Les résultats définitifs ne sont pas encore connus mais on peut déjà dire, bien que les médias en France et en Grèce n’en font pas mention, que le seul vrai vainqueur de ces élections est le Parti communiste de Grèce (KKE)
Avec un taux d’abstention record (environ 45%) le score du KKE dépasserait les 11% ( en progrès de 4 points) alors que le PASOK (PS) obtiendrait 35%, (moins 8 points par rapport à l’an dernier) et le ND (droite) huit points par rapport au législatives de l’an dernier, et la ND 31%, un recul de deux points par rapport à son score catastrophique de l’an dernier. Le KKE s’affirme plus que jamais comme troisième force politique du pays alors que Syrisa, eurocommunistes membres du PGE, n’atteindrait pas les 5%.
Ce succès du KKE s’inscrit dans le cadre d’une campagne anticommuniste virulente qui trompe de moins en moins les travailleurs grecs conscients du rôle joué par le PCG lors des récentes luttes contre l’austérité imposée par le Capital.
Aleka Papariga, secrétaire générale, a pu déclarer après l’annonce des premiers résultats : « Ces élections sont un signal positif pour le KKE, mais ils n’ont de sens que si les communistes l’utilisent pour intensifier la lutte, pour contribuer à renforcer l’organisation des travailleurs et du peuple grec contre les mesures à venir. »
Le PRCF a envoyé au KKE un message de félicitation.