Emmanuel Macron a entendu le message des législatives et il est d’accord pour changer de méthode. Pourvu que les députés appliquent son programme, qu’ils soutiennent l’OTAN et l’UE en Ukraine, qu’ils acceptent le saut fédéral européen, qu’ils reportent la retraite à 65 ans en attendant pire, qu’ils augmentent massivement le budget de la future armée européenne, qu’ils en finissent avec le statut des enseignants et des autres fonctionnaires, Jupiter veut bien passer de la verticalité à l’horizontalité, du moins dans le discours…
Bref, du moment qu’on lui donne raison et qu’on fait tout ce qu’Elle désire pour notre Bien, sa Majesté élyséenne est ouverte au dialogue et au compromis.
Que M. Macron continue donc sur cette voie au lieu de respecter les institutions qui l’obligent à soumettre le programme du gouvernement Borne ou de son éventuel successeur LR à un vote de confiance parlementaire, et le chef de l’exécutif précipitera, non pas l’ « union nationale », mais une crise nationale explosive qui pourrait bien remettre au premier plan le « Tous ensemble et en même temps » des travailleurs que le verrouillage institutionnel avait justement pour mission de conjurer.
Chiche ?