de délocalisation
- Etc.
Cette vague de licenciements s’accompagne de fusions capitalistes délétères pour l’emploi et pour le produire en France: Alstom, PSA, Renault, Suez-Veolia et de privatisations programmées depuis le Traité de Maastricht: EDF-GDF, SNCF, EDF, Poste, Aéroports…
L’heure est à l’indispensable renationalisation des grands secteurs de l’économie : banque, énergie, eau, reconstitution du secteur public industriel, expropriation pure et simple des capitalistes qui ont touché de l’argent public et qui licencient!
Comme toujours, les capitalistes font payer la crise de leur système aux travailleurs, à la jeunesse, aux retraités, par la baisse des salaires, des pensions et des allocations.
Ils en profitent, comme à l’accoutumée, pour augmenter leurs profits par la suppression de milliers d’emplois et continuer à délocaliser nos usines.
La résultante est la multiplication des chômeurs , surtout chez les jeunes, et une misère endémique : 10 millions de pauvres!
Un rapport récent du Secours Populaire Français montre que cette situation est en train de s’aggraver pour ne pas dire d’exploser ! À tel point que la France pourrait connaître des émeutes de la faim dans les quartiers populaires où cette misère est concentrée…
Le gouvernement, appliquant méthodiquement les directives de l’UE (qui a sommé 42 fois la France de baisser ses dépenses de santé depuis 2010!) et les desiderata du MEDEF, continue à soutenir les grands groupes capitalistes : exonérations de cotisations sociales ; aides financières ; etc. Ce sont des milliards d’argent public qui coulent à flot dans les caisses du grand patronat, un véritable « pognon de dingue », pour paraphraser « Jupiter »…
De plus, le gouvernement, en guerre contre le peuple, est déterminé, avant la fin du quinquennat, à faire voter sa contre-réforme des retraites pour dégager la retraite par répartition, arrachée par un PCF et une CGT de combat dans l’immédiat après-guerre et lance une nouvelle attaque contre la Sécurité sociale, avec pour finalité la privatisation de la santé.
Le régime Macron organise également la casse sans précédent du lycée, du bac national et de l’université.
Mais notre peuple résiste ! En témoignent les nombreuses luttes en cours dont une partie est listée ci-dessous. Tous ensemble exigeons la suspension immédiate et définitive des mauvais coups: plus une seule contre-réforme, plus une délocalisation, plus une privatisation, plus une seule baisse de salaire, contre-attaquons ensemble dans chaque secteur et à l’interpro!
L’heure de la contre-attaque populaire a sonné et Édouard Philippe déclare redouter une « tempête sociale ». Mais les travailleurs n’ont rien à craindre de leur lutte. À condition de ne plus croire au bobard de l’ « Europe sociale » et de lutter « tous ensemble et en même temps » ! Œuvrons donc à sa mise en application! C’est ce à quoi les militants du PRCF travaillent chaque jour en mettant en débat la perspective du Frexit progressiste. Sans crainte de rouvrir la perspective du socialisme pour notre pays.
Revue de presse des luttes:
Boiron
« Piquet de grève le mardi 29/09 pour l’embauche de nouveau personnel, la titularisation des CDD, l’octroi d’une prime et de tickets restaurant, l’arrêt de la substitution des patients pour cause d’engorgement du service vers les EHPAD et les infirmières libérales.
Piquet face à Vesale, 5e arrondissement de Paris, à partir de 14h.
Du jamais vu de mémoire de salariés des laboratoires Boiron. Plusieurs centaines d’employés ont manifesté devant le siège social du leader mondial de l’homéopathie, mercredi 16 septembre, à Messimy, au sud-ouest de Lyon. Venus de plusieurs régions françaises, parfois de très loin, les salariés, soudés dans une intersyndicale, ont bruyamment contesté la suppression de 646 emplois, sur un total de 2 400. La mesure, annoncée au mois de mars, juste avant le confinement, vise la suppression de douze sites de conditionnement et de distribution des produits du groupe.
Interpro
Le 06/10, appel de tous les syndicats à se réunir tous ensemble devant le medef à Lyon !
Total
« Loire-Atlantique : la raffinerie Total de Donges à l’arrêt en raison d’une grève.
La direction a présenté aux syndicats un projet prévoyant que le site de Donges fonctionne à terme avec 558 postes contre 622 actuellement.
Collins Aerospace
« C’est la première fois que l’on doit se bagarrer pour nos emplois ! » Pour les salariés de l’entreprise Collins Aérospace, la pilule est dure à avaler. La direction de la société industrielle, spécialisée dans la production de pièces aéronautiques, a annoncé jeudi dernier la suppression de 150 postes répartis entre ses deux sites de Saint-Ouen-l’Aumône (85 postes) et Saint-Marcel près de Vernon dans l’Eure (75 postes). Les départs devraient s’échelonner entre avril et décembre 2021. Ce lundi matin, plus d’une centaine de salariés se sont rassemblés aux portes du siège val-d’oisien, dans la zone d’activités du Vert galant, pour manifester.
Alinéa
La famille Mulliez profite des dispositions de l’ordonnance Macron du 20/05/2020 pour racheter Alinéa dont elle vient de déposer le bilan. Elle efface au passage une bonne partie de ses dettes, ferme 17 magasins sur 26 et licencie 992 personnes.
Auchan
« C’est le deuxième plan social d’ampleur de l’année pour l’enseigne de grande distribution, qui explique ces décisions par son changement de modèle.
Les luttes en cours (recensement non exhaustif !):
Infos luttes et sociales 1 au 15 octobre 2020, sources: presse et IC.
2/10 2020, 1 888 emplois supprimés l’indigeste menu d’Elior…..https://www.humanite.fr……………Le géant de la restauration d’entreprise veut mettre en place un énorme plan social, malgré sa solidité financière.
La nouvelle vient de tomber. Le groupe Elior a annoncé la suppression de 1 888 postes en France dans sa branche dédiée à la restauration rapide, prétextant le ralentissement de l’activité (en raison du recours au télétravail de nombreux salariés, notamment). 1 260 lieux de restauration exploités par le groupe sont concernés.
1/10/2020…Des Fralib aux Scop-TI : 10 ans qu’ils défient le géant Unilever ….https://www.humanite.fr/……Dix ans après l’annonce de la fermeture du site de Gémenos, des salariés ont préservé l’outil industriel et prolongé une aventure commencée il y a plus d’un siècle.
Dix ans après, il se souvient avoir parlé sous le coup de la colère. Pourtant, chacun des mots du délégué syndical CGT Olivier Leberquier était pesé et avait quasiment valeur de prophétie. « À l’intérieur, là, il y a un outil de travail. Il n’est pas à eux, il est à nous. Il n’y a pas un boulon qui va partir d’ici. Pas un boulon. Ils veulent faire partir les productions. Nous, les productions, on sait qu’on est capables de les faire. » Nous sommes le 28 septembre 2010. La multinationale Unilever vient d’annoncer la fermeture du site Fralib de Gémenos, dans la banlieue de Marseille. Les responsables syndicaux ont convoqué une assemblée générale qui se tient sur une pelouse où se pose un soleil d’été indien. Mais le ton est à l’orage. La délocalisation de la production à Bruxelles, pour des raisons de coûts économiques, ne convainc personne. « Cela fait 118 ans que le thé l’Éléphant existe à Marseille. Et on se battra pour qu’il le reste », lance Gérard Cazorla, délégué du personnel CGT.
