05/09/2011 – Le combat pour les acquis sociaux est inseparable de la resistance à la politique impérialiste de l’état d’Israêl
« Prolétaires de tous les pays unissez-vous », c’est la conclusion bien connue du Manifeste communiste. Cette devise internationaliste vaut aussi sans restriction pour les travailleurs d’Israël, qu’ils soient juifs, musulmans ou sans religion.
Profitant de l’état d’esprit chauvin créé dans la population d’Israël pendant des décennies de cruelle oppression sur les Palestiniens, les maîtres de Tel Aviv, liés aux milieux financiers états-uniens et dominés par l’extrême droite religieuse, en ont profité pour liquider les acquis des travailleurs, pour écraser le pouvoir d’achat des masses, privatiser les services publics et favoriser une indécente spéculation immobilière. Le tout avec la complicité de la Histadrouth, la centrale syndicale sioniste qui feint de protester contre les loyers excessifs en Israël mais qui reste de marbre quand « Tsahal » expulse des Palestiniens de la maison paternelle pour y installer des colons fanatiques et intégristes.
Aujourd’hui, les masses sont à bout: on ne nourrit pas un peuple en le maintenant constamment sur le pied de guerre pour en opprimer un autre. C’est pourquoi le grand mouvement de lutte des salariés israéliens est très positif et tous les progressistes se doivent de le soutenir.
Mais qu’il soit clair que pour tous les vrais progressistes, la solidarité avec ce mouvement est indissociable de la solidarité avec le peuple palestinien qui, notamment mais pas seulement à Gaza, souffre mille morts, est privé de soins décents, de médicaments, d’accès à ses propres points d’eau, et se fait tirer à vue comme s’il s’agissait de bêtes sauvages dès qu’il proteste et manifeste un tant soit peu pour réclamer ses droits sociaux et nationaux.
C’est pourquoi le PRCF est solidaire des progressistes et des communistes qui, du PC d’Israël au FPLP, militent à la fois pour le progrès social de tous les travailleurs, où qu’ils résident et quelle que soient leur religion ou leur langue, et pour l’émancipation nationale du peuple palestinien.
Plus que jamais, mettons en pratique le mot d’ordre universel de l’Internationale communiste : « prolétaires de tous les pays, peuples opprimés du monde, unissez-vous » !