Une nouvelle plainte a été portée contre l’Union de la Jeunesse Communiste (KSM), déposée par les anti-communistes Tchèques auprès de l’administration en charge des poursuites judiciaires de la République Tchèque.
L’accusation se réfère à l’alinéa 405 du Code Pénal, explicitement anticommuniste, qui décrit un acte soi-disant criminel « déni, contestation, approbation et justification d’un génocide », en raison de la publication d’une série d’articles apportant des informations sur les événements de Katyn à l’époque de la seconde guerre mondiale, sur une page Internet de la KSM en 2010. L’alinéa 405 du Code Pénal dit littéralement « Quiconque nie, conteste, approuve publiquement et justifie ou tente de justifier le Nazisme, le Communisme ou d’autres génocides ou d’autres crimes contre l’humanité commis par les Nazis et les Communistes sera puni d’une peine d’emprisonnement allant de 6 mois à 3 ans. ». Ceci, aussi bien que d’autres règles sont une expression codifiée de l’état anticommuniste de la République Tchèque.
La KSM contribue à la lutte internationale contre l’omniprésente propagande anticommuniste qui utilise de soi-disant « preuves » fabriquées en continuant la falsification nazie rejetant la responsabilité des forces armées de l’Union Soviétique sur l’exécution d’officiers et de soldats de l’Armée Polonaise à Katyn. La propagande anticommuniste et antisoviétique héritée du nazisme allemand s’est intensifiée encore plus après le crash d’un avion transportant des représentants de haut rang de l’état polonais, cette année à côté de Minsk. Voilà qui illustre que les anticommunistes, se conduisant explicitement comme des héritiers d’une propagande nazie, sont en train de mettre sur un même pied dans leurs normes légales le mouvement Communiste et le Nazisme.
La plainte a été signée par d’importants anticommunistes: Jiri Oberfalzer, sénateur du parti dominant de droite le Parti Civique Démocratique (ODS), Stanislav Novotny, ancien président de la Police de la République Tchèque et Antonin Kratochvnil, un photographe et soutenue par Petr Cibulka jr , représentant d’un institut conservateur de réflexion sur l’information.
La KSM fut la seule organisation en République Tchèque qui a ouvert son média pour la publication d’arguments concrets, de preuve et de témoignage en vue de la défense de la vérité historique et de la liberté de la recherche scientifique en contradiction avec la campagne de propagande anticommuniste sur Katyn.
La KSM affrontera l’enquête policière attendue et la censure anticommuniste de type inquisitorial avec assurance et détermination.
L’Union de la Jeunesse Communiste (KSM) De la République Tchèque
Traduction – François VECHART – 20.10.2010