2/10/2020…4 000 intermittents privés d’indemnisation par Pôle Emploi…
…….Depuis jeudi 1er octobre, les professionnels du spectacle et de l’audiovisuel qui passent par la coopérative SmartFr pour travailler ont perdu leurs droits à indemnités chômage et leur couverture sociale. Une attaque contre les artistes et techniciens, mais aussi contre le modèle coopératif.
Déjà bien fragilisés par le confinement et les annulations de spectacles et de festivals du printemps et de l’été, la culture, les arts vivants et l’audiovisuel s’attendaient déjà à vivre un automne difficile avec le regain de l’épidémie et les nouvelles restrictions sanitaires afférentes. Un troisième coup vient de s’abattre sur quatre mille de ses professionnels. Depuis le jeudi 1er octobre, ceux-ci sont privés de leur accès à l’intermittence. Fin août, ces travailleurs ont en effet été informés par Pôle Emploi Service, dont ils dépendent, que leurs déclarations d’emploi ne seraient plus recevables pour ouvrir des droits à l’indemnisation au titre de l’intermittence. Malgré un mois de mobilisation, le couperet vient donc de tomber.
SmartFr privé de licence
L’attaque est double et semble émaner du ministère du Travail lui-même. Elle vise aussi bien les travailleurs du secteur que le monde des coopératives et de l’économie sociale et solidaire. Ces quatre mille professionnels, artistes et techniciens, passent en effet par une société coopérative, SmartFr, et sa coopérative de production « La Nouvelle aventure », pour produire des spectacles, des concerts, des pièces, des événements, et se salarier. Ce fonctionnement original est similaire à celui des coopératives d’activité et d’emploi, qui offrent la possibilité à des professionnels travaillant de manière indépendante, d’échapper à la précarité des statuts d’autoentrepreneurs ou de l’indépendance, en étant salarié d’une coopérative dont ils sont en même temps sociétaires, donc propriétaires. Un dispositif qui leur garantit ainsi un accès à la protection sociale et à l’assurance chômage. Pour cela, SmartFr disposait de la licence d’entrepreneur du spectacle auprès de Pôle Emploi. C’est cette licence que Pole Emploi lui a retirée.
« Nos métiers risquent d’être détruits »
« Dans sa démarche, Pole emploi services se trompe de cible, et ce deux fois ! Une fois de plus, contre le chômage, Pôle Emploi s’attaque aux chômeur.ses. Une fois de plus, en contexte de crise, c’est le travail qui est attaqué plutôt que le capital. Ce sont nos organisations autogérées qui sont mises en cause. Ce sont nos modèles économiques. Ce sont nos métiers qui risquent d’être détruits si nos coopérateurs.rices sont sacrifié.e.s. », dénonce la CGT de SmartFr. Les conséquences de la décision de Pole Emploi sont d’autant plus désastreuses que ces 4 000 techniciens et artistes n’ont eu qu’un mois pour se retourner. Or, la tenue d’un spectacle se règle bien en amont. Si les droits à indemnisation ont été prolongés par le gouvernement jusqu’au 31 août 2021, pour tenir compte de la crise sanitaire et économique, ces professionnels déjà bien en peine de trouver de nouveaux contrats vont voir leurs droits à l’intermittence s’estomper, faute de pouvoir les renouveler grâce à l’intermédiaire de la coopérative.
« Derrière cette attaque, il y a cette vieille idée que notre système est néfaste à l’intermittence. Pourtant, on y contribue en donnant accès au salariat, donc au régime général, à des artistes ou techniciens qui auraient dû recourir à l’auto-entreprenariat ou au travail non déclaré. On défend ce régime en donnant accès à des gens qui seraient condamnés à bricoler dans leur coin », souligne François Veyer, conseiller stratégique de SmarFr. « La forme coopérative est une alternative au capitalisme du fait qu’elle met en place des sociétés de personne et non de capitaux, ajoute-t-il. Cette forme n’est pas comprise par le régulateur, ou peut-être trop bien comprise par lui. Depuis dix ans, notre modèle de mutuelle de travailleurs, de tiers lieux ou de plateformes coopératives, se développe car il permet d’innover en apportant des droits aux travailleurs. Mais les autorités administratives et le législateur les en privent régulièrement. »
2/10/2020……Sécurité sociale. « Le déficit ne peut pas justifier des reculs sociaux »….https://www.humanite.fr/…….Les défenseurs de la Sécu ne nient pas la nécessité de trouver des ressources de financement nouvelles mais dénoncent l’instrumentalisation politique du fameux « trou ».
Depuis au moins deux décennies, le « trou » de la Sécu (réel ou supposé) sert de caution aux politiques d’austérité et l’actuel gouvernement risque de ne pas déroger à la règle. Le déficit de la Sécurité sociale devrait frôler les 45 milliards d’euros cette année. En cause, un effondrement des recettes (reports/exonérations de cotisations sociales ; baisse de la masse salariale dans les entreprises ; chômage partiel…) et un boom des dépenses (achats de masques ; arrêts maladie pour garde d’enfants, etc.). De quoi alimenter les discours alarmistes… Mais y a-t-il vraiment péril en la demeure ? « La Sécurité sociale a joué son rôle en temps de crise, relativise Pierre-Yves Chanu, vice-président CGT de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). Il n’est pas question de nier la réalité du déficit provoqué, mais évitons de sombrer dans le catastrophisme, d’autant que les projections pour 2022 montrent une diminution de moitié du « trou » de la Sécu (à – 25,5 milliards d’euros – NDLR). Cette situation ne doit pas servir de caution à des reculs sociaux qui ne feraient qu’aggraver la crise. »
« Le gouvernement est entré, encore une fois, dans une logique de dramatisation du déficit, abonde l’économiste Michaël Zemmour. Il est normal qu’en période de crise les recettes fiscales diminuent et que cela creuse le déficit de la Sécu. La vraie question est de savoir à quel rythme repartira l’économie ensuite. » L’économiste souligne au passage que la politique de l’offre d’Emmanuel Macron a contribué à creuser le fameux « trou » : le Cice (crédit d’impôt compétitivité-emploi) a été transformé en exonération de cotisations sociales pour les entreprises début 2019 (avec un coût de 20 milliards d’euros par an pour la collectivité), et l’État ne compense désormais plus intégralement ce type d’exonérations.
S’ils militent contre le catastrophisme, les défenseurs de la Sécu ne prônent pas pour autant le statu quo. Tous sont conscients que la prévisible augmentation des dépenses de santé, d’éducation ou de prise en charge de la dépendance dans l’avenir va générer des besoins nouveaux, qui devront être financés. Les revenus financiers pourraient être mis à contribution. Revendiquant une prise en charge des soins à 100 % par la Sécurité sociale, Attac plaide pour une nouvelle répartition de la valeur ajoutée, qui s’est déformée au profit du capital (dividendes) depuis trente ans. « Ce rééquilibrage peut tout à fait s’opérer sans toucher à l’investissement productif, en diminuant d’autant les profits improductifs, c’est-à-dire les dividendes versés aux actionnaires et les bénéfices des entreprises placés sur les marchés financiers », écrit Attac.
Dans le même ordre d’idées, la CGT prône la création d’une contribution sociale sur les dividendes versés aux actionnaires. « En 2017, 280 milliards d’euros ont été versés par les entreprises à leurs actionnaires, écrit le syndicat. Une contribution de 3 % sur ces dividendes permettrait de dégager près de 8,5 milliards d’euros. » En associant cette mesure à une diminution drastique des exonérations de cotisations sociales, la CGT estime possible de dégager des montants compris entre 30 et 35 milliards d’euros par an.
