Le Président Zelaya du Honduras, est rentré dans la capitale hondurienne, Tegucigalpa, après trois mois d’exil à la suite d’un putsch fasciste organisé par l’oligarchie du pays avec l’appui de milieux impérialistes nord-américains.
Le Président élu et légitime a trouvé refuge dans l’ambassade du Brésil. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant l’ambassade, malgré le couvre-feu imposé par les puschistes Le retour de Zelaya, a galvanisé les forces du mouvement de résistance. A six heures du matin, profitant du fait que la plupart des manifestants étaient rentrés chez eux, dans la nuit, la police et l’armée ont attaqué les 5000 manifestants qui étaient restés. La répression fut brutale et le combat inégal : le manifestants ont été chassés des lieux. Des centaines d’arrestations ont été opérées.
Ce retour courageux de Zelaya place les gouvernements de l’UE et des USA devant leur responsabilité : ils doivent exiger le retour aux normes démocratiques et donc celui de Zelaya à son poste de Président.
Les pays de l’ALBA tentent de leur côté de faire avancer la seule issue réaliste la fin du gouvernement putschiste et le retour de Zelaya à la tête de son pays.
Rappelons que ce coup d’état est aussi une menace contre le processus démocratique et révolutionnaire qui gagne toute l’Amérique Latine.
Le PRCF est solidaire de la lutte du peuple du Honduras dont la volonté souveraine a été bafouée par le grand capital et ses sbires, appuyé par l’impérialisme.
Nous constatons que les médias de masse si prompt à soutenir des violations imaginaires des droits démocratiques à Cuba ou au Venezuela ne disent presque rien (ou rien comme France2 hier soir) sur la situation réelle de violation des droits du peuple.
Vive la lutte du peuple du Honduras!