Ancienne étoile du PS et ex-ministre prétendument frondeur de Valls, l’avocat devenu chef d’entreprise, Arnaud Montebourg, guette l’occasion favorable pour se lancer dans la présidentielle et/ou pour négocier avec ses concurrents les plus directs (Mélenchon, voire Hidalgo?) sa future rentrée en politique « par la grande porte ».
L’ex-pourfendeur de la Chiraquie n’a pas son égal en effet pour « sentir le vent ». Alors que la France s’enfonce dans la phase finale de sa désindustrialisation/privatisation/décomposition maastrichtienne, alors que l’UE a fait la preuve éclatante de son incapacité à « protéger » notre peuple contre le désastre sanitaire, que la Macronie est à la ramasse et qu’Édouard Philippe lui-même met en garde le gouvernement contre l’ « explosion sociale » qui vient, un « créneau » politique peut en effet s’ouvrir à un cascadeur social-démocrate recyclé dans le sacro-saint « entreprenariat » pour peu qu’il feigne de critiquer « le système » sur des bases patriotiques… tout en donnant les gages indispensables à l’eurocratie hexagonale et mondiale. Or, à vue de marinière, M. Montebourg répond assez bruyamment à la « commande du marché »…
« Je suis oiseau, voyez mes ailes! », peut en effet parader Montebourg en rappelant qu’il a jadis critiqué « de gauche » Ayrault et Valls et qu’il s’est fait le chantre du « made in France » au moment où Hollande laissait Mittal détruire les derniers joyaux de la sidérurgie française.
« Je suis souris, vivent les rats! », peut-il corriger aussitôt en rappelant discrètement qu’il appartient au monde patronal, qu’il n’a jamais ne serait-ce que frayé avec la classe laborieuse, qu’il a voté Oui à Maastricht et que même lorsqu’il a fait mine de défendre (avec des résultats nuls) le « produire en France », il l’a toujours fait en piétinant copieusement la langue française sous l’étendard globishisant du « made in France ».
Tel la chauve-souris de La Fontaine qui exhibait ses ailes pour parler aux oiseaux (en l’occurrence, au prolétariat), mais qui montrait ses dents pour séduire les rats (ici, les capitalistes), Montebourg est idéalement placé pour séduire deux publics à la fois. Sauf que, rappelons-le, la chauve-souris n’est qu’en apparence oiseau ET mammifère carnivore. En réalité, ce mammifère carnivore pur jus dévore à belles dents les insectes qui croisent à portée de son sonar.
Il en va de même pour Montebourg : à supposer qu’il vînt à gouverner, pourrait-il servir à la fois deux maîtres, le MEDEF qui a « besoin d’aire » et qui détricote l’Hexagone pour mener sa traque planétaire du tout-profit, ET le monde du travail qui veut « produire en France », jouir de services publics gratuits et de qualité, défendre ses retraites et sa Sécu, et qui, tant qu’à faire, aimerait continuer, encore un peu s’il vous plait, à parler français en France ?
La réponse est évidente : comme tout autre candidat qui se refuse par avance à sortir de l’euro et de l’UE, sans parler de sortir de l’OTAN et du capitalisme, Montebourg installé à l’Elysée ne pourrait ni nationaliser, ni planifier la reconstruction industrielle du pays, ni stopper (à supposer qu’il le veuille) le tout-anglais dévastateur de cultures nationales, ni, a fortiori, relever les services publics et la protection sociale à la française : tout cela est en effet IMPOSSIBLE dans le cadre de l’ « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » qui définit l’UE depuis le Traité de Maastricht. Car dans une telle UE, on peut toujours gémir sur les euro-privatisations, les euro-fusions et les euro-délocalisations, on ne saurait les empêcher quand les grands actionnaires prédateurs constatent que leurs profits seraient plus élevés s’ils allaient prélever ailleurs la plus-value capitaliste : peu importe à ces vampires si, ce faisant, ils saignent des territoires entiers puisque l’ « État » et les municipalités, c’est-à-dire les contribuables, paieront en définitive la casse sociale et environnementale!
