La présidence tchèque de l’Union européenne (UE), en pleine crise économique capitaliste, est à l’initiative d’une série de manifestations anticommunistes en vue de tenter d’assimiler le communisme avec le nazisme, de réécrire l’histoire et de manipuler les consciences, surtout celles des jeunes générations, ayant en vue l’avenir plutôt que le passé. L’intention, exprimée au sein de l’UE (dans des pays où les partis communistes sont déjà hors la loi), pour qualifier le communisme et la lutte des classes comme crime, ne vise pas seulement les communistes et ne concerne pas uniquement les pays de l’UE. L’hystérie anticommuniste – qui a éclaté, il y a quelques années, avec le « Mémorandum » sur la « nécessité d’une condamnation internationale des crimes commis par les régimes communistes totalitaires” au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et qui se poursuit aujourd’hui – vise la classe ouvrière ainsi que les autres couches populaires. On veut frapper l’avant-garde du mouvement populaire et sa lutte contre les plans antipopulaires. On tente de placer le fardeau de la crise mondiale sur les épaules des travailleurs. On veut éliminer la lutte contre le système d’exploitation dans la perspective d’une société juste, exprimées dans l’idéologie et la lutte des communistes. On veut frapper les forces de résistance ainsi que la contre-attaque populaire sur la base d’une hystérie anticommuniste, de mensonges et de persécutions. On a annoncé de nouvelles rétorsions contre Cuba socialiste et contre les peuples qui résistent à l’impérialisme. Nous condamnons ces actions menées par la présidence de l’UE et nous appelons les peuples de l’Europe à réagir énergiquement et à les condamner massivement.
*** Many thanks to the WP of Belgium for the translation to Frensh