A propos du film documentaire de Karl Zéro : « Dans la peau de Fidel Castro »
« Castro c’est trop mais Karl Zéro dans la peau de Castro, c’est pire ! »
Voilà donc la bande annonce du « Documentaire » de Karl Zéro sur Fidel Castro diffusé sur ARTE, une chaîne publique, le 19 janvier prochain ! Cela augure bien mal de l’objectivité du contenu même si le personnage est traité avec humour. Si on y ajoute que l’adaptation et la traduction sont l’œuvre de Zoé Valdès, écrivassière, contre-révolutionnaire et anti-castriste primaire qui, sans média complaisants, n’existerait pas, si on y ajoute les insultes proférées à l’encontre de Raùl Castro, Président de la République de Cuba, qualifié de « buse, né mal fini et sans mode d’emploi », on peut craindre de sacrés dérapages.
Nous avons protesté de notre suspicion de déloyauté auprès de la production et lui avons demandé qu’un membre de notre Association Cuba Si France forte de ses 4000 adhérents et de plus de 10 000 sympathisants, participe au débat de 18 mn qui suivra le film, afin de rétablir un peu d’équité dans ce qui semble se dessiner, à savoir un réquisitoire sarcastique sans réplique possible contre Fidel Castro. Il nous a été répondu que c’était bouclé, que les 3 participants (Karl Zéro, Eduardo Manet et Jack Lang) étaient déjà choisis. Cherchez l’erreur, un débat sans contradicteur ! Sur une chaîne publique ! Karl Zéro n’en a cure. L’enregistrement du débat étant réalisé 6 jours avant sa diffusion, malgré notre insistance nous n’avons pas été entendus. Forts de notre expérience en la matière, nous craignons qu’aucune voix discordante ne vienne troubler, voire contredire la vision totalement honteuse et mensongère mais massivement répandue dans les média occidentaux, d’un vieux dictateur haï de son peuple, ce peuple qu’il aurait manipulé et avili depuis 50 ans.
Au contraire, nous affirmons haut et fort que sans Fidel Castro et la Révolution cubaine, Cuba serait redevenue la proie des E-U et ressemblerait aujourd’hui à Haïti. Sans sa farouche détermination, sans sa probité, sans son pouvoir légendaire de persuasion, sans sa vision internationaliste et pacifiste du Monde qu’il n’a jamais cessé de mettre en œuvre dans et hors de son pays, Cuba socialiste n’aurait jamais pu exister face aux E-U, sans sa préoccupation permanente du bien-être de son peuple, Cuba serait un pays d’illettrés et de valets et n’aurait jamais atteint le niveau de culture, d’éducation, de santé et de protection de ses anciens que le Monde lui reconnait aujourd’hui, sans un foisonnement d’idées, sans le dévouement exemplaire des cubains pour résister et contourner un blocus étatsunien inhumain et criminel, Cuba serait exsangue, desséchée, triste et désespérée, sans une vigilance de tous les jours, sans une solidarité active et un engagement héroïque des citoyens pour tenter de déjouer toutes les attaques terroristes dont Cuba, ses habitants et Fidel Castro ont fait et font encore l’objet, Cuba serait noyée dans le sang et la haine, sans la fidélité affectueuse de la quasi-totalité des cubains envers leur Commandante (et non lider maximo qui est une invention yankee), Fidel Castro ne jouirait pas du profond respect et de l’immense reconnaissance que lui voue le peuple cubain.
Si Cuba reste encore un pays pauvre, Fidel Castro en a éradiqué la misère et, en lui rendant sa dignité, l’a élevé au rang de Nation indépendante et fière, un exemple pour l’Amérique latine. Contre vents et marées, il tient bon face à un Empire cruel qui n’a de cesse de le maintenir en état de guerre pour l’épuiser et le détruire.
Fidel Castro à l’instar de son peuple, hérauts d’une métamorphose humaniste et pacifiste de leur île, mérite bien autre chose que des « berlusconneries ».