1/10….Korian, DomusVi : dans les Ehpad, la répression antisyndicale bat son plein
Des salariés de plusieurs établissements pour personnes âgées des groupes Korian et DomusVi dénoncent des sanctions, allant jusqu’au licenciement, à cause de leur mandat syndical.
« Les élus CGT stigmatisés, sont venus manifester, même si vous ne le voulez pas, nous on est là ! » Au fond de la très chic impasse des Tybilles à Meudon (Hauts-de-Seine), ces slogans ont résonné, jeudi dernier, pour exiger la fin des discriminations antisyndicales. Pour Jean-Luc, représentant de proximité CGT et aide-soignant, le climat s’est clairement dégradé depuis les élections professionnelles en février et mars derniers. « Ils mettent la pression. Il y a trois mois, j’ai eu un avertissement. Juste parce que je suis allé faire de la monnaie dans un magasin sur mon temps de pause. Sans mon mandat, ça se serait passé différemment. Ils ont voulu frapper fort et faire peur. » Selon l’élu, cette sanction, intervenue quelques jours après la journée d’action dans la santé, très suivie, du 16 juin, n’est pas une coïncidence. « Tout le monde était sorti ce jour-là. »
« Ils essaient de mater la rébellion »
Pour Nadège Plou, DRH France de Korian, ces faits n’ont rien à voir avec une quelconque appartenance syndicale. « Le salarié est allé au bar d’en face avec ses équipements de protection individuelle, ce qui est un non-respect criant des règles d’hygiène. » Mais, comme le souligne Albert Papadacci, délégué syndical central CGT, « ce cas de répression n’est pas isolé. Ils essaient de mater la rébellion. Nous avons fait remonter beaucoup de problèmes pendant la crise du Covid. : 300 personnes ont manifesté devant le siège, le 16 juin. Ça leur a mis une gifle et la syndicalisation a explosé ».
Dans le groupe pointé du doigt pour sa gestion de la pandémie et le non-versement de la prime de 1 000 euros promise par la directrice générale, Sophie Boissard, la colère n’a cessé de grimper. Ce jeudi, un rassemblement est organisé à l’Ehpad Korian Le Halage à Bruay-sur-l’Escaut (Nord) en soutien à Karine, psychologue à temps partiel convoquée à un entretien préalable pouvant aller jusqu’au licenciement. Après seize ans sans nuages, le ciel lui est tombé sur la tête quand elle a décidé d’endosser, à l’automne 2019, un mandat de représentante de proximité CGT. « Quand j’ai posé ma candidature, ils ont lancé une procédure pour que celle-ci soit considérée comme frauduleuse, explique-t-elle. Pendant deux mois et demi, la direction m’a ensuite contrainte à rester chez moi. On a raconté n’importe quoi sur mon compte, que je créais un climat délétère, que je voulais faire manger du porc aux résidents musulmans… » Sa situation se dégrade. « Une semaine après mon retour, le 12 février, je suis convoquée. On me reproche mon attitude envers la direction qui ne serait pas en adéquation avec ma fonction de cadre. » Le lendemain, elle fait un malaise au sein de la structure. La direction contestera son accident du travail avant qu’il ne soit finalement reconnu. À son retour d’arrêt maladie, puis de vacances, en juillet, selon elle, le rouleau oppresseur redémarre. « 13 personnes âgées sont décédées pendant le Covid et 75 % du personnel ont été touchés. J’ai donc proposé d’augmenter mes heures sur le site pour pouvoir accompagner les salariés, mais une autre psy a été embauchée ! Les syndicalistes les dérangent, ils voudraient faire leur tambouille entre eux. » Si Karine ne connaît pas le motif de l’entretien d’aujourd’hui, pour la DRH France de Korian, cela n’a, là encore, « rien à voir avec un mandat syndical, mais concerne la non-application de mesures de précaution ».
« Management moyenâgeux»
Figurant également sur la liste des élections professionnelles, Myriam, 52 ans, cadre de santé, syndiquée CGT, a été virée début septembre. Salariée de l’Ehpad depuis vingt et un ans, la cadre infirmière a reçu sa mise à pied par SMS. Sa lettre de licenciement ne compte pas moins de 5 pages de remontrances. « On m’a reproché d’être inerte pendant la canicule alors que je courais partout pour rafraîchir les résidents. Mais aussi que les personnels se plaignaient de leur emploi du temps. Depuis le changement de directrice, en 2012, ça ne se passe pas très bien. Mais avec les élections, ça a empiré. C’est la suspicion généralisée. Notre directrice est sans doute une très bonne commerciale, mais le management est moyenâgeux. »
« La directrice m’a dit : “Elle est à la CGT, on va la sortir.” Elle m’a demandé de monter des dossiers à charge contre les syndiqués. J’ai refusé. »
Au château de Chaillé, à Saint-Martin-lès-Melle (Deux-Sèvres), les échos de la souffrance filtrent aussi entre les vieilles pierres de l’Ephad du groupe DomusVi. Karine, ancienne responsable hôtellerie et hébergement, se mord les doigts d’avoir participé à ce qu’elle juge être une entreprise de démolition. En poste depuis trois ans, elle signale la faute d’une de ses collègues. La machine s’emballe. « La directrice m’a dit : “Elle est à la CGT, on va la sortir.” Elle m’a demandé de monter des dossiers à charge contre les syndiqués. J’ai refusé. Un jour, des collègues me rapportent que cette salariée en question m’a insultée. La direction me conseille de porter plainte. Je vais alors déposer une main courante. Cette personne a été licenciée. J’ai ensuite appris que mes collègues avaient fait d e fausses déclarations. On m’a versé une prime pour garder le silence. J’ai regretté ce qui s’est passé. »
Karine sent le vent tourner. Convoquée à un entretien le 17 septembre, elle est débarquée. « On m’a reproché d’avoir cherché à me fournir en drogue sur mon lieu de travail ! Mais aussi de ne pas avoir réalisé 100 % des évaluations. En réalité, j’en savais trop sur leurs pratiques. Les élus du personnel sont leurs bêtes noires. » Sa descente aux enfers n’a pas freiné l’élan revendicatif. « Les adhésions ont explosé depuis cette histoire, constate Aurélie, déléguée syndicale de la structure, un tiers du personnel est désormais à la CGT, ils ont compris qu’ils devaient se protéger. » De son côté, DomusVI dément « avec la plus grande force toutes accusations de discrimination antisyndicale au sein du groupe ». Humanité
1/10….Sécurité sociale : un «forfait» payant dès 2021 pour les passages aux urgences sans hospitalisation
Budget Sécu.
Les passages aux urgences ne nécessitant pas d’hospitalisation feront l’objet à partir de l’an prochain d’un forfait d’un montant fixe, qui remplacera l’actuel «ticket modérateur» laissant à la charge du patient 20% du coût de ses soins. Cette «participation», dont le «montant forfaitaire» devra être «défini par arrêté», sera «due pour chaque passage aux urgences dès lors que ce passage (ne sera) pas suivi d’une hospitalisation», prévoit le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2021.
