Le 8 mai 1945 le fascisme était vaincu.
Grâce à l’effort héroïque de l’Armée Rouge et des peuples soviétiques, grâce à la lutte des peuples occupés au sein des résistances souvent dirigées par les communistes ou dans lesquelles les communistes étaient au premier rang, grâce aux Alliés, même si l’intervention anglo-américaine fut bien tardive et non dénuée d’arrières pensées anti-soviétiques et anti-communistes le fascisme était vaincu.
Au prix de pres de 30 millions de morts l’URSS paya le prix fort à la libération de l’Europe. En ce 8 mai comment ne pas rendre hommages à ces millions de citoyens soviétiques à qui nous devons notre liberté.
Cette page de l’histoire nous rappelle le danger que le fascisme fait courir à l’humanité. Or le fascisme relève la tête : partout, à Paris et Athènes, à Budapest ou Tallin, à Moscou ou Rome, les fascistes s’organisent et obtiennent des audiences qui sont inquiétantes. La complicité de la droite, l’impuissance de la social-démocratie, l’abandon des ouvriers, des classes populaires par les opportunistes, la crise du capitalisme et ses conséquences sociales, l’action de l’UE contre les souverainetés des peuples et l’indépendance des nations, tous ces facteurs favorisent le retour de la bête.
Que le 8 mai soit l’occasion de se souvenir et aussi d’unir autour du drapeau de l’anti-fascisme les patriotes, les républicains, les révolutionnaires pour briser les tentatives de résurrection de la « bête immonde ». Que le 8 mai soit l’occasion de rappeler qu’après la victoire sur le fascisme, dans notre pays la Résistance s’unit autour du programme du Conseil National de la Résistance (CNR), programme progressiste et patriotique au service des travailleurs et de la nation. Ceux qui ont pour objectif de détruire l’exemple du CNR, comme le MEDEF ou l’UMP, doivent savoir que le peuple français ne se laissera pas faire : il vient d’indiquer la sortie à Sarkozy et s’apprête à mener des luttes pour défendre et rétablir l’esprit du CNR et, par exemple, exiger l’abrogation des contre-réformes sarkoziennes.
Le 8 mai inspire toujours les hommes de progrès.