« Initiative Communiste » ne commente, ni le principe du concours en matière musicale, ni la qualité d’une institution qui plaça la regrettée France Gall ou le groupe Abba sur le podium. On ne dira rien ici de la prestation ukrainienne, si ce n’est qu’elle a le mérite, minoritaire, d’éviter un anglais devenu hégémonique pour cet évènement. L’ukrainien était une des 119 langues de l’Union Soviétique. A ce titre, on se félicitera de l’avoir entendu.
Quand les candidats sont présentés au nom d’un Etat, cela concerne en revanche directement le citoyen. Surtout quant on accepte les « bons », tels Israël et qu’on exclut les « mauvais » : par exemple la Russie.
Le succès ukrainien permet à cet événement du show-biz’ de faire la « une » des journaux. Cela masque l’absence d’unanimité du monde culturel pour participer à la croisade anti-russe. Cela couvre surtout l’absence totale d’initiative allant dans le sens d’un cessez-le-feu et d’une solution politique au problème russo-ukrainien.
On distingue les « bons » et les « méchants » dans tous les domaines. Une compétition diffusée sur l’étrange lucarne fait-elle la vie intellectuelle et artistique ? Si tel était le cas, on se croirait revenus au beau temps du « bourrage de crâne ». Une étape nécessaire vers la guerre totale ?