Selon le gouvernement, ce «forfait patient urgences (…) permettra pour le patient de limiter les situations de reste à charge très élevé». Les frais d’hospitalisation sont en règle générale pris en charge à hauteur de 80% par l’Assurance maladie, le solde étant souvent couvert par les complémentaires santé. Des exceptions sont toutefois prévues pour les femmes enceintes, les malades chroniques ou encore les invalides, dispensés de ce «ticket modérateur». Mais ces exonérations disparaîtront avec le futur «forfait patient urgences», dont ces catégories de patients «se verront appliquer un montant minoré», indique le gouvernement. (Photo AFP)
3/10….Retraites : vers un gel des pensions complémentaires pendant un an…La récession devrait pousser l’Agirc-Arrco à ne pas revaloriser la valeur du point. ….Mauvaise nouvelle pour les retraités du secteur privé : leurs pensions complémentaires risquent fort d’être gelées, à partir du 1er novembre et durant les douze mois suivants. Sauf coup de théâtre, c’est l’arbitrage qui devrait être rendu, jeudi 8 octobre, lors d’un conseil d’administration (CA) de l’Agirc-Arrco, la caisse chargée de gérer ce type de prestations. L’absence de revalorisation tient, sans surprise, à la récession en cours, qui a mis à mal les finances de ce régime paritaire, copiloté par les partenaires sociaux.
4/10…Bridgestone. Manifestation dimanche à Béthune contre la fermeture de l’usine et les licenciements
Dimanche 4 octobre une manifestation a lieu à Béthune pour soutenir les travailleurs de Bridgestone contre la fermeture de l’usine et les licenciements. Face à la direction de la multinationale qui veut mettre à la porte les salariés, la mobilisation est notre seule arme pour imposer zéro licenciements !…..https://www.revolutionpermanente.fr/
2/10….« 75 ans de la Sécurité sociale………Pose d’une plaque « Ambroise Croizat à Saint-Étienne….Rassemblement Place de la Liberté
3/10……..11 octobre : cortège rouge et noir contre le projet de méga scierie à Lannemezan…http://www.cnt-f.org/11-octobre-cortege-rouge-et-noir-contre-le-projet-de-mega-scierie-a-lannemezan.html
septembre……Déclaration de la première rencontre des salarié·e·s de l’aéro à Toulouse…L’actuelle crise économique touche de plein fouet l’aéronautique, avec des plan de licenciements et des baisses de salaires ……http://www.cnt-f.org/
3/10….Sauver l’emploi : le combat d’un avocat marnais….En un an, les plans sociaux ont été multipliés par trois en France et la Champagne Ardenne n’est pas épargnée : Witry Habitat, Carrefour, Yto, Alinea, Jacob Delafon. Avocat en droit du travail à Reims, Me Philippe Brun est sollicité tous les jours pour défendre des salariés….. https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/sauver-emploi-combat-avocat-1880488.html
2/10……CGT..Metallurgie…luttes….MBF ALUMINIUM (39)
La fin est-elle orchestrée pour un fleuron de l’industrie ?
La Société MBF Aluminium, sous-traitante automobile appartenant au groupe CMV située à Saint-Claude (39), rencontre des difficultés économiques.
Cette entreprise est aujourd’hui reconnue comme l’un des spécialistes européens de l’injection sous-pression de pièces en aluminium pour le secteur automobile. Elle emploie notamment 260 salariés en CDI, 35 en CDD et 12 intérimaires.
Pour rappel, à l’issue d’une période de 5 années d’atrocités dans le giron du groupe Arche (réduction des effectifs, délocalisation, aucun investissement, cannibalisation des machines, etc) les salariés s’étaient mis en grève durant 35 jours en juin 2011 pour revendiquer la sortie de MBF du groupe. A l’issue d’une période de redressement judiciaire d’un an, l’entreprise a été reprise en 2012 par le groupe CMV suite à décision du tribunal de commerce de Lons-le-Saunier (39). Après la reprise, les Femmes et les Hommes constituant la société ont démontré aux constructeurs Renault et PSA leurs savoir-faire et compétences, qui ont permis à l’entreprise de regagner sa place parmi l’élite des sous-traitants de la fonderie sous pression française.
2/10/2020 CGT..GENERAL ELECTRIC
Le choix d’investir dans la restructuration plutôt que le développement !
Les organisations syndicales et les élus de GENERAL ELECTRIC GRID SOLUTIONS viennent d’être informés, par l’intermédiaire du Comité de Groupe Européen puis au cours de la première réunion du CESC de GRID, d’un plan de restructuration de grande ampleur qui concerne principalement l’Europe et surtout la France.
634 suppressions d’emplois sont envisagées sur les 1989 salariés que compte GRID SOLUTIONS sas (hors activités SWS qui seront transférées au 1er octobre 2020 dans GE DIGITAL) La région Lyonnaise est la plus touchée, GE supprime 338 postes sur environ 596 !
2/10/2020 CGT…CONSTELLIUM (63)
Une nouvelle fois, notre camarade Christian LACOSTE est attaqué par sa direction. Ne soyons pas dupes ! Si la direction vise Christian, c’est bien toute la CGT CONSTELLIUM qui est ciblée. En effet, c’est toujours dans les sales coups pour les salariés que la direction porte les sales coups aux militants de la CGT. Le syndicat CONSTELLIUM avec les salariés vont devoir faire front pour combattre le PSE. Au-delà des témoignages de sympathie que vous pouvez adresser à Christian (via la boite mail de l’USTM du 63 qui transmettra ce dont nous avons besoin c’est de faire face collectivement. Quand on attaque un militant CGT, c’est toute la CGT qui est attaquée !
Le 5 octobre à 7 h, l’USTM-63 donne rendez-vous devant l’entreprise CONSTELLIUM à ISSOIRE, pour manifester notre dégoût face à l’acharnement de cette société à vouloir par tous les moyens se débarrasser du secrétaire du syndicat Christian Lacoste, après avoir tenté de l’intimider à plusieurs reprises depuis 2013, après avoir tenté de le corrompre il y a quelques mois, le voilà aujourd’hui accusé de vol… et demain ?
01/10/2020 JTEKT (69) Déclaration de la CGT concernant la consultation sur la mise en place d’un implant intérimaire
« Dans la métallurgie, l’intérim est utilisé de manière systémique. Il est désormais parfaitement établi qu’il y a sur les chaînes de montage des postes que des CDI ne peuvent plus tenir sur la durée tant ils sont durs. Ce sont des postes quasi réservés aux intérimaires, que l’on change tous les 18 mois, quand les TMS (troubles musculo squelettiques) deviennent trop insupportables. On a ainsi un lien direct entre l’extension de la pénibilité, et l’extension de la précarité.
Plus que jamais, JTEKT a besoin d’emplois stables et bien rémunérés, pour améliorer la vie des salariés. Il faut que le CDI soit la norme pour combattre la précarité.
La mise en place d’un implant intérim sur le site d’Irigny est un signal que la Direction de JTEKT compte pérenniser la précarité au sein de JTEKT. Après avoir réduit ces dernières années les CDI chez le personnel ouvrier (900 embauchés à 450 en une dizaine d’année), la Direction de JTEKT poursuit sa gestion de la production en s’appuyant majoritairement sur de la main d’œuvre intérim.
La CGT JTEKT, en cette période de PSE, se demande si la volonté de la Direction n’est pas d’accélérer la disparition des ouvriers embauchés, en compensant par l’intérim. L’usine « ZÉRO ouvrier » n’est-elle pas le but inavouable ?
Hasard de l’actualité, en mars 2017, l’usine Bridgestone de Béthune a été précurseur en implantant une agence intérim Randstad sur son site. On voit le résultat aujourd’hui … Pour ces raisons, les élus CSE de la CGT JTEKT donne un avis défavorable à ce projet d’implant intérim. »
Le 15 octobre 2020, toutes et tous dans l’action !
