- continuer, sous l’égide de Macron ou de tel autre proconsul de l’UE supranationale, « accompagner » l’agonie de la France indépendante, l’euro-arrachage des conquêtes du CNR, le délitement de la République une et indivisible sacrifiée à l’Europe des régions, le linguicide du français sacrifié au tout-anglais « transatlantique »? Avec, cerise sur le gâteau, un état d’urgence permanent et gravé dans le marbre d’un « État de droit » moribond ?
- Ou bien préférez-vous « essayer Marine Le Pen », et, sans sortir pour autant le moins du monde de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, valider le basculement irréversible de l’ainsi-dite « Douce France » en capilotade vers une guerre civile sanglante contre un islamisme radical mondialisé qui ne demande pas mieux que de diviser le peuple de France sur des bases prétendument religieuses? Avec pour « agrémenter » et pimenter cette pseudo-alternative mortifère, la montée des euro-séparatismes régionalistes qui, encouragés par le « pacte girondin » de Macron et par la DÉ-construction européenne de la France, fleurissent désormais à des degrés divers de la Flandre à la « Catalogne-nord », de la Corse à la Savoie et de l’Alsace à la Bretagne? Et, dans tous les cas, Macron, Le Pen et/ou l’identitarisme régional ou « religieux », la montée continue de la misère des uns et de l’extrême richesse des autres, la précarisation des couches moyennes, la paupérisation galopante des classes populaires et le séparatisme discret de l’oligarchie pourrie de fric qui détruit le « produire en France » et choisit les paradis fiscaux ?
Voilà le « choix » auquel on vous invite à vous plier.
Il est vrai que si cela ne vous agrée pas tout à fait, on vous laisse une issue toute rose: celle d’une gauche entièrement soumise ou semi-établie qui vous promet de ramener la république sociale SANS sortir de l’UE et SANS nationaliser les secteurs-clés de l’économie. Une semi-gauche largement notabilisée qui, en réalité, ne changera pas plus les choses que ne l’ont fait Mitterrand ou Jospin, même flanqués de ministres « communistes » et « écolos », et dont le rôle se résumera sans doute à sauver une fois de plus le soldat Macron ou tel autre représentant de la haute finance au second tour de la présidentielle sous couvert de « battre l’extrême droite ». Comme si le néolibéralisme euro-atlantique, l’extrême droite « populiste », les euro-séparatismes régionalistes et les diverses variantes de l’intégrisme religieux mondialisé n’étaient pas les facettes de la même classe sociale, celle des capitalistes: on le voit aux USA avec le peu ragoûtant duel Biden/Trump (lequel des deux sera le plus féroce contre Cuba, la Biélorussie ou le Venezuela?), en Europe avec le duo bien rodé que forment déjà, sur fond d’anticommunisme recuit, Mme Ursula von den Leyen, la « patronne » de la Commission européenne, et ses bons amis « national-européistes », les fascisants Orban (Hongrie), Kaczynski (Pologne) et autres dirigeants pro-nazis des pays baltes, de la Croatie néo-oustachie ou de l’Ukraine russophobe…
Bref, citoyens de France qui vous voulez libres, si vous souhaitez faire renaître une alternative véritable en France et rompre avec le duel-duo-trio des fachos, des « barbus » et des néolibéraux, aidez-nous à rebâtir une Alternative rouge et tricolore, antifasciste et anticapitaliste, patriotique et internationaliste.
Une AUTRE voie pour notre pays articulant le Frexit progressiste, le tous ensemble des travailleurs et la Convergence Nationale de toutes les Résistances. Sans redouter la perspective du socialisme pour notre pays et de la coopération internationale entre tous les pays. Pour ce faire, rejoignez le PRCF si vous êtes communistes ou souhaitez le devenir ou… le redevenir!
Et aidez-le à construire l’alternative rouge et tricolore si vous êtes un démocrate non communiste qui voulez voir reconstruire en France les conditions d’un choix véritable: un choix impossible, illusoire ou… suicidaire, si n’est pas reconstruit à temps un véritable parti communiste en France. Simple question d’oxygène dans un pays que l’anticommunisme n’a pas moins étouffé, depuis quatre décennies, que l’actuelle crise sanitaire mâtinée d’euro-austérité.