Depuis le 24 février 2022, début de l’intervention militaire de la Russie en Ukraine, quelle est la situation militaire actuelle ?
Initiative-communiste.fr fait le point pour vous, car il est difficile d’y voir clair dans l’ensemble des données qui circulent. La propagande est à son maximum et les tambours de guerre de l’OTAN et des capitalistes occidentaux résonnent. Le tout étant accentués par les vociférations bellicistes de la sociale-démocratie européiste, de plus en plus ouvertement fascisante, qui résonnent à l’unisson avec les forces réactionnaires traditionnelles dans une fangeuse union sacrée.
Du côté de Moscou aussi la propagande de guerre est active avec une loi de temps de guerre activant la censure. Dans ces conditions il est indispensable de garder les yeux bien ouvert et de refuser de se laisser embarquer par le bourrage de crâne, utilisant l’émotion et les désirs sincères d’une paix rapide pour alimenter le brasier d’un affrontement qui pourrait à tout moment tourner à la troisième guerre mondiale et à l’affrontement nucléaire. Ce serait à n’en pas douter la der des ders de l’Humanité, avec l’extermination de l’espèce humaine.
Signalons également que, comme aux premiers jours de l’opération, la motivation antifasciste d’une partie des soldats de Russie et du Donbass est manifeste, avec l’usage fréquent du drapeaux rouges et du drapeau soviétique, parfois sous sa forme de drapeau de la victoire de la Grande Guerre patriotique antifasciste, ainsi que l’usage de rubans antifasciste orange et noirs par les soldats. A l’inverse, les drapeaux nazi de l’OUN, les portraits du nazi Bandera, les insignes SS font flores chez les soldats de Kiev, jusque sur les comptes officiels de l’OTAN et de l’armée de Kiev.
Regardez bien ces photos de la propagande officielle du régime de #Kiev installée par l'#Axe #USA #UE #OTAN Surtout la 4e. Vous y verrez très officiellement sur une tenue de l'armée régulière UN SYMBOLE NAZI SS !#SoleilNoir #Denazification #Ukraine #Guerre https://t.co/GGCGi1diio
— PRCF (@PRCF_) March 8, 2022
Face aux horreurs de la guerre, principalement provoquée par l’impérialisme de l’Axe USA OTAN UE et totalement par le capitalisme, plus que jamais il faut faire entendre la voie de la paix.
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Halte aux fauteurs de conflagration mondiale, la négociation et la désescalade ne sont pas en option ! #SauvonsLaPaix
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Sortir définitivement de la guerre en Ukraine – Déclaration du Comité central du PRCF – 6 mars 2022
Hommage aux journalistes courageux qui font leur difficile travail
A la rédaction d’IC nous voulons d’autant plus saluer le travail courageux de journalistes reporters de terrain qui ne se laissent pas impressionner par la propagande de guerre et rapportent les faits. Tous les faits. Pas seulement ceux allant dans un sens ou dans un autre. C’est notamment le cas de la reporter française Anne Laure Bonnel présente pour enquêter sur les exactions dans le Donbass depuis 2014. Pour cela elle a été bannie par les autorités de Kiev qui lui adressent des menaces de mort. Et de concert la clique des médias lui tombe dessus, de l’agent Vitkine du journal Le Monde à Moscou (brillant par son absence sur le terrain) aux sinistres rédactions de « checknews » de Libération et autres micros à gage de Radio France. Son tort, avoir rappelé sur le plateau de Cnews devant des éditocrates médusés que la guerre et ses horreurs durent depuis 2014 et que les premières victimes en étaient bien jusqu’au 24 février dernier les seuls habitants du Donbass. Une guerre dont les premiers combats sont le fait de Kiev, mitraillant et bombardant depuis ses hélicoptères et bombardiers les civils du Donbass refusant le coup d’état du Maidan, brûlant vif dans la maison des syndicats à Odessa les antifascistes s’opposant à ce pouvoir néo nazis.
Quand la journaliste @al_Bonnel donne une leçon de journalisme de terrain à @franceinfo qui l'accuse en diffusant les faits sur les crimes de guerre ukrainiens dans le #Donbass de "faire le jeu de la Russie". Journalisme vs propagande de guerrehttps://t.co/cCA5NenLgL
— PRCF (@PRCF_) March 12, 2022
Sous la pression de la meute, Le Figaro a même censuré un de ses reportages pourtant publié en bonne et due forme dans ses colonnes.
La #censure est très active en France.
Après avoir publié un article de la journaliste française @AL_Bonnel présente dans le #Donbass en #Ukraine, @Le_Figaro le supprime. https://t.co/fxIH3jcLIo— PRCF (@PRCF_) March 12, 2022
La situation militaire sur les différents fronts
A partir des informations du ministère de la défense, ainsi que des informations que nous avons pu recouper voici le point de la situation militaire au 13 mars 2022 (matin)
Les cartes suivantes sont établies par nos soins.
De façon générale, les armées russes et des républiques du Donbass ont considérablement progressées en une quinzaine de jours. Elles assurent désormais le contrôle d’un territoire de 168 350 km² représentant un quart de la surface de l’Ukraine. Un territoire qui est en réalité assez vaste au regard de la durée encore courte de l’offensive russe. Il représente le tiers de la surface de la France, la moitié de la surface de la Pologne, 40% de celles de l’Irak.
En terme de vitesse moyenne d’offensive militaire : les 11 lignes d’offensives russes ont progressé d’une moyenne de 200 km, soit une vitesse variant de 10 à 20 km par jour. C’est une vitesse qui est en réalité très rapide, puisque comparable à celle de la coalition américaine en Irak en 2003, dans un pays écrasé préalablement sous un tapis de bombe et épuisé par 20 ans d’embargo. Et ce alors que la totalité du front du Donbass est complétement fortifiée par la junte de Kiev, dans un réseau de tranchés et de bunker digne la 1ere guerre mondiale cela après 8 années de combats. Qui plus est, les deux tiers de la force armée ukrainienne forte de 250 000 soldats considérablement armés par l’OTAN étaient prépositionnés aux frontières russes. 25 brigades et bataillons à l’Est de Jitomir, 19 à Kiev, 10 pour Tcherniv et Konotop, 4 dans la région de Sumy, 10 à Kharkov (dont 5 ont déjà été détruites), 21 sur le front du Donbass avec un état major basé à Kramatorsk. Zaporoje et Dniepropetrovsk concentre une petite 20e de brigades, Kherson et Nikolaev une douzaine, Odessa une dizaine. L’armée russe a donc engagé directement sur ce total de 131 forces armées de Kiev un total de plus de 80, soit les deux tiers. Le corps d’armée russe est pourtant inférieur en nombre et en équipement aux forces théoriquement déployés par Kiev. De fait, s’il y a – et ce n’est pas une surprise au regard du regain nationaliste exalté depuis 2004 dans l’ouest de l’Ukraine – une résistance militaire certaine, il est important de noter que l’avancée de l’armée russe est en réalité assez rapide. Evidemment ce n’est pas le narratif déployé par la propagande de guerre de l’OTAN, prête dans sa guerre contre la Russie à faire verser jusqu’à la dernière goutte de sang ukrainien si tant est que cela retarde les indispensables et urgentes négociations de paix et affaiblisse la Russie et l’Europe.
