Ainsi donc, pour fixer la politique vaccinale de la France, l’Élysée propose de tirer au sort trente citoyens, comme demandé hier à un parterre d’individus lambda de fixer la politique climatique de notre pays. Après quoi, bien entendu, Macron n’a retenu de leurs propositions que ce qui était dans l’instant compatible avec la politique du grand capital hexagonal et européen…
De même, pour fixer la politique sanitaire, voire la politique tout court de la France en matière de libertés, un « conseil de défense » dont les débats relèvent du secret défense, se substitue chaque semaine au gouvernement et au Parlement réduits, avec leur consentement, au rôle dérisoire de chambres d’enregistrement.
En revanche, le fin démocrate qui gîte à l’Élysée veut bien condescendre à nous faire voter à l’ancienne. Oui mais sur quels sujets?
Car les thèmes de débat national ne manquent pas: euro-privatisation d’EDF, de la SNCF, fin du bac comme premier grade universitaire, privatisation d’ADP, cession de nos grandes industries (Chantiers de l’Atlantique, PSA, Renault, Alsthom…) à des firmes étrangères qui, une fois chipés les marchés et les technologies, ont tôt fait de délocaliser l’emploi (cf Mittal avec la sidérurgie lorraine). Sans parler de la question des questions: les Français veulent-ils oui ou non que notre pays continue de se dissoudre dans cette Europe supranationale qui arase nos acquis, notre souveraineté, nos emplois productifs et jusqu’à notre langue, le tout-anglais devenant chaque jour un peu plus la langue officielle inavouée de l’UE?
Mais ne rêvons pas: on a vu comment les Sarko, Hollande et Macron se sont joyeusement assis, tous ensemble et en même temps, sur le Non français de 2005 à la constitution européenne…
Enfin quel grand besoin a-t-on d’élections quand le président en titre n’a obtenu que 11% des inscrits au premier tour de la présidentielle de 2017 et quand son gouvernement dirige le pays avec une « majorité parlementaire » représentant les 44% d’électeurs qui se sont déplacés au second tour de la législative. La belle majorité hautement représentative que voilà!
Bref, pour les choses importantes, on a droit à un conseil de défense occulte et au tirage au sort de lampistes manipulables ou contournables à merci. Pour la façade « démocratique », on nous prépare à nouveau – si une offre politique rouge et tricolore n’émerge pas rapidement – des élections pipées par le Parti Maastrichtien Unique (LR, LAREM, PS, EELV) et verrouillées par un RN acquis lui aussi à l’UE supranationale. Avec en complément, il est vrai, des référendums dont on ne tiendra compte que s’ils portent sur des gadgets (inscrire ou pas le climat dans la constitution ne changera rien audit climat) et que l’on bafouera sans états d’âme quand ils auront porté condamnation de la seule feuille de route qui compte chez nous désormais: celle de l’UE des financiers.
Tout cela ne serait que grotesque si, pas à pas, sans, hélas, que beaucoup d’autres organisations que le PRCF osent appeler fascisation cette Irrépublique en marche, une forme cynique de despotisme capitaliste ne prenait le contrôle du pays avec l’appui béat de grands médias détenus par huit milliardaires.
Hommes veillez, cet appel à la vigilance n’a désormais plus besoin d’être traduit de l’allemand pour valoir CHEZ NOUS!
Sortons rapidement de l’union européenne elle n’inspire plus confiance elle n’est que restrictions interdits répressives et retrouvons notre identité française !!!