Le courrier du grand Paris magazine de la chambre du commerce et de l’industrie de Paris diffusé dans toute la région parisienne et présents de force dans nos boites aux lettres, nous propose les témoignages de 50 chefs d’entreprise (triés sur le volet) qui faut-il le rappeler pour nombre de gens dits de droite ont la gentillesse de donner du travail aux pauvres gens que nous sommes sans quoi nous serions biensur des bons à rien tous au chômage car sans eux et leur légendaire prise de risque nous ne pourrions être exploités par ces sociétés dites pleines d’avenir en régime capitaliste dont la grande majorité des profits est destiné à aller dans les poches de ces monstres d’égoïsme qui ont comme discipline favori de prendre le travail en otage au profit d’une minorité.
Ce magazine: dont le contenu intellectuel convient largement au quotient intellectuel de personnes dont l’unique fonction du cerveau ne sert qu’à « faire de l’argent » au détriment du travail des autres par le vol organisé en société ( exemple: une certaine Laurence Parisot patronne du MEDEF) est donc diffusé en masse.
C’est bien en évidence et en dernière page (juste à côté de la publicité d’une assurance chômage pour entrepreneur) que figure l’article d’un certain Pinon, mais qui est-ce ?.
Ce monsieur bien trop propre sur lui pour être honnête, prêt à participer à la prochaine garden party de l’UMP qui mange tous les jours à sa faim sans se soucier du lendemain lui!, c’est monsieur Philippe Pinon: membre élu de la chambre de commerce et d’industrie de Paris et président de la commission de l’emploi et des affaires sociales et il fait de la pédagogie de droite pour faire passer la pilule de la réforme des retraites.
On y trouve des soit-disant « arguments »…
Au premier paragraphe: le vieux discours classique comptable, en effet, un discours de droite commence non pas par parler d’un projet de société mais d’argent, pourquoi ? pour exploiter à fond la masse salariale au profit d’une (toujours plus courte) minorité. On n’y parle que de déficits et on évoque les dettes vertigineuses pour culpabiliser les gens et les mettre devant ce qu’ils appellent un fait accompli: en fait un futur plan d’austérité. Sauf que la dette provient du fonctionnement du système capitaliste lui même qu’il a prit soin de faire croître jours après jours sans jamais le remettre en cause.
Aussi, Non content que grâce aux progrès de la médecine et des bienfaits du système de sécurité sociale chère à Ambroise Croizat l’espérance de vie ait augmenté, par crainte de voir le peu d’argent qui logiquement nous revient suite à de longues années de durs labeurs et de cotisations: l’argument « nous vivons plus longtemps » est évoqué et le recul de l’age de la retraite permettra ils l’espèrent que l’ont meurt plus rapidement pour cotiser plus et récupérer encore moins d’argent: coup double!.
Devenus des pures fardeaux, les vieux prolétaires que nous sommes n’auront plus qu’à crever au travail… et les rentiers capitalistes se soigner avec leur fond de pension et l’argent des autres par dessus le marché!
Suite à cela on y ajoute à demi mot la déception de la non remise en cause du système de répartition actuelle dite par dépits « consensuelle » entre salariés et employeurs et on ouvre une porte sur un système annexe de fonds de réserve.
Toujours avec un discours comptable et inhumain, en bon élève de l’Union Européenne il cite l’Allemagne et la Suède comme pays modèle qui contrairement à la France permettent déjà d’abaisser le niveau des pensions futures…
Concernant la durée de vie au travail et donc des cotisations, il cite aussi < Il serait anti-économique d’en faire supporter la charge aux entreprises >,car il n’est biensur pas anti-travailleur d’en faire supporter le poids à la grande majorité de nos concitoyens…
Sur la pénibilité du travail il cite: < une grande prudence car la généralisation non contrôlée des sorties prématurées en retraite serait insupportable pour la collectivité >
Mais allons droit au but: on y vient et c’est l’inévitable future dérive droitière de la retraite à plusieurs vitesses dites < modalités complémentaires de capitalisation qui généreraient des fonds de pension français > : la concurrence par le bas est mis en exergue à propos des pays concurrents: A ce sujet j’invite les lecteurs à simplement se poser la question de savoir s’il est encore acceptable au 21 eme siècle (plus de 2 siècles après la révolution Française) qu’un pays soit obligatoirement désigné comme concurrent car faut-il le rappeler cette expression revêt un caractère hostile, celui d’un monde capitaliste qui n’a de cesse de se nourrir de la guerre entre les peuples et tend à faire de l’humain un homme mort.
Pour clôturer le débat, on peut lire: < Il faut que chacun ait en tête qu’à 55/57 ans, on n’est pas fini professionnellement; on a encore de nombreuses années de travail devant soi. Cela doit être accepté par le salarié; les jeunes ne s’y trompent pas et l’ont intégré >.
Bien avant 57 ans, Dragan vous propose pour faire contre-poids et vous distraire de vous détendre (afin de garder à l’esprit qu’on a pas tous un portefeuille-mafieux en guise de cerveau) par la lécture du < droit à la paresse > de monsieur Paul Lafargue qui a vu le jour le 15 janvier 1842 à Santiago de Cuba.