« L’enseignement philosophique au lycée est une spécificité française intimement liée à l’histoire de la République laïque et au progrès des « Lumières ». Or cet enseignement est insidieusement menacé par la contre-réforme Chatel des lycées (appliquée par Vincent Peillon, sauf à la marge) qui aggrave sensiblement les conditions de travail des maîtres et des élèves et porte à nouveau un coup aux cadres nationaux de l’enseignement public. Le PRCF soutient donc sans réserve le communiqué suivant du SNES-FSU à propos de l’enseignement de la philosophie. Plus que jamais faisons nôtre le mot d’ordre de Diderot et de D’Alembert dans L’Encyclopédie : « hâtons-nous de rendre la philosophie populaire ! ».
Bac Philo: Quel avenir pour cette discipline ? communiqué du SNES, 18 juin 2012
Aujourd’hui, jour de l’épreuve de philosophie du baccalauréat, le SNES-FSU alerte sur l’avenir de l’enseignement de la philosophie.
La disparition du cadre national fixant les horaires en classe dédoublée met particulièrement en danger la possibilité même d’un enseignement de la philosophie dans les séries technologiques.
Dans le même temps, la réforme du lycée en supprimant l’obligation d’une 4ème heure à la disposition de l’enseignant de philosophie en terminale S remet en cause la possibilité d’un enseignement de qualité dans cette série générale.
Le SNES n’accepte pas cette dégradation programmée des conditions d’apprentissage des élèves ainsi que des conditions de travail des enseignants.
Il réclame, dans le cadre des mesures transitoires de son plan d’urgence, le rétablissement des possibilités de dédoublements dans les séries technologiques et scientifiques.