Entièrement acquis à la finance et à l’UE du capital, la Macronie exploite la pandémie, non seulement pour accélérer la casse des libertés et du Code du travail, mais pour briser l’Education nationale, dépecer la SNCF, EDF-GDF, l’indemnisation du chômage et les retraites par répartition. L’accélération des fusions transnationales (Renault/Nissan, PSA-Chrysler-Fiat, GE/Altshom…) arase l’outil industriel tout en déclassant massivement les ouvriers de notre pays. Le « grand emprunt européen » qu’ont salué TOUTES les centrales syndicales françaises à l’unisson de la CES pro-Maastricht et des syndicats allemands de collaboration de classes, transfère à l’UE pilotée depuis Berlin le démantèlement de notre économie, de notre protection sociale et de nos services publics au seul profit des sociétés capitalistes de taille « transcontinentale ». Quant au pouvoir d’achat populaire, il est écrasé par la hausse vertigineuse des prix des biens fondamentaux (gaz, électricité, essence, aliments…), par l’euro-austérité qui bloque les salaires depuis 2008, par l’extension galopante de la précarité, et par l’augmentation indécente des profits du CAC 40 !
A l’arrière-plan de tout cela, l’UE et Macron s’inscrivent dans la ruineuse course aux armements relancée par l’OTAN : Biden affiche en effet sa volonté de préparer un « conflit de haute intensité » potentiellement suicidaire contre la Chine et la Russie. Non, l’Empire euro-atlantique piloté par Berlin et supervisé par Washington ne peut pas devenir une « Europe sociale », n’en déplaise aux bonimenteurs de la fausse gauche ! De A à Z, l’UE est conçue pour casser les acquis sociaux, détruire la souveraineté des peuples, aider l’impérialisme dominant des USA à perpétuer sa domination mortifère sur l’humanité et sur l’environnement. Plus que jamais, comment ne pas voir que la « construction » européenne détruit la France et ses acquis sociaux ?
C’est pourquoi le PRCF propose une Alternative rouge et tricolore reposant sur la reconquête de la souveraineté nationale, la nationalisation démocratique des secteurs-clés de notre économie, la relance planifiée du produire en France. Il faut sortir par la gauche de l’UE, cette prison des peuples, de l’OTAN, cette machine de guerre au service de l’Oncle Sam, de l’euro, ce dispositif austéritaire continental au nom duquel, depuis 2011, l’UE a sommé 63 fois la France de « réduire ses dépenses de santé » !
Alors, assez de « journées d’action » sans lendemain et de « chacun pour soi séparément » ! Cela conduit à la défaite tout en faisant le lit de l’extrême droite. Pour que germe la perspective à la fois révolutionnaire et rassembleuse du « Frexit progressiste »(80% des ouvriers et 65% des 18-25 ans ont voté Non à la constitution européenne en 2005), Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF, met en débat l’idée d’une candidature 2022 franchement communiste associant les drapeaux rouge et tricolore avec l’engagement de reconstruire un parti communiste de combat dans notre pays. Un tel parti est indispensable pour que le monde du travail prenne la tête du changement de société et porte à nouveau la perspective du socialisme-communisme en France et dans le monde.
Dans la foulée du meeting de Gardanne, où mille responsables CGT ont appelé à une union de combat contre le capital, débattons de l’idée d’une grande manifestation unitaire de combat à Paris. Syndicalistes de classe, gilets jaunes, militants politiques progressistes, sans nous leurrer sur un scrutin présidentiel où feignent de s’affronter les diverses nuances de droite, de « gauche », « écolos » ou d’extrême droite du Parti Maastrichtien Unique, déclarons haut et fort ceci : « les capitalistes, leur UE, leur Macron, cassent notre pays et nos acquis ? Tous ensemble en même temps, bloquons leurs profits »!
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