Samedi 9 octobre, à 17h30 à Rome, les locaux de la CGIL (principal syndicat italien) ont été attaqués lors d’une manifestation contre le passe sanitaire. Des violents ont pénétré l’enceinte du bâtiment et ont saccagé les environs. Derrières les manifestants confus qui sont les acteurs de cette attaque, se cachent en réalité des militants d’extrême droite, de l’organisation Forza Nuova qui ont été arrêtés le dimanche qui a suivi. Un petit groupe dont le fondateur, Roberto Fiore, a été terroriste dans le passé au sein d’une autre organisation appelée Terza Posizione (troisième position).
Image attaque de la CGIL :
Parmi la classe politique italienne certains députés du centre-gauche ont protesté contre cette attaque. Malgré tout, l’ombre de la fasciation ne cesse de s’accroitre sur l’Italie et les pays d’Europe, comme en témoigne cette attaque, et comme en témoigne la résurgence du squadrisme via les diverses attaques commises par des mercenaires à l’encontre de travailleurs syndicalistes, le dernier cas en date étant celui de la grève du 11 octobre, lorsque des syndicalistes de l’entreprise Dreamland à Prato ont été pris à parti par une bande. 4 de ces grévistes ont fini à l’hôpital.
Image de l’attaque contre les ouvriers de Dreamland :
La CGIL n’est pourtant pas un exemple de syndicalisme de combat ces derniers temps nous dira-t-on, mais contrairement à ce qui a pu être dit par certaines individus, si la CGIL a été attaquée, ce n’est pas parce qu’elle eût des positions trop réformistes, mais au contraire par le simple fait qu’elle est une organisation syndicale. C’est pourquoi nous portons un soutien plein et entier à la CGIL, vive la lutte antifasciste, vive la lutte des travailleurs italiens, pour que puisse triompher définitivement la bannière rouge ! Bandiera rossa trionferà !
C. S. T. pour www.initiative-communiste.fr