En cette fin d’année 2020, après celui de la France, c’est le centenaire du parti communiste du Luxembourg qui est célébré, pour la date anniversaire du 2 janvier.
Dans leur communiqué diffusé par Solidnet, le site international des partis communistes et ouvriers, les communistes du Luxembourg soulignent combien ils sont mobilisés pour la paix, et pour cela pour la sortie de l’OTAN et la dissolution de cette organisation militaire. Mais également les camarades luxembourgeois dénoncent « la politique d’austérité imposée par la Commission européenne » et préconisent « la dissolution de l’UE et la création d’une coopération pacifique entre tous les États du continent européen ». Une convergence de vue avec l’analyse et les propositions portées à l’occasion du 100e anniversaire du Congrès de Tours par les communistes en France avec le PRCF.
Ce 2 janvier 2021, célébrons les 100 ans du KPL, vive l’internationalisme, vive le communisme.
- Les communistes du KPL rendent hommage avec une plaque au 100 ans de la création du parti communiste luxembourgeois.
Les communistes luxembourgeois célèbrent le 100e anniversaire de la fondation de leur parti
Il y a 100 ans, le 2 janvier 1921, le Parti communiste luxembourgeois (KPL) était fondé dans la ville ouvrière de Differdingen, dans le sud du pays. Immédiatement après sa constitution, le parti s’est engagé dans la lutte pour les droits de la classe ouvrière, en particulier des mineurs et des métallurgistes luxembourgeois, et de nombreux membres du KPL ont fait leurs preuves lors de manifestations et de grèves. Dans les années 1930, le KPL s’est engagé dans la lutte contre la montée du fascisme en étroite collaboration avec les partis frères des pays voisins. Pendant la guerre d’Espagne, les communistes et de nombreux antifascistes luxembourgeois ont fourni un fort contingent des Brigades internationales pour la défense de la République contre les fascistes espagnols, allemands et italiens.
Pendant cette période, le parti s’est forgé une large base, en particulier parmi les mineurs et les travailleurs de l’industrie sidérurgique. Sous l’impact du régime fasciste de l’Allemagne voisine, le gouvernement luxembourgeois a voulu interdire le KPL par une loi, sévissant ainsi également contre les socialistes, les libéraux de gauche et les syndicalistes progressistes. Cette loi a été rejetée par une majorité d’électeurs lors d’un référendum le 6 juin 1937.
Après l’invasion du Luxembourg par l’Allemagne fasciste en mai 1940, le KPL a été le seul parti politique à résister à l’ordre de l’occupant de cesser ses activités et de dissoudre le parti. Avec d’autres antifascistes, les membres du KPL ont formé des groupes de résistance. Les membres du KPL ont également été des combattants actifs dans la Résistance en France et en Belgique, notamment le médecin et communiste Charles Marx, qui était un des dirigeants des services médicaux de la Résistance française et est devenu ministre de la Santé au Luxembourg après la libération de sa patrie. Les communistes étaient en première ligne de la grève générale contre l’occupant fasciste allemand le 31 août 1942. De nombreux communistes luxembourgeois ont dû payer de leur vie la lutte contre les fascistes, parmi eux le président du KPL, le camarade Zénon Bernard.
Même après la libération en 1945, le KPL s’est avéré être une partie intégrante du mouvement international des partis communistes et ouvriers. Avec les partis frères des pays voisins et de nombreux autres pays, le KPL a été actif dans les luttes pour la justice sociale, pour la libération sociale et la solidarité internationaliste, pour l’élimination de l’exploitation de l’homme par l’homme et la construction d’une nouvelle société socialiste.
L’activité du parti s’est concentrée en particulier sur les luttes pour préserver l’industrie sidérurgique et contre la désindustrialisation progressive du pays. Le KPL est également engagé dans le développement d’un mouvement de paix contre les installations militaires américaines et de l’OTAN au Luxembourg, contre la participation des soldats luxembourgeois aux missions militaires de l’OTAN à l’étranger, pour la dissolution de l’OTAN, pour une interdiction complète de toutes les armes nucléaires, pour la paix, la détente internationale et le désarmement général. Le KPL s’oppose résolument à la militarisation de l’Union européenne, à la politique d’austérité imposée par la Commission européenne et préconise la dissolution de l’UE et la création d’une coopération pacifique entre tous les États du continent européen.
Avec son quotidien «Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek», qui paraît depuis le 1er juillet 1946 et qui s’inscrit dans la tradition de la presse communiste luxembourgeoise, également centenaire, le KPL apporte une contribution importante à la couverture des événements et des développements en Luxembourg et dans le monde, contrairement au courant dominant des médias bourgeois.
Pour marquer le 100e anniversaire de la fondation du parti, le KPL inaugurera un monument dans la ville de Differdingen le 2 janvier 2021. D’autres événements seront organisés tout au long de l’année, prévus à court terme compte tenu de la crise sanitaire actuelle.
Un PCF qui donnerait la Chine communiste comme exemple tant sur la crise sanitaire (plus de mort du COVID depuis mai 2020), que qu’en matière de politique industrielle et de planification à long terme ferait à mon avis plus de 20% des voix et remettrait les fascistes ultralibéraux hyperatlantistes du RN à leur place : 1 % des voix!
Les articles de l’Humanité sur la Chine communiste valent ce qui est écrit dans Valeurs actuelles, Libération, Le monde et ce qui est dit sur BFM, CNEWS et LCI.
Aujourd’hui la Chine communiste est une frontière: Ceux qui la soutiennent dans le peuple et la classe ouvrière sont de plus en plus nombreux surtout avec le COVID 19 et sont communistes. Ceux qui la flinguent comme Martinez, l’Humanité et Roussel sont anticommunistes comme Le Pen, EELV, le PS et Macron.