Septembre-octobre 2020 / Fédération Santé Action sociale…..Journée nationale de grève et de mobilisation dans les secteurs de la Santé, du Médico-social et du Social.
- Pour l’emploi par des embauches immédiates,
- La revalorisation significative des salaires
- L’amélioration des conditions de travail pour l’ensemble des personnels !
4 octobre 2020 par FSC……SEMAT La Rochelle : débrayage contre un licenciement !…L’action d’hier matin, à laquelle a participé une trentaine d’ouvriers, était justifiée par le licenciement récent d’un salarié.
Éric Chauveau
Hier matin, à l’appel de la CGT, une trentaine d’ouvriers de l’usine rochelaise Semat (240 salariés), spécialisée dans la conception de véhicules de collecte et de nettoyage, dépendant du groupe international…http://frontsyndical-classe.over-blog.com/
4/10…FSC….une soirée « indécente » au CHU de Poitiers……La soirée de clôture du congrès national de l’Union des ingénieurs hospitaliers en restauration (Udihr), qui s’est tenue le 24 septembre dernier au CHU de Poitiers, a fait tousser la CGT de l’établissement.
En ces temps de disette budgétaire et de protocoles Covid renforcés, les agapes des spécialistes de la restauration hospitalière ne sont pas passées inaperçues.
« C’est provoquant, c’est indécent alors que la crise sanitaire avait été respectée. Contrairement à ce qui a été dit, il n’y a pas eu de “ privatisation ” du lieu », réagit la direction de l’établissement.
La préfecture ne donne pas la même version que le CHU. Nous l’avons sollicitée, elle ne nous a pas répondu. Mais, elle avait précédemment indiqué à nos confrères de France Bleu et France 3 qu’elle n’avait délivré aucune autorisation… ce type d’événement privé ne le nécessitant pas à ce moment-là. Depuis la jauge est passée à trente personnes.
La préfecture précisait avoir été avisée par un simple coup de fil d’un cadre du CHU à un agent de la préfecture. « C’est la preuve qu’ils ne sont pas clairs avec cette affaire », enfonce la CGT qui juge déplorable l’image renvoyée
1 octobre 2020 par FSC…..Belfort : 900 agents de la ville et de l’agglomération manifestent pour défendre leurs droits….Vidéo …………
À l’appel de la CGT et la CFDT, ils étaient 900 à manifester ce 28 septembre à Belfort pour défendre leur nombre de congés et leurs primes, menacées de disparition selon les syndicats. Le maire de Belfort Damien Meslot, LR, conteste cette interprétation d’une réforme.
28/09/2020
Manifestation des agents de la ville de Belfort et de l’agglo, lundi 28 septembre • © Rémy Poirot France Télévisions
Franche-Comté Territoire de Belfort Belfort
Les agents de la ville de Belfort et de l’agglomération craignent que des jours de congés et des primes soient supprimés. Il s’agit d’une décision prise après un rapport de la chambre régionale des comptes mais également de modifications législatives sur le statut des agents des collectivités.
Selon les syndicats, en cause également, le changement de statut de leur comité des œuvres sociales qui sera dorénavant géré par une structure nationale. Ils étaient 900 à manifester ce matin pour défendre ces acquis.
Pour Juliette Corouge, déléguée CGT, très en colère, c’est Damien Meslot le responsable « lui qui s’est augmenté de 270 %. Depuis sa réélection il y a deux mois, il nous enlève tout, comme ça, tout ce qu’on a. Il nous traite de privilégiés mais c’est faux. On n’est pas des privilégiés dans la fonction publique territoriale ! »
Damien Meslot, maire LR et président de l’agglomération du Grand Belfort, n’est absolument pas d’accord avec cette inquiétude, il évoque un nouveau régime plus avantageux pour les agents à compter du 1er janvier 2021, et qui permettra de faire 500.000 euros d’économies
1 octobre 2020 par FSC…..SECOURS POPULAIRE : Flambée de PAUVRETÉ sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale !
Le Secours populaire alerte les responsables politiques sur les ravages de la crise sanitaire sur la précarité et met en garde contre une flambée de pauvreté sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
Pendant les deux mois du confinement, 1 270 000 personnes ont sollicité l’aide du Secours populaire dans ses permanences d’accueil, contre 3,3 millions sur toute l’année 2019.
« Beaucoup de mères célibataires sont contraintes d’avoir recours à l’aide associative parce que leur ancien conjoint, subitement sans ressources, n’a pas pu régler la pension alimentaire. », peut-on lire dans le dossier de presse communiqué par l’association.
Des inégalités scolaires accentuées
« Un chiffre absolument énorme », s’alarme Henriette Steinberg, secrétaire générale de l’association. « Mais j’ai bien peur que ce soit encore en train d’augmenter », explique-t-elle à l’AFP.
« Nous n’avons jamais vécu une situation pareille depuis la Deuxième Guerre mondiale, et il y a urgence », affirme la responsable associative.« Beaucoup n’avaient jamais demandé d’aide à personne. Et là, non seulement ils n’ont plus de quoi se nourrir, mais ils ne peuvent plus payer leur loyer ni l’électricité ».
Le confinement a aussi accentué les inégalités scolaires, avec le « manque de matériel informatique (ordinateurs, imprimantes) et d’accès à internet pour suivre l’école à distance, des logements exigus ne permettant pas de s’isoler pour étudier dans le calme », souligne l’association, rappelant que 500 000 enfants auraient décroché scolairement.
Fermeture des PME
Familles monoparentales, personnes âgées, étudiants, mais aussi intérimaires, ou travailleurs indépendants : personne ne semble plus à l’abri de la précarité, selon le Secours populaire.
« Ce qui nous inquiète particulièrement, c’est la fermeture de petites entreprises, comme celles du bâtiment ou de la restauration qui représentent beaucoup d’emplois et qui sont obligées de licencier », poursuit Mme Steinberg. « Des gens qui vivaient modestement et discrètement mais qui subvenaient à leurs besoins et qui aujourd’hui n’ont plus de quoi manger ».
En France, la forte hausse du chômage déjà enregistrée en 2020 risque de continuer, avec 800 000 suppressions d’emplois attendues cette année selon la Banque de France.
Selon l’ONU, à l’échelle mondiale, la pandémie de Covid-19 pourrait faire basculer plus de 130 millions de personnes supplémentaires dans la faim chronique d’ici à la fin de l’année.
Les étudiants concernés par la précarité
En France, les étudiants, nombreux à occuper de petits boulots pour financer leurs études, sont eux aussi durement touchés par la crise, note l’association.
Kab Niang, responsable de l’antenne du Secours populaire à l’université Paris-8, n’en revient toujours pas, lui qui a fait livrer plus de 1 800 colis alimentaires à ses camarades durant le confinement.
« D’habitude on fait une cinquantaine de colis par mois. Mais en 24 heures, j’ai reçu 250 demandes. Et chaque semaine, les demandes étaient plus nombreuses », explique cet étudiant en master de littérature française. « Beaucoup d’entre nous n’avaient plus aucune source de revenus, c’était la galère, même pour payer un loyer de 300 euros en coloc ou en chambre universitaire », dit-il.
Les distributions, là encore, ne sont pas prêtes de s’arrêter même si les demandes sur le campus « ont un peu diminué », selon lui. « Certains étudiants ont arrêté leurs études, après avoir perdu leur appart et leur boulot, ils sont découragés ».
