POLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE en FRANCE
31 MAI 2009
Le PS en général et Ségolène Royal en particulier
class= »MsoBlockText » style= »margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; »>rivalisent avec Sarlozy dans l’euro-casse de la France républicaine
En chute dans les sondages, le parti « socialiste » a tenté vainement d’afficher son unité au meeting de Nantes.
Ce fut d’abord le discours scandaleux de l’ultra-supranationaliste S. Royal invitant le futur parlement européen à faire un putsch institutionnel, à se transformer en Constituante des « Etats-Unis d’Europe » en violant une deuxième fois (après l’adoption parlementaire du Traité de Lisbonne) le Non catégorique du peuple français à la constitution européenne.Sans utiliser les mêmes termes, Martine Aubry, digne fille de l’eurocrate Delors, père de la rigueur budgétaire et du désastreux euro, est allée dans la même direction. Les dirigeants du PS n’ont d’yeux que pour « l’Europe XXL », et que mépris pour la rapide destruction de leur propre pays, livré à l’euro-broyage des acquis sociaux, de la laïcité républicaine, du maillage territorial hérité de la Révolution, du pouvoir d’achat populaire, de l’emploi industriel et de la fonction publique. Sans oublier la casse de la langue française au profit de la politique euro-patronale d’anglophonisation totalitaire du continent: d’ailleurs le meeting du PS était pitoyablement placé sous le signe de l’anglophonisation snobinarde de la France puisque la tribune officielle portait le mot d’ordre « first the people! » (ils ne croient pas si bien dire !).
Comment d’ailleurs le PS pourrait-il défendre la souveraineté de la nation et le monde du travail alors que deux de ses éminents dirigeants, Pascal Lamy (directeur de l’OMC) et D. Strauss-Kahn (directeur du FMI) pilotent la mondialisation capitaliste pour le plus grand malheur des peuples?
Que les dirigeants du Front de gauche, PCF en tête, n’aient pas rompu politiquement avec la social-eurocratie du PS, montre combien « l’alternative » proposée par le FG est illusoire et politicienne.
Que la fausse extrême gauche du NPA et de LO appelle à réorienter dans un sens progressiste l’Empire européen, cette nouvelle prison des peuples, au lieu d’en sortir pour engager une rupture révolutionnaire nationale et internationale, en dit long sur le « sérieux » politique des euro-trotskistes.
En revanche il est réjouissant que la base populaire socialiste et communiste s’apprête à s’abstenir massivement pour sanctionner le viol du 29 mai 2009 par l’UMPS, mais aussi pour signifier le REJET populaire de la « construction européenne » 100% impérialiste, cléricale, fascisante, anticommuniste et antinationale, tout en condamnant du même coup Sarkozy, lequel se comporte de plus en plus comme le brutal proconsul de l’Europe, préposé à la désintégration de son propre pays.
L’abstention citoyenne, l’abstention sanction est le seul moyen de DELEGITIMER l’Europe supranationale, d’impulser les luttes sociales, de briser les chaînes (parti socialiste européen, parti de la gauche européenne, Confédération européenne des syndicats) attachent le mouvement ouvrier et populaire aux grands monopoles capitalistes qui pilotent à leur seul profit la sacro-sainte « construction européenne ».
Le 7 juin, pour défendre le vote exprimé par le suffrage universel en mai 2005 et aussitôt violé par l’UMPS, soyons fiers de nous abstenir et de dire ainsi M… à ceux qui détruisent notre pays, nos emplois et nos acquis.
Plus que jamais le PRCF dont la campagne de masse (affichage, tractage, présence aux usines…) fait mouche dans la classe ouvrière, et qui tout son possible pour aider les communistes à s’unir sur l’abstention militante et pour encourager les républicains au refus de vote progressiste, appelle le peuple de France à préparer un tout autre 1789 que celui qu’a évoqué à Nantes la bien-nommée Royal, nouvelle Marie-Antoinette de l’Europe réactionnaire: un 89 de lutte qui prendra tôt ou tard la direction d’une sortie de l’UE entraînant une révolte généralisée des peuples de notre sous-continent, ouvrant la voie au socialisme.
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Politique Ségolène Royal lance un appel aux « Etats-Unis d’Europe »
AP | 27.05.2009 | 23:25
Ségolène Royal a lancé mercredi soir un appel aux futurs élus du Parlement européen à construire « les États-Unis d’Europe ». Face à la crise, « il faut que les peuples s’unissent », « il faut que les députés donnent l’exemple de l’union et le signal de la marche en avant », a déclaré la finaliste socialiste de l’élection présidentielle de 2007 devant quelque 2.500 militants réunis à Rezé, dans l’agglomération nantaise, pour un meeting de la campagne des élections européennes du 7 juin.
« A vous de décider que le moment est venu de créer les États-Unis d’Europe, c’est vous qui le ferez », a poursuivi Mme Royal. « Ce jour viendra, sinon l’alternative vous la connaissez parfaitement : ou l’Europe marche vers l’unité politique, ou elle se disloquera dans les nationalismes ».
La présidente de la région Poitou-Charentes a comparé la situation d’aujourd’hui à celle de 1789 quand les États-généraux se sont réunis, lançant la Révolution française. « Les délégués des États-généraux n’avaient pas mandat de décréter les droits de l’homme, pourtant ils l’ont fait ! », a-t-elle rappelé.
Ségolène Royal n’a pas précisé les contours de ces « États-Unis d’Europe ». Mais son appel reprenant la vieille idée de Victor Hugo va au-delà du manifeste socialiste pour les élections européennes du 7 juin, et du traité de Lisbonne en cours de ratification par les Vingt-sept.
La présidente de Poitou-Charentes veut « aller beaucoup plus loin que le cadre actuel » et souhaite que le Parlement élu le 7 juin soit une « nouvelle Constituante », a expliqué sa porte-parole Delphine Batho. Le traité établissant une Constitution européenne a été rejeté le 29 mai 2005 par les électeurs français, puis par les Néerlandais.
Dans son discours qui suivait celui de Mme Royal, la Première secrétaire du PS Martine Aubry n’a pas repris l’appel lancé par sa rivale.
AP