Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°40 – 9 octobre 2021
Pour reconquérir la souveraineté législative pleine et entière, avec Fadi KASSEM, portons l’Alternative Rouge et Tricolore !
En décidant, jeudi 7 octobre 2021, que « les organes de l’Union européenne fonctionnent en dehors des compétences qui leur sont confiées dans les traités », le tribunal constitutionnelpolonais a infligé un véritable camouflet au visage de la malfaisante Union européenne. En effet, en estimant que « des organes européens agissent au-delà de leurs compétences » en matière juridique, la président du Tribunal constitutionnel, Julia Przylebska, a affirmé une évidence qui dure depuis des décennies, à savoir celle de la perte progressive de toute souveraineté pour les pays-membres de l’UE ; dans le cas présent est dénoncé « l’ingérence de la Cour de justice de l’UE dans le système juridique polonais ».
Déjà, la presse européiste aux ordres, les instances européistes comme la Commission européenne – qui n’a pourtant aucune compétence législative ni juridique (au moins sur le papier) –, mais aussi les laquais comme le macroniste Clément Beaune parlant d’un acte « gravissime », sonnent le tocsin et agitent le spectre d’un « Polexit », quand bien même le gouvernement réactionnaire au pouvoir à Varsovie souhaite rester dans l’UE. Tous ces activistes de l’ordre capitaliste euro-atlantique ne se sont pourtant jamais émus que le traité de Maastricht ait été subordonné à l’accord de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe avant son entrée en vigueur définitif en 1993 ; il est vrai que l’hégémonie de l’Allemagne ordo-libérale au sein des instances européistes – au point que l’illuminé Jean Quatremer affirma que « l’Union n’est pas européenne mais allemande » en septembre 2019 – n’a jamais perturbé l’oligarchie euro-collabo de France.
Il n’est pas question d’approuver les décisions prises en matière de justice par le gouvernement réactionnaire et antisémite en place à Varsovie, lui qui alimente l’euro-fascisation en pourchassant et matraquant les communistes polonais depuis des années – sans aucune réaction d’ailleurs de la part de la soi-disant « démocratique » et « libérale » UE. Mais le bras de fer entamé avec l’infâme UE a au moins le mérite de poser la question centrale qui devrait être au cœur de n’importe quel candidat de « gauche » prétendant vouloir changer l’ordre établi, celle de la souveraineté nationale et populaire pleine et entière. Un principe clairement affirmé dans l’article 3 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 : « Le principe de toute souveraineté résidé essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. »
Pourtant, depuis plus de 40 ans, profitant de l’euro-collaboration des partis de droite (y compris du mensonger « Rassemblement national ») et dits de « gauche » – à commencer par les faussaires « socialistes » et « écologistes », l’UE exerce sa dictature euro-austéritaire de manière de plus en plus décomplexée, pratiquant l’ingérence à outrance dans tous les domaines fondamentaux pour les travailleurs et les citoyens de France (et des autres pays-membres). Que ce soient les retraites par répartition, la Santé pour laquelle la Commission européenne a exigé une « réduction des dépenses » à 63 reprises (!) entre 2011 et 2018, l’austérité budgétaire, le Code du travail au sujet duquel le tyranneau Jean-Claude Juncker revendiqua la paternité de la loi El Khomri-Valls-Macron, l’Éducation nationale, EDF-GDF, ADP, la SNCF, la désindustrialisation rendue possible par la « concurrence libre et non faussée », les euro-régions et euro-métropoles, l’anglais en passe devenir seule langue officielle : tout ce qui fait l’unité et l’indivisibilité de la République, mais également le cadre politique et social issu du Conseil national de la Résistance, est euro-démantelé. Et ce, au nom de la « primauté du droit communautaire » affirmée par les arrêts Costa de 1964 et Cassis de Dijon de 1979, arrêts rendue par la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) de l’époque.
Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022, la seule en mesure de reconquérir pleinement et totalement la souveraineté nationale et populaire. Car le peuple de France ne peut compter sur le « Parti maastrichtien unique » qui, des faux « Républicains » (Barnier, Pécresse, Bertrand, Ciotti) aux faussaires « socialistes » (Hidalgo, Montebourg) et « écologistes » (Jadot) en passant, bien entendu, par la tyrannique Macronie, n’a cessé de subordonner la République une et indivisible et la France aux desiderata du MEDEF, de l’UE et de Berlin. Cette analyse vaut tout autant pour l’extrême droite lepéno-zemmourienne qui ne souhaite sortir ni de l’euro, ni de l’UE, ni de l’espace Schengen comme l’a annoncé Marine Le Pen en septembre 2020. Mais la solution ne viendra pas plus des prétendus « communistes » comme Fabien Roussel, qui milite pour un « SMIC européen » et refuse catégoriquement un Frexit qui « n’apporterait aucune solution », ou « insoumis » à l’influence croissante comme Manon Aubry, qui voit en Robert Schuman un apôtre de « l’Europe de la coopération » !
Comme le disait à raison Pierre Mendès France le 18 janvier 1957 pour justifier son opposition aux traités de Rome : « L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes : soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel ; soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale. » Au peuple de France de reconquérir sa souveraineté confisquée par l’UE du Capital avec la complicité des élites euro-collabo en portant la seule Alternative possible, celle du Frexit progressiste !