Quant aux patrons, « ils ne veulent pas renouveler leurs CDD, car c’est trop incertain, si demain on reconfine……..SOURCE :
28 septembre 2020 par FSC….Loire-Atlantique : la raffinerie Total de Donges à l’arrêt en raison d’une grève……
Depuis vendredi matin, la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique) est à l’arrêt en raison d’une grève à l’appel de la CGT. Ce mouvement social vise à s’opposer à la suppression de 64 postes liés à un projet de modernisation du site, a-t-on appris auprès de la direction.
Après la tenue d’une assemblée générale, « 150 personnes de la production ont voté l’arrêt progressif des unités à 5 heures du matin », selon Fabien Privé-Saint-Lanne (CGT), cité par Ouest France. La grève a démarré alors que direction et syndicats sont en discussion sur un projet qui prévoit d’investir 450 millions d’euros « sur la plateforme pour la moderniser et restaurer durablement la compétitivité », initié en 2015.
La direction a présenté la semaine dernière aux syndicats une version de ce projet qui prévoit que Donges fonctionne à terme avec 558 postes contre 622 actuellement. « Ce projet se mettra en place progressivement avec des départs en retraite anticipée jusqu’en 2027 », a indiqué la direction de la raffinerie.
Environ 150 postes également supprimés à Grandpuits
Il prévoit notamment « la construction d’une salle de contrôle des unités opérationnelles pour rendre notre organisation plus efficace avec un investissement de l’ordre de 50 millions », a précisé la direction. Pour protester contre les réductions d’effectifs, une grève des équipes de production a été initiée par la CGT vendredi matin.
La direction a confirmé la mise à l’arrêt du site. « La raffinerie va s’arrêter, parce que les effectifs suivent cette grève », a souligné la direction précisant que « la mise à l’arrêt est une procédure qui va s’étaler sur une semaine ». La direction assure que « Total continuera à assurer l’approvisionnement de ses clients ».
Jeudi, le groupe a également annoncé la reconversion de sa raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, dans les énergies vertes, avec des suppressions de postes mais « aucun licenciement ». 250 postes sur les 400 que compte aujourd’hui la plateforme de Grandpuits seront maintenus. L’arrêt du raffinage est prévu pour le premier trimestre 2021 et la fin du stockage de produits pétroliers fin 2023…..le parisien…AFP
4/10….SUD……Doctrine du maintien de l’ordre : Un nouveau schéma, des vieilles pratiques…https://solidaires.org/Tribune commune.
Alors que depuis deux ans, les manifestations en France ont fait des milliers de blessés, chez les manifestants comme les forces de l’ordre, la réforme du maintien de l’ordre présentée la semaine dernière confirme la volonté du ministère de l’Intérieur de rejeter toute évolution significative en ce domaine et ouvre la voie à de nouvelles atteintes à la liberté d’information.
Ce nouveau schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) a été publié sans réelle concertation ni transparence malgré les demandes de plusieurs ONG et de syndicats de journalistes en ce sens et contrairement à ce qui a été affirmé par l’ancien secrétaire d’État à l’Intérieur, Laurent Nunez.
Nous avions pourtant des recommandations concrètes pour garantir le respect des droits humains, notamment le respect de l’intégrité physique des personnes et le droit de manifester pacifiquement.
Ces recommandations sont fondées sur le droit international, en particulier le respect des principes de légalité, nécessité et proportionnalité, et sur les réflexions engagées dans de nombreuses polices européennes pour aller vers des stratégies de désescalade. L’objectif ? Faire baisser les tensions par le dialogue et la facilitation pour renforcer la confiance entre la police et les manifestants et éviter, le plus possible, d’avoir recours à la force.
Le SNMO rendu public le 17 septembre, loin de proposer les réformes structurelles indispensables, entérine voire aggrave de dangereuses pratiques.
Le maintien des grenades de désencerclement et des LBD 40 est confirmé, malgré les appels de nombreuses associations, du Conseil de l’Europe, et d’ophtalmologues à en suspendre ou en interdire l’usage. Le recours proposé à des grenades de désencerclement présentées comme moins dangereuses n’est pas suffisant, car les impacts de ces armes de guerre restent par définition disproportionnés et indiscriminés. De plus, on ne peut se satisfaire du remplacement des grenades GLI-F4 par des GM2L, dont les effets restent dangereux et contre-productifs, puisqu’elles consistent à assourdir et donc désorienter les manifestants au moment où on leur demande de se disperser.
La nécessité « d’assurer une prise en compte optimale des journalistes », annoncée dans le document rendu public, pourrait être positive, si elle ne s’accompagnait pas de conditions alarmantes. Ainsi, le droit de porter des équipements de protection – ô combien nécessaires au milieu des gaz lacrymogènes utilisés massivement – est conditionné à l’absence de « de toute infraction ou provocation ». Si les infractions peuvent être définies, le terme « provocation » est assez flou pour ouvrir la voie à l’arbitraire : qu’est-ce qu’un journaliste qui provoque ? Compte tenu du nombre de journalistes inquiétés ou empêchés d’exercer leur métier, il aurait été également utile de rappeler que la carte de presse n’est pas nécessaire pour établir le statut de journaliste.
Par ailleurs, les observateurs, comme les journalistes, se voient associés sans distinction aux manifestants, puisqu’il leur est rappelé qu’ils commettraient un délit en cas de non-dispersion après des sommations. Le travail des observateurs est de documenter les pratiques de maintien de l’ordre et celui des journalistes d’informer. Les contraindre à partir au moment du recours à la force revient à entraver leur mission. Doit-on rappeler que sans le travail des journalistes, des observateurs, mais aussi les témoignages de citoyens, l’essentiel des violences policières recensées ces dernières années aurait été passé sous silence ?
Le SNMO ne remet nullement en cause la pratique des nasses, trop souvent mises en œuvre de manière abusive, immobilisant les manifestants pacifiques, généralement sous les jets de gaz lacrymogènes, au risque de provoquer des affrontements.
En dehors d’améliorations sur l’information des manifestants et la clarté des sommations, le ministère de l’Intérieur ne change pratiquement rien à ce SNMO et l’assume, entérinant les pratiques de l’hiver 2018-2019. Un hiver ou de simples passants, des policiers, des journalistes, des milliers de personnes ont été blessées, une vingtaine de manifestants a été éborgnée, et six ont eu une main arrachée. Zineb Redouane en est probablement morte. Et nous attendons toujours l’issue judiciaire des plaintes et procédures engagées.
La France se distingue tristement en Europe par le nombre de personnes mutilées ou gravement blessées dans le cadre de manifestations. Ne pas engager de réforme structurelle sérieuse après les enquêtes et alertes du Défenseur des droits, des experts de l’ONU, de syndicats de journalistes, du Conseil de l’Europe et d’ONG révèle un niveau de déni inquiétant. Ce nouveau schéma est une occasion manquée de mieux protéger la liberté de manifester.