Après une dizaines de jours de combats, 8 grandes agglomérations ont été encerclées, totalement ou opérationnellement. Kiev et Kharkov les deux grandes villes du pays ne sont pas assiégées mais prises dans une tenaille opérationnelle, ne laissant qu’une seule voie d’accès, celle ci étant sous le feu de l’armée russe s’agissant de Kharkov. Le Kremlin ayant, par ailleurs, freiné son offensive afin de mettre en place des couloirs humanitaires avec des cessez le feu répétés ces derniers jours. Ces derniers étant mis en échec, en raison de l’interdiction par l’armée ukrainienne (et exprimée officiellement) de l’évacuation vers la Russie des habitants de ces villes frontalières , mais aussi parce que l’armée de Kiev poursuit les combats sur les très longs corridors menant vers l’ouest du pays. Moscou dénonce une situation humanitaire catastrophique, alors que l’armée de Kiev s’est retranchée dans les centres villes, abritant ses canons et blindés dans les zones résidentielles et jusque dans les cours d’écoles comme l’ont montré plusieurs photos circulant sur les réseaux sociaux. Réseaux sociaux qui témoignent de la colère des civils notamment à Kharkov de se voir ainsi mis au cœur des bombardements.
Dans la partie Ouest de l’Ukraine, des bombardements ont détruits plusieurs aérodromes militaires après les annonces de l’OTAN portant sur la livraison d’avions de chasse à Kiev, ainsi que drones bombardiers TB2 turcs. Les voies d’évacuation de la partie Est de l’Ukraine vers l’Ouest et vers les frontières moldave, hongroise et polonaise n’ont semble- t’il pas fait l’objet de combats. Il faut également remarquer l’utilisation de véhicules civils (voitures particulières) pour convoyer les armements de missiles US vers l’Est de l’Ukraine, ainsi que la distribution massive d’armes aux civils, leur faisant endosser le statut de combattant et risquant de provoquer une dramatique escalade de la violence avec pour principale victime ces populations civiles visées de façon indiscriminée.
Cette guerre est sanglante, comme toute les guerres, qu’elles soient vendues comme « chirurgicale et humanitaire par l’OTAN » ou comme une « opération spéciale » par le Kremlin. Il n’est pas possible de donner un bilan des pertes militaires de parts et d’autres, en raison de la propagande intense, elles s’élèvent probablement dèjà à des milliers de morts et blessés (un demi milliers de morts annoncés officiellement par la Russie, 1300 officiellement par Kiev). l’ONU indique que près de 600 civils ont été tués et 1000 blessés. Le HCR estime le nombre de déplacés à 1,5 millions de personnes.
Dans les secteurs du Sud et de Koupiansk sous contrôle de l’armée russe, la vie a repris son cours normal d’après les vidéos que l’on voit circuler sur les réseaux sociaux (Melitopol, Berdiansk, Kherson). Y compris avec des manifestations pacifiques de quelques centaines de personnes opposées à l’intervention russe, qui ont pu se tenir sans répression apparente, sans commune mesure avec la répression anti-gilet jaune par exemple. Des images de distribution humanitaires sont également présentes sur les réseaux sociaux, organisées par l’armée russe. Il est évidemment difficile à ce stade de savoir ce qui se passe avec précision.
Sur le Front Sud – à Marioupol
Après la prise rapide de Melitopol puis le port de Berdiansk (sur la mer d’Azov où la Grande Bretagne avait commencé à installer une base militaire de l’OTAN), l’armée russe s’est déployée sur la totalité de la rive gauche du Dniepr. Prenant la plus grande centrale nucléaire d’europe à Energodar, et s’approchant maintenant de la grande ville de Zaporoje, de là, sur une ligne EST/OUEST de plus de 100 km, le front d’établi à une distance de 50 à 100 km de la mer d’Azov jusqu’au nord de la ville de Volnovaka en rejoignant la République Populaire de Donetsk. Volnovaka a été libéré de ses bataillons de chocs nazis après de très durs combats, il s’agissait d’un des points les plus actifs de tirs contre les civils du Donbass.
La grande ville de Marioupol, qui abrite les usines d’aciers exploitant le charbon et le minerai du Donbass, prise à la faveur d’un massacre réprimant les antifascistes manifestant le 9 mai 2014 puis d’une offensive blindés des bataillons néonazis alliés aux milices du milliardaire Akmetov le 13 juin 2014, est totalement assiégée. Les bombardements sont intenses, l’évacuation des civils est bloquées par les combats et les bataillons néonazis d’Azov. L’armée russe et la milice de Donetsk ont commencé à avancer à l’intérieur de la ville sur les trois cotés de l’encerclement.
