Dans deux articles signalés par la revue d’actus écologiques établie par la commission écologie du PRCF, nous attirions l’attention sur les progrès conduits par la la Chine dans le domaine de l’énergie nucléaire avec la capacité à miniaturiser des centrales nucléaires d’une part, d’autre part de réelles percées dans le domaine de la fusion nucléaire. Une technologique qui génèrerait une abondance d’énergie avec beaucoup moins de déchets que ce que produit actuellement la technologie des centrales à eau bouillante alimenté par la chaleur de fission de l’uranium.
Mais ce ne sont pas les seules recherches conduites par la Chine.
Contrairement à la France qui avec le fort peu intelligent Macron qui a stoppé les recherches du projet Astrid conduit par le CEA de réacteurs à neutrons rapides et à refroidissement par sodium permettant la surgénération des déchets nucléaires, la Chine poursuit avec le CEFR un programme de recherche qui en est au stade du démonstrateur industriel. Un programme mené en coordination avec la Russie qui est le leader de cette technologie, héritée de l’Union Soviétique. Dès l’année 2023, deux réacteurs CFR-600 de 600 MW (soit la moitié d’une centrale nucléaire française de dernière génération EPR) seront opérationnels en Chine. Des projets similaires sont conduit par l’Inde ou le Japon. Alors que la France etait un leader scientifique et technologique dans ce domaine, la double pression exercée par l’Union Européenne a conduit à mettre en danger ces avancées scientifique. A la fois par une pression exercée par l’Allemagne contre l’énergie nucléaire publique française produite par EDF, au profit de ses centrales à charbon et à gaz et de la privatisation du secteur de l’énergie, à la fois par la pression austéritaire sabrant dans les budgets de la recherche publique, écrasant les possibilités d’expérimentation mais jusqu’au recrutement des universitaires et ingénieurs ! Dans ce contexte, les « relances » nucléaires lancées par Macron ne concerne que la rentabilisation de technologies anciennes sous la formes de réacteurs de petite taille plus facilement commercialisable. Rien qui n’aille dans le sens de la sûreté, ni du traitement de l’épineux problème principal à résoudre du nucléaire : celui de l’élimination des déchets. Pire, les sanctions décidées par l’UE aux ordres des USA dans le cadre de sa guerre contre la Russie auront mis à l’arrêt la décisive contribution de la Russie à ITER, le programme de recherche pour la fusion nucléaire dont les installations se situent à Cadarache dans le sud de la France.
Par ailleurs, la Chine développe les premiers réacteurs nucléaires au Thorium à sels fondus. Des réacteurs réputés être plus sûrs et produisant également moins de déchets radioactifs à la période d’émission de radioactivités beaucoup plus courtes.
Les premiers tests du réacteur expérimental ont débuté en septembre 2021, avec un programme de mise en œuvre industrielle dès 2030.
JBC pour www.initiative-communiste.fr