Le « peuple opprimé » et la jeunesse « enfermée » de Cuba répondent à l’Oncle Sam, ou, la GAIETÉ, l’IRONIE, la danse et la musique, meilleures armes populaires contre l’aigreur, le ressentiment et la dépression que le capitalisme agonisant et agoniseur sue par tous ses pores!
À bas le criminel blocus étasunien, à bas l’aigle impérial,
Que viva Cuba socialista!
Patria(s) o muerte, socialismo o morir, venceremos con Fidel y el Che!
Préoccupé, le président couleur orange, en voyant qu’il a perdu les élections, demande que font ses délégués, qu’ils se dépêchent car la fête est finie, et voyant que va se terminer le pactole il a fait un pataquès.
Il a refusé d’abandonner la Maison Blanche, il s’est accroché au fauteuil du bureau, les quelques cheveux qui lui restent, il les arrache en piétinant de la rage qu’il ressent, et regardant Cuba avec ses favoris blancs, et s’est jeté la tête la première.
Celui qui ne voit pas clair qu’il se confonde, celui qui veut de la clarté, qu’il vienne voir. Le jeu[1] n’est complexe ni profond. C’est clair comment ils veulent procéder. Il ne manque que nous les laissions (faire) et cela ne va pas arriver.
Ne t’en prends pas à la Conga de los Hoyos, ne t’en prends pas à Cuba, que Cuba vive sans que personne ne la soumette, ma jolie terre, ma cubanía[2], mon drapeau on le respecte.
De la Havane à Santiago, défends ce qui est à toi, Cubain, ne t’en prends pas à ma Cuba, car ma terre on la respecte.
Je suis le Mambí qui vit encore avec la machette en main, non, non, non, non, non que m’importe si on fait des commentaires.
D’où je viens nous sommes prêts à la lutte. Reste où tu es, mais dis-moi pourquoi tu inventes?
Avec mon peuple dansant [3] je suis venu ici pour chanter. Cuba tout entière espère que je lui donne de la joie. Ici, personne n’a peur, ne t’en prends pas à moi. Écoute, abruti [4], ma joie te gêne parce que tu me connais bien sous toutes mes facettes, car nous n’avons pas peur, sors de là, n’ouvre pas ce tiroir. [5]
Laisse-nous tranquilles, laisse-nous tranquilles….
Traduction : Gloria González et Rose-Marie Serrano)
[1] Le jeu(la jugada)
[2] cubanía[ (cubanité/qualité de Cubain),
[3] dansant (guarachando=bailando guaracha /rythme des Caraïbes)
[4] abruti (zoquetón),
[5] tiroir (esa gaveta).