L’agglomération de Donetsk et tout particulièrement ses installations et bâtiments civils subit un bombardement d’artillerie constant de l’armée de Kiev dont les principales forces sont retranchées sur un front se déployant sur en arc à environ 60 kilomètres autour de Kramatorsk et Slaviansk, les deux villes d’où sont issus les mouvements de résistance, alors pacifiques, du Donbass suite au coup d’état de Maidan en 2014.
Lougansk Severodonetsk
La RPL est désormais quasi totalement sous le contrôle de l’armée de Lougansk dans les frontières de l’Oblast de Lougansk.
Après une percée du front retranché et fortifié sur son flanc nord, l’armée de la LPR a conduit un mouvement tournant autour de Severodonetsk faisant jonction avec l’offensive lancée depuis Kharkov par l’armée russe vers Koupiansk. La jonction s’est faite sur la rive droite d’Izium.
Il s’agit après Marioupol du principal point d’effort de l’armée russe avec des combats particulièrement violent pour franchir la rivière est prendre à revers l’ensemble du groupement opérationnel des forces de Kiev dans le Donbass. Cela pourrait conduire, si ces armées n’arrivent pas à se replier vers Dniepopretovsk, à la liquidation du tiers de l’armée de Kiev, avec probablement des dizaines de milliers de prisonniers de guerre.
Ici s’expliquent les propos du ministère de la défense française sur le risque d’effondrement de l’armée ukrainienne.
Au moment où nous écrivons une offensive serait en cours sur Barvinko, ce qui couperait les liaisons Nord de l’armée de Kiev dans le Donbass.
Front est Kharkov – Soumy
De très violents combats d’immobilisation ont lieu autour de la ville de Kharkov, avec un front traversant la ville. La Russie n’a mené aucun bombardement d’ampleur par aviation sur la ville, qui fait l’objet de tirs de missiles ciblés d’une part sur des installations militaires et de commandement (notamment les images qui ont fait le tour du monde de la place de l’indépendance, avec l’université voisine soufflée par ce bombardement de missile de croisière filmé en direct au coté de militaires de Kiev par une équipe de TF1). Des installations de guerre biologiques et nucléaires ont également été ciblés ainsi que des usines d’armements. Après des tentatives de reconnaissances russes sans utilisations préalables d’artilleries qui ont conduit à des pertes de soldats russes dans des embuscades menées depuis des bâtiments civils, l’armée russe s’est retirée de la ville. Des combats massifs d’artilleries par bombes à effets de zones (roquette types Katiouchia à sous munitions) sont utilisés de part et d’autres, avec des dégâts forcement dévastateurs sur les bâtiment civils de la ligne de front.
Pour ceux qui seraient émus par les apitoiement cyniques de la propagande de l’OTAN, rappelons que c’est dans des proportions gigantesques et systématiques que les bombardement ont été utilisées sur Belgrade, sans viser aucune unité combattante. Rappelant pourquoi la paix doit partout et en toute circonstance être défendue.
Indignation occidentale sur les bombes à sous munitions en #Ukraine affreuse propagande de #guerre
1 les deux parties les utilisent mais #Kiev bombarde avec les villes du #Donbass depuis 8 ans
2 #OTAN a bombardé 37 000 de ces bombes sur Belgrade (1999)https://t.co/JwOnekme2G pic.twitter.com/VJqAh6gwPk— PRCF (@PRCF_) March 10, 2022
Plus au Nord, l’armée russe a encerclé les villes de Soumy et de Okjtyrka, et progressée sur plus de 100 km en direction de Kiev. Les divisons retranchées dans la ville de Soumy livrent des combats de retardement.
Front Nord : Tchenriv et Kiev
Depuis le secteur Nord Est, la division blindée de la garde russe a progressé via Konotop et Priluki jusqu’à Nizhin et aux faubourgs est de Kiev. Ces très longues lignes de routes de 250 à 300 km étirent les communications et la logistiques de l’armée russe, entrainant des embuscades de l’armée de Kiev essentiellement sur les convois logistiques de l’armée russe.