Signataires :
- Nathalie Seff, déléguée générale d’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat-France)
- Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty International France
- Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la Confédération générale du travail (CGT)
- Benoît Teste, secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU)
- Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)
- Estellia Araez, présidente du Syndicats des avocats de France (Saf)
- Katia Dubreuil, présidente du Syndicat de la magistrature (SM)
- Dominique Pradalié, secrétaire générale du Syndicat national des journalistes (SNJ)
- Emmanuel Vire, secrétaire général de Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT)
- Cécile Gondard Lalanne et Eric Beynel, porte-paroles d’Union syndicale Solidaires
- Mélanie LUCE, présidente de l’UNEF
28/9……Technicolor licencie et délocalise avec l’aval de l’État
Expression commune Solidaires 35 / Union Fédérale SUD industrie
En 2012, l’entreprise Technicolor déménage son site de Cesson-Sévigné (500 salariés) pour rejoindre un nouveau bâtiment avec l’ambition affichée d’y accueillir jusqu’à 900 ingénieurs et chercheurs. Ambition jamais réalisée, bien au contraire : après avoir cédé sa Division Brevets en 2018 (-50 salariés), puis sa Division Recherche et Innovation en 2019 (-180 salariés), Technicolor s’apprête à sacrifier son unique centre de Recherche et Développement français de la Division Maison Connectée.
En effet, alors que, pendant le confinement, la direction demandait à ses salariés, sur la base du volontariat, de concéder à des réductions de rémunération, elle avait déjà préparé depuis des mois le plan de licenciement et de délocalisation annoncé le 2 juillet dernier : 110 postes sur un effectif de 283 sont aujourd’hui visés avec une délocalisation complète du développement logiciel en Inde !
Les salariés contestent cette vision purement financière et court-termiste qui vise à satisfaire les marchés au détriment de la pérennité de l’entreprise. Depuis des années, ils dénoncent la stratégie de la direction de Technicolor qui conduit la société à sa perte.
Cet énième scandale, d’une casse de l’industrie alors qu’il faudrait stopper l’appétit insatiable des capitalistes alimenté par un patronat servile, y trouve un complice : l’État. Malgré les grands discours de réindustrialisation et de sauvegarde de l’emploi, rien ne change. La loi n’évolue pas, aucune planification démocratique et stratégique n’est mise en place, et la nomination de M. Bayrou comme haut-commissaire au plan ne changera rien à l’affaire. Le cas de Technicolor est particulièrement emblématique de cette complicité. En effet, cette entreprise profite largement de l’argent public : elle a perçu des dizaines de millions d’euros du Crédit Impôt Recherche pendant des années et en percevra encore l’année prochaine. Mais surtout, la Banque Publique d’Investissement (BPI), présente au capital de l’entreprise à hauteur de 8%, a injecté plus de 20 millions d’euros dans une première phase de refinancement en juillet dernier et vient juste de remettre plusieurs dizaines de millions.
La BPI, donc l’État, en ayant un représentant au Conseil d’Administration de Technicolor, accompagne ce plan de suppressions d’emplois et de délocalisation. Pire, il le finance. Le ministère de l’économie, malgré notre interpellation, n’a, à ce jour, pris aucune décision pour agir concrètement contre les politiques délétères de ces entreprises dont la stratégie est uniquement financière. Nos impôts ne doivent pas servir à financer les délocalisations, à mettre au chômage des salariés et à assurer les dividendes des actionnaires !
Michelin, Technicolor, Bridgestone, General Electric, Renault, Midi-Libre, les exemples sont nombreux et l’histoire se répète. L’État actionnaire ou financeur ne pratique aucun contrôle sur ces entreprises qui bénéficient de l’argent public via de nombreuses aides – des exonérations de cotisations salariales aux CICE ou CIR – et des prises de participation de la BPI.
L’Union Départementale Solidaires 35 et L’Union fédérale SUD industrie tiennent à dénoncer avec force et vigueur cette situation, conséquence d’une course au profit décorrélée de toute stratégie industrielle et pratiquée au détriment de l’emploi, et de l’ancrage territoriale. Il est urgent de contrôler réellement les aides publiques et de permettre aux représentant-e-s du personnel de disposer d’un droit de veto au CSE pour bloquer de tels projets néfastes pour l’ensemble de la société.
Le 28 septembre 2020
Contacts presse :
- Union syndicale Solidaires 35 : Jean-Charles Hellequin (06.95.64.14.74)
- SUD industrie 35 Technicolor : Bernard Dano (06.04.15.47.60)
- Union Fédérale SUD Industrie : Julien Gonthier (06.30.55.33.56)
1/10……Contre la répression anti-syndicale : soutien aux 4 de Melle / Rassemblement national à Poitiers le 12 octobre
Nos collègues de Melle (79), mis-e- en cause pour leur participation à des rassemblements contre la mise en place des E3C, passent en Conseil de discipline les 12, 13, 14 et 16 octobre. Ce sont quatre collègues qui sont convoqué-e-s à des conseils de discipline : l’acharnement anti-syndical est encore monté d’un cran.
Face à cet exemple emblématique de la répression anti-syndicale dans l’éducation, SUD éducation appelle à participer à un rassemblement national à Poitiers à l’occasion de la tenue des CAPA disciplinaires le lundi 12 octobre à 13h.
SUD éducation appelle également l’ensemble des personnels à témoigner de leur solidarité avec les 4 de Melle par le biais de prises de positions, de motions en Conseil d’administration ou en Conseil d’école, par l’organisation de rassemblements de soutien devant les DSDEN et les rectorats à l’occasion des Conseils de discipline, et à suivre les initiatives proposées par le comité de soutien.
SUD éducation déposera un préavis de grève spécifique à cette occasion pour toute la semaine du 12 au 16 octobre.
1/10…..SUD-Rail….. .Une ouverture à la concurrence sur le dos des cheminot·e·s ! …LE 15 OCTOBRE, ENVOYONS LE MESSAGE : NOUS NE SOMMES PAS À VENDRE ! Une ouverture à la concurrence sur le dos des cheminot·e·s !
Avec les informations dont elle dispose aujourd’hui, la fédération SUD-Rail réaffirme que cette ouverture à la concurrence se fera bien au détriment des salarié·e·s et des fonds publics. Les montants annoncés de subventions pour les appels d’offres en cours sont systématiquement supérieurs à ceux d’aujourd’hui tandis que le nombre de cheminot·e·s menacé·e·s par un transfert est quant à lui inférieur à celui aujourd’hui nécessaires pour réaliser le service ….
Plus d’argent public pour les actionnaires, moins de salarié·e·s pour le service public…
C’est le premier bilan fait alors que la concurrence n’a pas encore commencé !
Des patrons et des autorités organisatrices qui jouent la carte du moins-disant social !
On ne sait toujours pas si la SNCF aura recours à des filiales pour répondre à ces appels d’offres, dans un contexte où la continuité de l’application des réglementations SNCF pour les cheminot·e·s transféré·e·s est en jeu. En effet, à ce stade, hormis la rémunération annuelle garantie, il n’y aucune garantie sur tous les autres sujets régis par accords SNCF (organisation du travail, maintien des contrats à temps-partiel, bonifications traction pour celles et ceux embauché·e·s après 2009, etc …).
Il est temps que la direction SNCF tombe le masque sur ses intentions concernant les futurs appels d’offres : filiale avec remise en cause des droits et de la réglementation ou maintien de l’intégralité des droits acquis et de la réglementation !
Les régions sont complices de ce dumping social en imposant la mise en place de structures dédiées où les patrons, même ceux de la SNCF, auraient beau jeu à tirer un trait sur l’existant, pour faire disparaitre l’ensemble des acquis des cheminot·e·s et appliquer les accords au rabais signés par la CFDT et l’UNSA dans la branche !
SUD-Rail et les cheminot·e·s revendiquent des garanties de haut niveau social !
Fort des expériences passées, nous ne tomberons pas dans le panneau. Nous exigeons de chaque autorité organisatrice la mise en place de clauses sociales précises et fortes qui garantiront au minimum le même niveau social qu’actuellement. Les cheminot·e·s de la production en territoire n’ont pas vocation à être la chair à canon d’une vaste opération qui vise à tirer toujours plus d’argent public au profit de quelques-uns.
