Pôle position du 28/10/2011
Une fois de plus N. Sarkozy a tenté de tromper à coup de mensonges, d’approximations et de diversions. Une fois de plus il a tenté son numéro d’illusionniste et d’escamoteur. En vain. Ne relevons pas le ridicule de se faire passer pour le sauveur du monde et le protecteur des Français.
Constatons qu’il n’a pas pu s’empêcher de tenter ces opérations de division du monde du travail, entre ouvriers et fonctionnaires alors que ceux-ci sont les victimes du déploiement de sa politique qui n’est que l’expression des intérêts du grand capital. Constatons qu’il a du aussi avouer que son alignement sur les propositions allemandes est le résultat du choix de la grande bourgeoisie française, une habitude décidément.
Évidement la rustine tiendra ce que tiennent les rustines. Même la réduction de la dette grecque n’est qu’un moyen d’éviter très provisoirement l’explosion de l’Euro et de l’UE et en aucun cas une solution à la crise du capitalisme qui frappe les peuples.
L’Euromark et le grand capital allemand ont imposé leur volonté à Sarkozy dont la complicité était, par nature de classe, acquise.
Bref rien n’est réglé et la crise et ses conséquences sont devant nous. La spirale vicieuse vers plus d’UE sous direction allemande est affirmée avec force par Sarkozy. Bien entendu cela signifie pour les travailleurs une remise en cause toujours plus sauvage de ce qui subsiste de leurs acquis, une austérité violente, une destruction des services publics, la mort annoncée, et déjà en marche, de la souveraineté populaire et de l’indépendance nationale : c’est une mise sous tutelle par le grand capital et ses institutions, UE, FMI, BCE, qui s’annonce, telle celle qui frappe déjà la Grèce.
- Seule la résistance populaire peut faire reculer ces plans.
- Seule la sortie de l’Euro et de l’UE peut nous permettre d’en sortir.
- Seule la perspective du socialisme peut construire l’alternative à la misère et à la guerre programmées par cette crise systémique du capitalisme.
On se rend compte à quel point les mensonges sur l’ « UE sociale » sont irréalistes et démobilisateurs puisqu’ils nient la réalité de classe de l’Union Européenne.
Les raisons d’espérer sont là : les peuples et les travailleurs les premiers rejettent de plus en plus cette arme de destruction massive qu’est l’UE du capital. De plus en plus les citoyens des pays concernés constatent les mensonges sur « l’Euro protecteur ». Ils voient dans leur vie quotidienne les dégâts catastrophiques de cette monnaie au service exclusif du capital, de cette Europe prison des peuples.
Construire un large front du refus de l’Euro et de l’UE unissant les patriotes, les républicains et les révolutionnaires est bien une priorité comme le PRCF l’a toujours dit et contribué à le faire naître et consolider. Ce refus organisé est la condition nécessaire pour avancer vers le socialisme.
Bien entendu, plus fort sera le PRCF, plus vite renaitra dans notre pays un vrai Parti Communiste porteur de cette dynamique et cette perspective. La gravité de la crise, qui ne pourra que s’approfondir avec ses dangers pour le bien-être et la paix des peuples, impose que chacun prenne sa place dans le combat : « ceux qui vivent sont ceux qui luttent ! ».