Source: Le Front syndical de classe
Les marins de la SNCM montrent le chemin. Ils ont tout notre soutien !
La colère gronde dans le pays.
Partout les luttes se développent pour les salaires, pour le maintien de l’emploi ou la défense des services publics.
Partout l’indignation est grande contre ces grands actionnaires et autres parasites qui s’engraissent et se vautrent dans la richesse alors que des millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et que le peuple peine à finir ses mois avec des salaires ou des allocations de misère et des prix qui flambent.
L’écoeurement se généralise devant les soit-disant journalistes et experts médiatiques qui prêchent la soumission au peuple et lui promettent des sacrifices sans fin. A combien émargent-ils pour faire la leçon aux travailleurs ?
Que dire de ce pouvoir qui multiplie les magouilles, les manœuvres, les diversions et les mensonges et qui se pense intouchable, comme le croyait l’aristocratie avant la Révolution Française ?
Face à cette situation, le problème n’est pas donc l’élection de 2012 sur laquelle on cherche à focaliser l’attention en préparant le nouveau piège à trois lames : Sarkozy, Strauss-Kahn, Le Pen, tous ennemis du peuple.
Le problème du moment, c’est de continuer à développer les luttes partout, avec audace. La colère doit se muer en révolte, comme cela s’est passé récemment où après l’intervention du GIGN contre les grévistes de la SNCM, les dockers CGT ont refusé de décharger les bateaux à Marseille ou à Toulon.
Il est possible, en partant d’en-bas, de réaliser l’unité dans l’action pour battre l’insolent capital et son pouvoir et obtenir en 2011 ce que nous n’avons pas obtenu en 2010.
Que ce qui a été engagé l’année passée dans beaucoup de communes se poursuive : que toutes les catégories populaires, salariés du public, du privé, étudiants enseignants, paysans… se rencontrent, établissent des cahiers de doléances et de revendications, développent leurs luttes et organisent le soutien à celles qui se déroulent.
La Tunisie ou l’Egypte, quelle que soit l’évolution à venir, montrent que les peuples ne sont jamais éternellement résignés et que ce sont les masses qui font l’histoire quand elles prennent leurs affaires en main. D’ailleurs, même si les médias aux ordres le cachent soigneusement, ces mouvements populaires exigent aussi dans les manifestations et les grèves, la démocratie sociale, de meilleurs salaires, la répartition des richesses, la fin de la corruption… et se heurtent aux mêmes forces mondialisées que celles nous devons affronter en France !
L’heure n’est pas à l’attentisme ou au calcul politicien mais au combat.