L’escalade répressive des gouvernements contre les peuples en lutte pour leurs droits, économiques, politiques, sociaux, maintient encore en 2009 de milliers de prisonniers/ères politiques dans le monde.
Palestine, Pérou, Corse, Pays Basque, Colombie, Tamouls, la Forteresse européenne, États-Unis, les prisonniers maintenus illégalement à Guantánamo, partie de Cuba non restituée, etc… Les prisonniers politiques continuent de montrer depuis leurs prisons le chemin de la lutte et de l’engagement, pris auparavant pour combattre l’oppression, l’injustice…
Des conflits sociaux, politiques, des nations opprimées, la logique dominante de l’argent et de l’accumulation, la spéculation, l’asservissement, la destruction, se trouvent à l’origine du combat de millions d’êtres humains à travers le monde.
Combattre pour un monde où la logique du capitalisme ne soit pas celle qui dirige la société. Combattre pour un monde où la diversité de milliers de peuples qui le forment puisse subsister.
En Europe, spécialement en France et en Espagne, des centaines de prisonniers et prisonnières politiques basques se trouvent dispersés sur tous les territoires de ces deux États.
Il y a aussi des Camarades Communistes, des Corses, des Galiciens, des Catalans, des Bretons et des Anarchistes.
En Italie la persécution des mouvements d’opposition augmente et les mouvements
indépendantistes en Sardaigne sont réprimés. En Allemagne des débats sont intervenus sur la possibilité d’élargir encore plus les peines des prisonniers politiques… et dans tous les pays de l’Europe de l’Ouest, des syndicalistes, des travailleurs qui luttent contre l’Europe du capital, vont en prison.
Les prisons d’isolement en France, en Espagne, en Belgique et en Allemagne, nous montrent le prix si élevé que les États veulent faire payer à ceux et celles qui les combattent.
Nous devons parler aussi des cinq prisonniers de l’Empire, qui se trouvent en prison pour combattre le terrorisme que les États-Unis exercent contre Cuba, des prisonniers portoricains, des prisonniers colombiens aux Etats-Unis, des prisonniers politiques péruviens, certains mêmes incarcérés dans des prisons militaires, des mapuches, des sahraouis, des Kurdes, des colombiens emprisonnés par le gouvernement génocidaire d’Alvaro Uribe, des prisonniers politiques palestiniens qui se trouvent en première ligne dans la lutte contre le pillage sioniste et impérialiste dans les pays du Moyen-Orient, du courageux peuple iraquien qui continue à combattre contre la brutale agression impérialiste, des prisonniers politiques en Turquie.
Pour tout cela, nous voulons que ce 17 avril 2009 soit une journée pour revendiquer d’abord le statut de prisonnier politique et surtout pour leur libération, pour les militants qui aujourd’hui se trouvent en prison en train d’accomplir une peine imposée par les juges serviteurs du capital, par les juges médaillés… Et pour réclamer, également, des conditions démocratiques pour les peuples en lutte, des conditions pour que ceux qui n’ont rien, pour que les opprimés puissent avoir des instruments de lutte similaires à ceux dont disposent les oppresseurs.
Nous vous invitons à participer à la journée internationale
de solidarité avec les prisonniers/ères politiques Vendredi
17 Avril 2009 à la Bourse du Travail de Saint Denis-Porte de
Paris-2, rue Bobby Sands 93200 Saint Denis à partir de 9H.
Métro ligne 13-Porte de Paris.
LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS ET PRISONNIÈRES POLITIQUES DU
MONDE!