La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté, sans aucune explication, la demande en révision du procès des Cinq Cubains emprisonnés depuis plus de 10 ans dans des prisons étasuniennes.
Le courage, l’honnêteté intellectuelle ont fait défaut à ces neuf juges de la Cour pour déclarer ce que l’opinion internationale attendait : Nous arrêtons l’injustice ; nous donnons à ces hommes le droit inaliénable à un procès « juste et équitable, loin de Miami, infestée par la haine contre-révolutionnaire, où les Cinq étaient condamnés d’avance, pour le seul fait d’avoir voulu défendre leur pays contre les attentats organisés depuis 50 ans par des groupes terroristes.
Qu’ont pesé dans ce contexte les appels de 10 prix Nobel, de prestigieuses personnalités internationales, de milliers de personnes partout dans le monde réclamant justice ?
La Cour suprême a sombré : elle a cédé à la demande de l’administration étasunienne de ne pas réviser l’affaire des Cinq. Mais que pouvait-on attendre de la justice d’un pays qui, d’une part libère des terroristes et des assassins notoires tels que Posada Carriles ou Orlando Bosch et de l’autre s’acharne sans le moindre scrupule sur les Cinq depuis dix ans ?
Obama qui nous berce de belles paroles, de promesses de changement dans la politique des Etats-Unis depuis son arrivée au pouvoir est bien dans la continuité de ses prédécesseurs. Alors le combat continue ! Depuis dix ans, les Cinq nous ont donné l’exemple à suivre. Ils n’ont jamais cédé, à rien : ni au chantage, ni aux promesses de liberté au prix de la trahison de leur patrie, ni aux menaces, ni aux mois de cachot, ni aux interdictions de visites. Les Cinq sont restés debout. La liberté des Cinq est entre nos mains. Les Cinq le savent et comptent sur nous.