ASSEZ!

PÔLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE

Systématiquement le pouvoir sarkoziste démantèle tous les acquis des travailleurs obtenus non seulement depuis le Front Populaire et la Libération, mais depuis le début du 20° siècle. Ce pouvoir vassal zélé de l’Europe a livré notre pays aux appétits du capital germano yankee; il a cassé notre industrie, dévasté notre agriculture, laminé la fonction publique.Il a ruiné notre économie, jamais notre pays n’a été si près de la faillite la dette publique atteint 1 413 600 000€ ( 9 800 000 000 ff) résultat entre autres de la participation aux guerres impérialistes et des subventions énormes versées au patronat à fonds perdus. Maintenant le pouvoir s’attaque aux retraites.

LA RETRAITE, UN FRUIT DES LUTTES!

Cette retraite une partie de salaire différé qui par conséquent appartient au travailleur et qu’il doit récupérer après de longues années d’exploitation ou d’activité dans la Fonction Publique, n’est pas un cadeau des patrons ou de leur Etat, mais le fruit tardif de longues luttes du monde du travail.

Jusqu’en 1930 aucun travailleur n’avait de garantie pour ses vieux jours et c’est seulement en 1945 dans le cadre des grandes avancées de la Libération inscrites dans le programme du Conseil National de la Résistance et sous l’impulsion des ministres communistes Thorez pour la Fonction Publique et Croizat pour le « régime général », que fut instituée la retraite obligatoire par répartition, avec participation de l’Etat, du patronat et des salariés, à 60 ans et sur la base de 15 ans de cotisations. La gestion des retraites était confiée dans le cadre de la Sécurité Sociale à un organisme tripartite dans lequel les représentants des salariés avaient une large place. L’avenir des anciens reposait sur la solidarité collective.

Une telle avancée sociale a depuis sa création subie des attaques forcenées du patronat qui n’a jamais accepté de donner « son argent » à ces ouvriers dont le seul rôle est de lui en rapporter le maximum. En 1995 face au plan Juppé , durant des semaines de grève impressionnantes, le pays se dressa sous le mot d’ordre du « tous ensemble » pour résister… et gagner, le plan Juppé fut retiré. Mais depuis les attaques ont continué, malgré les grandes luttes de 2003, la trahison des syndicats réformistes a permis une première brèche avec la loi Fillion et aujourd’hui, après s’être attaqué aux régimes spéciaux, le pouvoir veut finaliser la destruction de notre système de retraites. .

LA REFORME DES RETRAITES: TOUJOURS PLUS POUR LES BANQUES ET LES PATRONS

La réforme applaudie par le MEDEF et acceptée dans son principe par TOUS les syndicats repose sur deux bases principales:

A) Le recul de la date de départ qui dans un premier temps serait fixée à 61 ans pour une retraite à taux plein, sous réserve de 41 annuités de versement.

Dans un second temps, le départ serait fixé à 65 ans, et dans un troisième temps il serait négociable à la carte dans le cadre de l’entreprise ( ce qui permettra toutes les manipulations) avec possibilité de continuer à travailler pour « améliorer » sa retraite

La valeur des points retraite sera diminuée ce qui aboutira à une perte de pouvoir d’achat.

La cotisation patronale sera diminuée de façon importante, un cadeau de plus pour les patrons

B) la retraite par capitalisation, dans capitalisation il y a capital.

Compte tenu de la perte en pouvoir d’achat de sa retraite, il sera proposé au salarié d’assurer ses vieux jours en se constituant une rente sur le modèle des « fonds de pensions » étatsuniens dont on connaît le brillant succès pour les boursicoteurs ainsi que les risques lourds de krach et de volatilisation.

L’argent des salariés déposé dans les banques n’y dormira pas, il servira aux capitalistes pour investir et augmenter ainsi leur capital. Quant à ceux, et ce sera la majorité qui ne pourront pas épargner parce que leur salaire permet à peine de vivre au jour le jour qu’ils crèvent!

Est il normal que celles et ceux qui passent l’essentiel de leur vie à enrichir des patrons, ou dans le cadre de la Fonction Publique à servir leur pays, se retrouvent au soir de leur vie à la limite de la misère ? Est il normal ce recul d’un siècle ? Allons nous accepter une aussi terrible régression qui est l’application concrète du slogan hypocrite de Sarkozy « travailler plus et plus longtemps pour [gagner plus ] »., alors que salaires et retraites stagnent, qu’il y a des centaines de milliers de salariés en dessous du SMIC et que les licenciements pleuvent.

Travailler jusqu’à 75 ans , jusqu’à la limite des forces, c’est cela l’avenir qu’ils nous proposent. ! Mais déjà avant soixante ans 2 salariés sur 3 sont au chômage!

TOUT CELA EST PROGRAMME DANS LE CADRE DE L’EUROPE DU CAPITAL

Le Traité de Rome est devenu une des bases fondamentales du droit des affaires il s’impose à toutes les lois nationale. , il prévoit entre autres:
* La retraite à la carte (en fait le plus tard possible) et par capitalisation.
* Une durée de cotisations de 45 ans pour percevoir une retraite à taux plein.
Les ministres des finances des pays de l’UE ont déjà établi un projet définissant les règles de fonctionnement des futurs fonds de pension européens.

C’EN EST ASSEZ !

Bien sûr le PRCF considère que la solution pour assurer une retraite normale au monde de travail est le SOCIALISME dans lequel la collectivité fraternelle assure le bien être des anciens qui ont travaillé pour elle.
Mais dans l’immédiat alors que les syndicats réformistes jouent le jeu du pouvoir et des patrons, alors que les partis de « gôche » dans leur ensemble ne voient pas d’un mauvais oeil les retraites par capitalisation. ! IL FAUT NOUS LEVER COMME EN 1995 « TOUS ENSEMBLE » pour mettre en échec l’offensive la plus réactionnaire depuis le pétainisme,

RASSEMBLONS NOUS, BATTONS NOUS,

pour bloquer le mauvais coup sakozien CONSERVER LES ACQUIS DU REGIME ACTUEL DE RETRAITES PUIS PASSER A L’OFFENSIVE CONTRE LES PATRONS LEUR GOUVERNEMENT ET LEUR ’EUROPE DU CAPITAL POUR QUE DEMAIN LA RETRAITE SOIT VRAIMENT LE BIEN VIVRE.