Certains camarades du PCF ont voulu se rassurer en voyant dans la candidature Roussel la réaffirmation de l’identité du PCF. Outre que le chef de file de ce parti n’a cessé de courtiser l’idéologie réactionnaire dominante depuis son entrée en campagne (« PCF is back! », propos antisoviétiques racoleurs, soutien à une fascisante manif policière, abandon des travailleurs sans-papiers à l’arbitraire des préfets…), outre que le PCF « identitaire » s’est fondu aux Régionales dans les listes PS et EELV, voilà que sur lors de sa caravane d’été plages, le sigle PCF a disparu: la campagne ne se fait plus qu’à travers le sourire commercial d’un candidat bronzé.
Torpeur de l’été et comportement de touriste en vacance ? Le problème c’est qu’en cette rentrée, le matériel de campagne de Roussel n’affiche guère les références au parti communiste.
Regardons par exemple son tract sur l’evasion fiscale suite à la fuite des dossiers pandora :
Ni sigle, ni logo PCF, pas de faucille et marteau, et sur une pleine page A4 nul par le mot communiste.
Ce n’est pas un cas isolé lorsque l’on regarde les 11 pages de la charte graphique de la campagne.
Si le terme parti communiste français apparait sur la carte d’adhésion, bien obligé, Fabien Roussel n’y revendique comme projet politique que celui d’une « nouvelle République sociale » et la contestation des logiques capitalistes. https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/pages/13522/attachments/original/1632841448/document_charte_graphique_description.pdf?1632841448
Rien de bien différent des partis sociaux démocrates habituel du bloc PSEELV…
Qui peut croire que c’est ainsi que le PCF pourra de nouveau intéresser la classe ouvrière?