Bonjour, Il faut aussi que les syndicats dénoncent la duplicité du gouvernement.
Par exemple:
A l’heure ou le gouvernement proclame « qu’il n’a plus d’argent », il renonce à la plus grande partie (entre 40 et 60 %) de ses gains sur les jeux de hasard et sportifs, au prétexte de la libéralisation, de la déreglementation et de l’extension du domaine du jeu, imposée par Bruxelles. La perte attendue est entre 2 et 3 millards d’euros chaque
année, soit 4 fois toutes les économies faites en réduisant les fonctionnaires (éducation, santé, recherche…). On prétend que la multiplication des paris (merci la lutte contre l’addiction, en particulier des plus démunis) permettra de compenser les pertes pour l’Etat…
Cette « réforme », au profit d’intérêts très « exotiques » (voir le CV croustillant en allemand et en néerlandais de la commissaire européenne Nelly Kroes qui a imposé cette réforme et ceux des partenaires usuels des jeux de hasard), a été annoncée sous les applaudissements des « industriels » des jeux et des paris (voir le Monde du 7 mars 2009 et le Canard Enchainé du 18 mars 2009).
Si nous ne dénonçons pas les énormes gaspillages et détournements des plus riches du pays et des gouvernements à leur solde, on nous fera croire que la seule solution, c’est de baisser nos salaires et nos retraites, comme aujourd’hui en Croatie, comme hier en Lettonie.
Amitiés
Jacques Maillard, membre suppléant de la CA du SNCS