Qui ne connaît pas Unilever, multinationale néerlandaise et britannique, ne connaît pas le 4e producteur agroalimentaire mondial également présente dans le domaine de l’hygiène, qui remplit les rayons de supermarchés et finit dans nos assiettes. Unilever c’est notamment Ne, & Jerry-s, Miko, Magnum, Carte d’Or, Elephan, Lipton, Amora, Knorr, Maille, , Maïzena, Axe, Dove, Monsavon, Rexina, Singal, Williams, Persil, Omo, Skip, Sun, Cif etc…
Unilever c’étaient 9970 salariés en France en 2020. À coups de délocalisations et de plans de licenciements, ils sont désormais moins de 2000. Des travailleurs essentiels contrairement aux actionnaires comme on le voit avec la crise du coronavirus. Sans eux, pas de savon, pas de lessive, pas de soupe, pas mayonnaise ou de moutarde etc. !
Mais dans un scénario bien rodé, le patronat de la multinationale annonce la vente de l’usine de Saint Vulbas produisant les produits de la marque SUN… tout en conservant la propriété de la marque. Dans le silence complice du régime Macron qui vient de valider la fermeture de Bridgestone à Béthune et tout en déversant des dizaines de milliards d’euros au grand patronat, ne fait rien pour interdire la fermeture des usines de notre pays. Et avec le soutien complice de l’Union Européenne organisant sous le dogme de la libre circulation des biens et capitaux, le dumping social et les délocalisations.
C’est bien en résistance à cette entreprise de destruction que l’intersyndicale d’Unilever appelle à la grève ce 18 novembre, soulignant » sur les 9 dernières années, Unilever, ce sont 57 milliards d’euros de bénéfices et pour les actionnaires, 32 milliards d’euros de dividendes ».
Non, ce n’est pas la crise pour Unilever, et donc pas une usine ne doit fermer, pas un emploi ne doit être supprimé !
Oui, il faut produire en France, et défendre les salaires et les droits des travailleurs. Oui, il faut donc soutenir la lutte des travailleurs d’Unilever.
JBC pour www.initiative-communiste.fr