Le PRCF salue la mémoire de Jacques Leclercq, mort au champ d’honneur du combat de classe, et appelle à l’honorer en amplifiant la lutte pour le « tous ensemble en même temps » et pour la défense du syndicalisme de classe.
Militant ouvrier jovial et combatif, notre camarade Jacques Leclercq, secrétaire de l’UL CGT de Douai et membre fondateur, aux côtés de son ami G. Hage, du Pôle de Renaissance Communiste en France[1], vient de décéder brutalement.
Depuis quelque temps, il avouait à ses amis que la pluie de coups qu’il subissait, non seulement de la part de l’ennemi de classe, mais de la part de certains pseudo-syndicalistes acharnés à détruire la combative UL CGT de Douai, lui minait le moral. N’avait-il pas dû porter plainte contre un corbeau qui menaçait de mort sa fille, à laquelle il tenait plus qu’à tout ? L’UL CGT n’avait-elle pas dû se défendre en justice contre une plainte des dirigeants confédéraux et départementaux (l’UL avait gagné en justice mais un deuxième procès contre Jacques était en préparation).
Au-delà de quelques individus envieux, le « problème » posé par Jacques au syndicalisme d’accompagnement incarné par la direction confédérale CGT, c’est que l’UL CGT de Douai, appuyée par la plupart des syndicats de son territoire, en particulier par les ouvriers de la métallurgie, était et RESTE un bastion du syndicalisme de classe et de la résistance à la casse de la France ouvrière et républicaine impulsée par le MEDEF, le gouvernement et l’Europe de Maastricht.
Jacques était aussi, aux côtés de G. Hage et des militants du PRCF, un ardent militant de la renaissance du vrai parti communiste, clair sur les principes marxistes et léninistes, clair sur l’alliance entre le drapeau rouge des travailleurs et le drapeau tricolore de la nation pour mener le combat anticapitaliste.
Jacques était aussi un des porte-drapeaux nationaux du Front Syndical de Classe qui appelait invariablement au « tous ensemble et en même temps » sur la base des principes de classe de la grande CGT de Frachon et de Ramette. et contre les directions confédérales alignées sur la Confédération européenne des syndicats.
Le PRCF s’incline devant ce grand militant. Il appelle ses sympathisants à entourer chaleureusement la famille et les amis de Jacques.
Il affirme sa solidarité avec l’UL CGT de Douai et avec le Front syndical de classe.
Le combat anticapitaliste et anti-Maastricht de Jacques continue. La classe ouvrière accablée de coups redresse la tête pour combattre l’odieux capitalisme, n’en déplaise à ceux qui passent plus de temps à combattre les militants de lutte qu’à construire le tous ensemble en même temps.
Le 19 mars, soyons massivement dans la rue à Douai en l’honneur de notre camarade derrière la banderole de la seule UL qui soit, celle que dirigeait Jacques, notre ami et notre frère de lutte.
Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, syndicaliste de lutte.
Jacques Lacaze, Vincent Flament, Jean-François Maison, dirigeants départementaux
59/62 du PRCF et militants syndicaux