- Quand du D.N.B au baccalauréat, les diplômes nationaux reçoivent chaque année plus de coups, quand obéissant avec une complaisance on ne peut plus empressée aux ordres de la stratégie de Lisbonne pour l’éducation, nos dirigeants de la vraie droite à la fausse gauche tentent de remplacer partout les examens terminaux anonymes base des conventions collectives, par des certifications diktées directement par les cartels économiques peut-on parler de priorité exams’ ?
- Quand la part de contrôle continu s’accroit partout, du Collège à l’Université, livrant les enseignants à la pression managériale et à la politique du chiffre, au prix du discrédit jeté sur les diplômes, armes indispensables des salariés pour négocier collectivement un salaire en rapport avec les qualifications, peut-on parler de priorité exams’ ?
- Quand entassés à plus de 35 par classe, les lycéens sont livrés à la réforme Chatel, revisité Peillon, avec à la clef la suppressions des dédoublements, la mise en concurrence des lycées et des filières et la désorganisation de l’enseignement disciplinaire, peut on parler de priorité exams ?
- Quand plus d’un étudiant sur deux échoue en première année d’Université, que les universités frôlent la faillite (merci la L.R.U) et que les jeunes chercheurs sont contraints à l’exil, c’est encore la priorité exams ?
NON, il ne suffit pas d’éditer un badge pour faire croire que l’on défend les examens!
Ce ne sont pas les courageux grévistes cheminots qui nuisent aux « exams », ce sont les casseurs de République qui depuis des années, de Allègre à Fillon en passant par Chatel et Peillon., s’attaquent à la colonne vertébrale de l’Egalité et de la Justice républicaine que sont les diplômes nationaux anonymes attribués par des jurys souverains. Les fossoyeurs des examens, ce sont les briseurs d’acquis sociaux qui sous l’aile du vautour européen, rêvant d’en finir avec les conquis du C.N.R, , privatisent, dérégulent, déréglementent à tout crins. Alors OUI, il faut être solidaire de la juste lutte des cheminots car elle montre la voie de la résistance à la casse des statuts, du code du travail et des conventions collectives, casse que le patronat mondialiste essaie d’imposer de toutes ses forces réactionnaires.
« Priorités exams » c’est donc lutter contre la casse de l’éducation nationale, c’est refuser les politiques éducatives de certification par compétences, c’est défendre le Diplôme National du Brevet et le Baccalauréat, c’est refuser la casse de notre système éducatif national et républicain et pour cela sortir de l’U.E et de l’euro.