L’offensive sur la rive gauche du Dniepr, pour installer une tenaille sur l’Est de Kiev se déploie donc après cette pression des dix premiers jours par ces avants gardes sans soutiens, désormais depuis le front Nord, via Tcherniv.
La ville est tenue par des divisions de Kiev, retranchée au milieu des populations civiles. L’interdiction d’évacuer via la Biélorussie garantie aux forces de Kiev un bouclier humain.
De fait, si l’armée russe ne contrôle pas la totalité du nord est du pays, et que ses lignes de communication ne sont pas totalement sécurisées, Kiev n’en a plus la maitrise et y a perdu toute maitrise opérationnelle.
C’est ainsi qu’un front de combat s’est installé sur l’Est de Kiev sur 46 km de long entre Brovary et Klhopkiv.
l’armée russe, qui a pris le contrôle de la zone de Tchernobyl, maitrise dans le Nord de Kiev la rive droite du Dniepr, jusqu’aux villes de Bucha et Irpin. Zelenski y a fait sauter les ponts avant l’évacuation des civils, bloquant des milliers de personnes dans cette zone de combat – essentiellement d’artillerie et de blindés, faisant de gros dégâts, mais réussissant ainsi à fortement freiner l’avancée de l’armée russe. La trêve lancée à la faveur d’un train de négociations initiés par la Russie et accueillies par la Biélorussie, relayée par la Turquie et Israel semble désormais terminée. Cette trêve a très probablement permis à l’armée russe de conforter ses positions, acquises initialement de façon précaire par un débarquement héliporté sur l’aéroport d’Hostomel, alors que Zelenski conseillé par l’OTAN a concentré d’énormes moyens militaires dans Kiev intra muros. Et de solidifier la logistique des unités d’attaques russes alors que ses lignes d’approvisionnement se sont considérablement allongés.
De fait, l’armée russe a pris le contrôle de l’autoroute Jitomir/Kiev, d’abord placée sous son feu et désormais coupée – l’armée française déclarant notamment le contrôle russe sur le sud de Makarov. Il est probable qu’une fois la ville de Marioupol prise et la tenaille renforcé esur le nord de Kramatorsk, l’armée russe lance l’offensive sur le sud de Kiev. D’ores et déjà l’accès à Kiev depuis l’Ouest de l’Ukraine est fortement compliqué, entravant très probablement les livraisons massives d’armes et de soldats par l’OTAN. Livraisons qui ont également pris un coup très fort avec le bombardement aérien russe de la base militaire installée par l’OTAN depuis plusieurs années à Lvov à 20 km de la frontière polonaise, probable plaque tournante des livraisons d’armes et surtout de la formation à leurs emplois.
Front sud, rive droite du Dniepr et Odessa
Sur le front sud, l’armée russe a réalisé des progressions considérables, s’emparant rapidement de la ville de Kherson et prenant sous le contrôle de son feu le grand port et les chantiers navals militaires de Nikolaev. Ses avants gardes ont atteint la proximité de Vosnesensk, sans s’emparer pour le moment de sa centrale nucléaire, de l’ensemble de la rive droite du Dniepr jusqu’à Marianske où l’armée de Kiev a fait sauter le pont autoroutier dans sa retraite vers Nikopol et Zaporoje.
Dans le secteur nord de Nikoloaiev le contrôle est établi jusqu’à Bashtanka.
Quelques bombardements ciblés ont visés des installations militaires à Odessa qui est pour le moment épargné par les combats. La 4e armée russe en Transnitrie est en alerte dans ses bases pour défendre ce territoire russe, mais sans aucune action ni vers l’Ukraine, ni vers la Moldavie. Kiev a en revanche fait sauter les ponts reliant Tiraspol à Odessa.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
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le point de situation de l’armée française :