Le PRCF soutient les perspectives de lutte ouvertes par la CGT de Good Year dans sa lettre à Thibault et appelle les salariés à en débattre dès à présent.
Face à l’assaut général lancé contre les travailleurs par Sarko-MEDEF (11% des inscrits aux régionales!) au nom de l’UE et de la sauvegarde de l’euro (casse générale des retraites, de la Sécu, d’EDF, de l’Education nationale, baisse déguisée des salaires de la fonction publique), les travailleurs sont devant un choix existentiel:
* soit ils continuent de suivre Chérèque, Thibault et leurs parrains de la Confédération Européenne du Travail qui cautionnent les négociations-bidons pilotées par Woerth, ils manifestent deux ou trois fois pour limiter (bien illusoirement) la casse, et la contre-réforme des retraites passera cet été en ouvrant la voie à un énorme plan d’austérité « à la grecque » contre les salariés, les retraités et les chômeurs de France;
* soit ils se donnent les moyens, avec leurs syndicats, non pas de bloquer leur pays (le capital se charge tout seul de paralyser la France en détruisant le « produire en France », en brisant les services publics et les acquis sociaux, en plombant les conditions d’une relance avec leur maudite monnaie unique européenne), mais de bloquer les PROFITS comme surent le faire leurs anciens en 36 ou en 68. C’est ce que propose la CGT Good-Year en appelant les travailleurs à bloquer les zones industrielles.
Bien entendu, ce type d’action ne peut être décidé à la légère: il faut des discussions larges et démocratiques à la base, sur la base la plus interprofessionnelle possible. C’est à ce large débat que la comluttes du PRCF invite le monde du travail en état de légitime défense face au pouvoir le plus réactionnaire, le plus antisocial et le plus antisocial qu’ait connu notre pays depuis 70 ans.
Le PRCF maintient par ailleurs sa proposition à tout le mouvement ouvrier et démocratique: organiser ensemble une « manif des manifs » contre l’illégitime régime sarkozyste, contre l’UE et le MEDEF, et l’ENSEMBLE de leur politique pour exiger la reconstruction de tous les acquis sociaux issus du CNR, la reconstruction des services publics, la réindustrialisation de notre pays, quitte à sortir la France de la zone euro et de l’UE qui n’ont apporté que malheur, casse sociale, culturelle et démocratique à notre peuple.
Le « tous ensemble et en même temps », il faut arrêter d’en parler, il faut le construire ensemble!