Les patrons et les donneurs d’ordres doivent s’engager sur une absence complète de dumping social et la garantie du maintien de l’ensemble des acquis issus du statut et de la réglementation SNCF, quelle que soit l’entreprise prenante.
CE COMBAT POUR NOS DROITS COMMENCE
LE 15 OCTOBRE A LILLE, DEVANT LE CONSEIL RÉGIONAL !
SOYONS NOMBREUX POUR FAIRE DÉRAILLER PATRONS ET DONNEURS D’ORDRE QUI VEULENT FAIRE DU DUMPING SOCIAL !
Travailleurs du rail de toute la France, prenez contact avec vos représentant·e·s SUD-Rail pour venir mener cette première bataille, il en va de l’avenir de tous les salarié·e·s du ferroviaire !
2/10…..CGT Commerce…https://www.commerce.cgt.fr/ 1.888 licenciements chez ELIOR, nous ne laisserons pas faire
2/10…CGT Auchan ..les travailleurs hier des héros demain des chomeurs.
http://cgtauchan69.free.fr/news/news.php
6/10 RASSEMBLEMENT Lyon 11h devant le Medef.
8/10….rassemblement siège social Auchan.
17/10…….Marche pour l’emploi et la dignité
2/10….
Syndicat CGT SKPRF SAILLAT
SAILLAT, LES OUBLIÉS DE SMURFIT…..https://www.filpac-cgt.fr/saillat-les-oublies-de-smurfit/
Dimanche 18 octobre 2020 – Châteaubriant
Se souvenir et agir …..Filpac-Cgt/Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt…..
Le 22 octobre 1941, 48 résistants, en majorité communistes, sont fusillés par les nazis, dont 27 dans la carrière de la Sablière, à Châteaubriant. Parmi eux, Charles Michel, Jean-Pierre Timbaud et Guy Môquet.
Pour conserver leur souvenir et poursuivre leur combat politique et syndical plus que jamais d’actualité, une Amicale des martyrs de Châteaubriant existe depuis 1945, instance de formation syndicale, de débats et de mémoire, tant il est vrai que la connaissance et la compréhension des mécanismes qui conduisirent à cette barbarie sont indispensables pour analyser notre situation, en saisir tous les dangers, et fournir les outils pour les combattre…….La Filpac-Cgt encourage vivement tous ses militants, ses syndicats ainsi que les Comités d’entreprise où la CGT est présente, à contribuer à cette action capitale, en particulier en la soutenant financièrement.
1/10….CGT Services publics……Lois de finances et de financement de la Sécurité sociale | Le jeudi 15 octobre 2020 : Mobilisons-nous pour des budgets à la hauteur des besoins !
Appel de l’UFSE, de la FDSP, de la FDSAS et de la Fédération des Organismes Sociaux à la mobilisation du jeudi 15 octobre prochain
Nos organisations appellent les personnels des secteurs professionnels de la Fonction publique, du médico-social, des organismes de la sécurité et de la protection sociales à se mobiliser et à participer le jeudi 15 octobre prochain aux actions initiées par la CGT pour :
❱❱❱ La sortie des politiques d’austérité et l’octroi dans les lois de finances et de
financement de la sécurité sociale des moyens budgétaires dont les services publics
et la protection sociale ont besoin ;
❱❱❱ La réhabilitation et la montée en puissance d’un impôt juste et redistributeur
de la cotisation sociale dans les dispositifs de financement ;
❱❱❱ La reconquête de services publics et de la Sécurité sociale de pleine compétence
et de proximité implantés sur l’ensemble du territoire y compris en Outremer ;
❱❱❱ Les créations d’emplois massives pour répondre aux besoins, des embauches
en contrat à durée indéterminée, la titularisation des précaires ;
❱❱❱ L’augmentation immédiate, significative et généralisée des salaires, du point de
l’indice, des retraites et des pensions ;
❱❱❱ L’égalité salariale et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
❱❱❱ La réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaire ;
❱❱❱ L’abandon définitif des réformes des régimes de retraite, de l’assurance chômage,
et l’abrogation de la loi portant transformation de la Fonction publique ;
❱❱❱ L’abandon de la création de la cinquième branche sur la dépendance et l’intégration
complète de la perte d’autonomie dans l’Assurance maladie de la Sécurité
sociale.
Le jeudi 15 octobre, toutes et tous, actifs et retraités, Mobilisons-nous pour imposer
d’autres choix !
1/10……7 octobre : initiative CGT pour une Sécurité sociale du XXIe siècle
À l’occasion du 75e anniversaire de la Sécurité sociale, la CGT organise, le 7 octobre 2020, une initiative pour débattre des propositions syndicales renforçant et développant le système de Sécurité sociale de demain.
Jugé, il y a quelques mois à peine, trop couteux et inefficace, le modèle social français au cœur duquel se situe la Sécurité sociale, s’est avéré être, une nouvelle fois, un amortisseur social alors que l’économie française a été l’une des plus touchée par l’épidémie. Mais si la Sécu a été très sollicitée ces derniers mois, il y a fort à parier que la parenthèse sanitaire refermée, ces détracteurs reviendront à la charge pour poursuivre son démantèlement.
Pourtant, la Sécurité sociale et ses principes fondateurs (la solidarité, l’universalité, la répartition, la globalisation des risques et une gestion démocratique par les intéressés) en font un socle solide pour faire face aux enjeux du XXIe siècle et construire le monde d’après. C’est pourquoi la CGT est non seulement mobilisée contre les attaques dont elle fait l’objet, mais surtout porte des propositions pour la renforcer, l’élargir et l’améliorer.
C’est dans ce sens que la CGT se bat au quotidien contre les mauvais coups qui sont portés à la Sécu, comme elle l’a fait l’hiver dernier contre la réforme des retraites par répartition. Et parce que la meilleure défense reste l’attaque, la CGT élabore des propositions alternatives et innovantes dans un esprit de reconquête de la Sécurité sociale qu’elle s’engage à partager et faire vivre très largement avec un maximum de salariés. C’est d’ailleurs l’un des engagements voté au 52e Congrès confédéral.
Aussi, à l’occasion du 75e anniversaire de la Sécurité sociale, la CGT organise, le 7 octobre 2020, une journée d’échanges sur cette conquête sociale et les défis à relever pour l’avenir. Afin de partager cette initiative avec le plus grand nombre, les deux tables rondes seront retransmises dans un maximum de territoires pour élargir la participation et enrichir les débats. C’est dans ce sens que différents outils seront proposés aux organisations pour préparer la journée et faire vivre localement, dans les mois à venir, la campagne pour la reconquête de la Sécurité sociale.
1/10……La CGT apporte son soutien fraternel aux mineurs ukrainiens en grève depuis le 3 septembre
La Confédération Générale du Travail apporte son soutien fraternel aux travailleurs et travailleuses de KZRK en grève depuis le 3 septembre 2020.
Nous soutenons vos revendications de hausse des salaires, de juste reconnaissance de la pénibilité de vos métiers, de liberté dans la défense de vos droits sociaux sans risquer de poursuites.
Nous voudrions exprimer notre solidarité particulière avec les mineurs qui entrent dans leur quatrième semaine de grève sous terre.
La CGT condamne avec la plus grande fermeté les tentatives de pression et d’intimidation auxquelles font face les grévistes et leurs familles.Avec Solidarité et Fraternité,