C’est pourquoi nous, militants franchement communistes et 100% insoumis à l’UE du capital, travaillons avec notre camarade Fadi Kassem, porte-parole du PRCF dans la pré-campagne présidentielle déjà lancée de divers côtés, à l’émergence d’une véritable Gauche patriotique et populaire qui mettra le monde du travail au centre du changement de société et qui, pour ce faire, sortira la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme qui détruisent notre pays.
Je viens de lire l’article ultralibéral hyperatlantiste anti-Chine communise du journaliste de l’Humanité Bruno Odent dans l’Humanité de ce jour.
Je ne comprends pas bien la position atlantiste de son article anti Chine communiste à propos de cet Accord Chino-Européen.
Il semble regretter que l’UE n’ait pas respecté son allié de l’Otan l’impérialisme US.
L’Humanité serait-elle devenue anti-communiste ce qui hélas ne m’étonnerait pas.
Ce que reproche à la Chine communiste, l’UE, comme TRUMP/Biden c’est d’avoir une économie socialiste planifiée centralement à long terme avec politique industrielle forte ce que n’ont plus les US, ni l’Europe, ni la France.
Le PCF, l’Humanité et la CGT à la CES s’étant boboisés/bureaucratisés et renonçant à la renationalisation des services publics, à la planification telle qu’elle existait encore sous Giscard et qu’à flingué le PS avec l’aide du PCF veulent-ils comme Biden, Trump et Macron que la Chine communiste privatise tout comme en France : SNCF, Telecom, Postes, RATP, santé, école, université, banques, assurances, Eau, mines, agriculture, R&D, etc….. ? Cela ne m’étonnerait pas hélas.
La force de la Chine communiste n’est pas le travail forcé des Ouighours ce qui est une invention de l’Otan, de la CIA et de leurs médias, ni même les libertés syndicales (elles sont plus grandes en Chine communiste, qu’en France hélas où la répression syndicale est systématique y compris dans les entreprises encore publiques. Il y a plus de conflits sociaux en Chine communiste qu’en France.
Idem sur la liberté d’information. 99% des médias en France appartiennent soit à quelques milliardaires mafieux oligarques, soit à l’Etat macronien.
La Force de la Chine communiste c’est d’avoir une planification économique à long terme, une politique industrielle forte impulsée par l’Etat dans des filières complètes et verticalisées grâce aussi aux blocus de Trump/Biden sur les composants US que produit maintenant systématiquement la Chine communiste de A à Z. Cela donne Huawei qui a 10 ans d’avance sur la 5G/6G et est le N°1 mondial des Télécom (en interdisant Huawei en France sur la 5G Macron sait que la 5G réelle, celle de Huawei ne sera jamais déployée en France et les appels au boycott de LFI/EELV et autres l’arrangent bien), idem avec les BATX, plus de ligne de TGV en Chine que dans le reste du monde, Réacteur EPR nucléaire construit en 3 ans sur une techno française là où en 20 ans la France est toujours en rade, idem sur la Pharmacie et la santé comme l’a dit excellemment le Pr Raoult, etc…
Son article est la signature d’un virage droitier ultralibéral hyperatlantiste boboisé anticommuniste de l’Humanité, de la CGT et du PCF qui accélèrent leur déclin et leur illisibilité politique.
Un PCF, qui mettrait en avant ces succès de la Chine communiste sur tous les plans y compris du COVID 19, car la Chine communiste le premier pays à avoir été frappé par le COVID 19, l’a vaincu ce COVID 19, qui n’est peut-être pas né en Chine communiste car la Grippe Espagnole ne venait pas d’Espagne mais d’une Garnison US d’entrainement aux US…..un tel PCF ferait aujourd’hui plus de 20% des voix…..