par Georges Gastaud – À Lille, cette fin de semaine, une convergence militante dit vouloir défendre la culture française menacée par le confinement de classe macroniste. Très bien, et le PRCF vient de rappeler son soutien aux personnels de la culture en lutte. Mais pourquoi diable avoir nommé cet évènement militant « no culture, no future« , en sacrifiant de manière si veule la langue française à ce tout-globish archi-conformiste et pas du tout culturel qui certes, n’est pas la solution à la crise, mais une partie du problème? On ne défend pas la culture française en contribuant activement à l’assassinat de la langue française qui en forme le socle.
Ce 20 mars, journée internationale de la langue française et de la Francophonie, chacun de nous peut faire quelque chose, à son niveau, pour contrecarrer le honteux basculement en cours de la France et de l’Europe, sous la pression même plus dissimulée de Bruxelles, vers la langue unique, et à travers elle, vers la pensée, la politique et l’économie uniques.
Révoltez-vous et dites « d’ac! » et non « OK! », « courriel » et non « email », « oui » et non « yesssss! », sans quoi, tôt ou tard, vous ne chanterez plus notre refrain insurrectionnel « Aux armes citoyens », mais « God save the Queen! » ou « God bless America »!