Le Haut Conseil International de la langue française et de la Francophonie (HCILFF) présidé par Albert Salon, ancien ambassadeur, président d’honneur d’Avenir de la Langue française, avec le soutien de l’association COURRIEL présidée par nos amis Léon Landini et Georges Gastaud, saisit la Cour de Justice de l’Union européenne à propos de la tentative des autorités européennes d’officialiser de facto l’anglais comme seule langue de travail des institutions de l’UE (cf le communiqué ci-dessous).
- signer la pétition : « La langue de l’Europe c’est la traduction » !
Le communiqué met également en cause le président de la République qui, pour le moment, « fait le mort » sur cette question et qui, s’il laissait les choses aller leur cours sans défendre HAUT ET FORT notre langue et, avec elle, la diversité des langues d’Europe, commettrait une « forfaiture » à l’égard de la Nation.
Il est plus que temps que le mouvement populaire s’empare de cette question de la résistance linguistique au tout-anglais. Elle regarde au premier chef le monde du travail et les amis des Lumières car le passage subreptice en cours de l’UE et des gouvernements maastrichtiens qui la suivent, voire l’inspirent, représente une énorme menace non seulement pour la diversité linguistique et culturelle, mais pour le rapport des forces national, européen et mondial entre Capital et Travail. Non seulement le privilège institutionnel, puis économique, du globish serait porteur d’énormes discriminations au sein même des entreprises à l’encontre de ceux qui ne parleraient pas parfaitement anglais, mais ce passage à la langue unique « des affaires et de l’entreprise » (comme l’annonçait déjà le Baron Sellières en 2004 devant le Conseil européen) serait une formidable occasion de « moins-disant social » pour les capitalistes en mondialisant de fait la concurrence pour n’importe quel emploi. Tout cela s’inscrit évidemment dans la logique de l’UE (« économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée »), du Manifeste du MEDEF intitulé « Besoin d’aire » (2012) dans la perspective du Grand Marché Transatlantique, du CETA et du TAFTA, de l’intégration de la défense nationale dans l’OTAN.
Que le mouvement populaire et les forces de gauche et syndicales continuent de se taire ou de sourire à ce sujet comme elles le font dans leur grande majorité pourrait bien un jour leur être imputé comme FORFAITURE SOCIALE par les travailleurs.
Merci à chacun des lecteurs de ce communiqué de tout faire pour le faire parvenir à son organisation, son syndicat, les médias de son choix. Un combat décisif s’ouvre contre la politique insidieuse d’arrachage, de substitution linguistique et de basculement de l’Europe et de la France au tout-globish porté par les oligarchies capitalistes. Combattre cette politique linguistique « globalitaire » est à la fois une affaire de résistance patriotique à la dissolution de notre pays, dont la langue est un élément constitutif, et un devoir de classe internationaliste et une obligation de base pour tous ceux qui sont attachés à la diversité des cultures.
Georges Gastaud
COMMUNIQUE DU HAUT CONSEIL INTERNATIONAL DE LA LANGUE FRANCAISE ET DE LA FRANCOPHONIE
La section France du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF), représentative à la fois des activités de la France et de la diversité de ses familles politiques, a saisi le Président de la République, le 14/9/2020, par lettre ouverte collective. Elle l’a saisi à nouveau le 3/2/2021 par la pétition et le communiqué joints.
Annonce d’un dépôt de plainte en Cour de Justice de l’Union européenne par des associations pour le français :
« Dans l’esprit du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF), réseau informel qui ne peut ester en justice, Avenir de la Langue française (ALF), et plusieurs autres associations déclarées de France et du dehors qui portent le HCILFF, annoncent leur dépôt prochain en Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), d’une plainte contre l’usage illégal et illégitime de l’anglais comme « langue commune » de fait du Parquet européen et de la Commission européenne présidée par Mme Ursula von der Leyen.
Usage massif, alors que le Royaume-Uni vient de quitter l’UE, pour tenter d’imposer un fait accompli, voulu pérenne.
Usage illégal, car le règlement européen n° 1 de 1958 modifié, en vigueur, portant statut des langues officielles des institutions de l’UE, instaure au moins trois langues de travail, et non une seule de fait.
Usage illégitime, car l’anglais langue maternelle passe de 16% chez les 28, à quelque 1% chez les 27. Plus important : il nie la nature de l’Union, faite de diversité, et non d’un agrégat de vassaux de l’empire à unir par l’anglo-américain.
Dans l’attente du « non » ferme de la France, à prononcer par son Président, sollicité par notre lettre ouverte collective du 14 septembre 2020, le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF) fait appel à toutes les forces vives de la France et de la Francophonie pour retrouver au plus tôt un statut des langues officielles et de travail de l’Union conforme au droit et à la nature d’icelle.
Pour le Haut Conseil : Albert Salon, ancien ambassadeur, Secrétaire général du Haut Conseil-France, président d’honneur d’Avenir de la Langue française (ALF)
çà fait des années que je me bats contre l’utilisation de l’anglais ett sa version dégénérée le » »franglais » »pour tout ou n’importe quoi. j’en suis arrivé à être profondément allergique a tout ce qui est anglo-saxon. Le plus choquant pour moi fut de découvrir cette mauaise manie dans notre journal l’umanité. Moi qui suivais aec fferveur les articles de Maurice Cohen sur notre belle langue, la plus complète au monde, lecteur des élettres françaises » ce ffut un des point qui m’ont poussé à renoncer à mon abonnement à l’Huma. combien de temps encore devrons nous courber l’échine deant ce social libéralisme pourri en nous alignant surr cette langue qui n’est que LA LANGUE DU FRIC. une vraie langue de oleur, pour ne pas tenir ses promesses et remettre en cause sa signature sous les prétetes les plus fallacieux.