Parlements nationaux dépossédés de leur pouvoirs, réduits à n’être que des exécutants de l’UE, salariés pressés comme des citrons « modération salariale » disent ils, commerce sans entrave pour favoriser la concurrence, en clair le droit du travail au panier et vive le travail de nuit ou du dimanche, repousser l’âge de la retraite sans aucune limite fixée, choix de la dérégulation et de la précarité, hausse de la TVA, l’impôt le plus injuste puisque non proportionnel aux revenus, constitutionnalisation de l’austérité pour les travailleurs, les salariés et de la régression sociale.
Voilà en quelques lignes le plan de l’UE contre le travail et pour le capital : et on nous dit que la lutte des classes est une vieille lune…..Le KKE (Parti Communiste de Grèce) dénonçait il y a peu « une tempête anti populaire » de l’UE et des gouvernements de droite et socialistes. Ce plan est une étape de plus vers la destruction des acquis sociaux mais aussi des souverainetés populaires et nationales.
Désormais ceux qui ne voient pas que lutte sociale et lutte nationale sont non seulement étroitement imbriquées mais qu’elles se soutiennent l’une et l’autre se classent parmi les aveugles volontaires ou parmi les filous politiques, et leur cécité fait directement le jeu, d’une part de Marine Le Pen, à laquelle il est suicidaire d’abandonner le drapeau national, d’autre part des partisans sarkozyiens et « socialistes » de l’UE qui fomentent de nouveaux abandons de ce qui reste à notre pays de sa souveraineté nationale. L’UE, les gouvernements et partis qui la soutiennent sont non seulement antipopulaires mais aussi antinationaux.
Refuser d’en tirer les conséquences politiques en réclamant la sortie de l’UE c’est non seulement faire le jeu du FN c’est surtout accepter un cadre politique, économique et social fait par et pour le capital. Tout comme le capitalisme social n’existe pas, l’UE sociale est un mensonge social-impérialiste, un conte démobilisateur et de collaboration de classe. Pas étonnant que le gorbatchévo-buffétisme aboutisse au Parti de la Gauche Européenne….
Les vrais communistes, qui sont la seule force politique à la fois populaire et nationale, dans le meilleur sens du terme, puisque son action vise à libérer les peuples du capitalisme, de l’impérialisme et donc à concrétiser, à donner chair à un véritable internationalisme, ne peuvent que dire : il faut sortir de l’UE et balayer son euro.
Mais que propose le PCF-PGE dans ce même numéro de l’Humanité ?
Tremblez capitalistes de toute l’UE, le porte parole chargé des questions européennes déclare : « …Avec le Parti de la Gauche Européenne nous débattrons de l’idée d’un fond de développement social qui vise à financer les investissements publics pour l’emploi, la formation, la recherche, les infrastructures et la protection de l’environnement. » Voilà qui est à la hauteur de l’attaque et de l’enjeu !
Mais ce petit bureaucrate n’est pas seul à s’adresser respectueusement au grand capital, John Monks, l’inénarrable secrétaire de la CES (le grand syndicat jaune de l’UE) a un jugement « dur »(l’Huma dixit) sur ce projet : « il est nuisible pour un niveau de vie en baisse, davantage d’inégalités et de travail précaire ». C’est très dur en effet….! Et tenez vous bien, la CES envisage une « euro-manif » à Budapest….et en France? La CGT a fait part de …. »sa crainte » !
Que faut il donc à « l’Humanité » pour parler de socialisme, à la CGT d’organiser la lutte des travailleurs sans attendre des présidentielles piégées ?
Et si en fait il arrivait au PCF ce qui est arrivé à la SFIO avant 1914, c’est-à-dire une telle dégénérescence et de telles trahisons que seule la rupture entre réformistes et révolutionnaires permis de faire renaître en France un vrai parti marxiste et léniniste.
Et si la CGT avait besoin de ce bain de jouvence qu’est la position de classe, de lutte et de masse que prônent les camarades du Front Syndical de Classe.
Seule la lutte de classe menée avec lucidité, détermination, patience, courage, seule la lutte paie. Cette leçon historique du mouvement ouvrier était valable hier, elle l’est aujourd’hui et le sera demain. Alors n’hésitez plus !
Rejoignez les vrais communistes,
leur organisation qui lutte pour la renaissance d’un grand Parti Communiste de France dont le besoin et la nécessité se font si impérieusement sentir, et qui ont le courage politique de défendre à la fois le drapeau rouge du prolétariat international et le drapeau tricolore de l’indépendance nationale, comme savait encore le faire le PCF à l’époque de Pierre Sémard et de Jacques Duclos.
REJOIGNEZ le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF).