Communiqué du secrétariat du PRCF – 12 octobre 2009
250 militants de l’ultra gauche hyper violents et organisés militairement mettent à feu et à sang la bonne ville de Poitiers , un stock d’armes saisi par la police. Voila ce que les Français entendent depuis deux jours sur toutes les télés, les radios, les médias de masse (propriété de QUI ).
Qu’en est-il ?
Au delà des faits le Ministère de l’Intérieur tente d’amalgamer l’action des militants révolutionnaires, des militants syndicaux à l’action violente de groupes provocateurs utilisés de tout temps par la police pour discréditer le mouvement populaire . On se souvient de ces images où l’on voyait des « casseurs » à l’action allant quelques minutes après leurs actions se réfugier derrière les cordons policiers…Le terme « ultra gauche » visant à confondre militants politiques et provocateurs.
Pour ce qui est des faits eux-mêmes on se rend compte que les « casseurs » de Poitiers s’en sont pris à des symboles du capitalisme : des banques principalement.
* Que cela s’est déroulé dans une seule rue de la ville.
* Que les « armes » découvertes n’en n’étaient pas : des masques, des masques à gaz (pour se protéger des lacrymogènes), quelque bâtons de banderoles…
* Que le groupe si bien organisé a vu ses membres arrêté par la police sans effort particulier.
* Qu’il n’y a eu qu’un blessé « léger » à la suite de ce quasi « attentat terroriste ».
Après les « terroristes » épiciers (tous libres aujourd’hui) du TGV, les « corbeaux de l’ultra gauche » (en fait un seul individu présumé coupable), voici les groupes en action….De qui se moque t on ?
En fait le pouvoir tente de criminaliser toutes les formes de résistance à la violence bien réelle de l’ultra droite au pouvoir, des assassins de salariés de France Télécom, des délocalisateurs voyous du Patronat, des licencieurs en série du grand capital. Ainsi les travailleurs qui se battent pour leurs emplois sont condamnés, bien qu’en légitime défense, par une justice de classe.
Il est grave, au-delà du burlesque et du ridicule des manipulations étatiques, que toute action de lutte des travailleurs et de la jeunesse soit amalgamée à de la violence destructrice alors qu’au contraire ceux-ci se battent pour la dignité et contre la violence du capitalisme qui fait payer aux salariés la crise du système.
Allumer des contre feux grossiers pour détourner l’attention des vrais fauteurs de violence contre les femmes et les hommes de ce pays, voila le sens des manipulations médiatico-policières de cette fin de semaine. Mais à trop vouloir prouver les calomniateurs se démasquent, c’est ainsi que France 5 n’a rien trouvé de mieux pour commenter cette « actualité » que de faire venir sur les plateaux de « C’est dans l’air » le chef d’orchestre du « Livre noir du communisme » Stéphane Courtois, maître es anti communisme.