Les pratiques de la direction du PCF officiel sont de moins en moins communistes et de plus en plus immorales. « Il est scandaleux qu’un local qui a été entièrement financé par les communistes de cet arrondissement, par ailleurs en désaccord notoire avec la direction du PCF depuis des années, soit VENDU par ladite direction du PCF qui se sert pour cela d’une société écran ».
La direction du PCF, qui a « abandonné le mot d’ordre d’expropriation des capitalistes et de socialisation des moyens de production, ne retrouverait-elle un peu de dynamisme que pour exproprier des communistes qui mènent une lutte politique sur des bases communistes ? ».
Pour nous, le fond de l’affaire est clairement politique et s’apparente à un « coup bas revanchard et étranger au débat idéologique ». Cela nous surprend d’autant moins que nombre de nos camarades et dirigeants PRCF, dont la plupart ont milité avec désintéressement pendant des dizaines d’années au PCF, ont subi des coups bas analogues, jusqu’à l’exclusion de fait, non motivée et non notifiée.
Il y a un lien manifeste entre les méthodes anticommunistes et le contenu liquidateur, de la politique menée par les dirigeants faillis du PCF qui, à la remorque de leurs mentors maastrichtiens du PS, ont conduit notre pays et sa classe ouvrière dans une situation politique très préoccupante.
De tels agissements prouvent une fois de plus que, même s’il y a encore de vrais communistes au PCF, parmi lesquels nos camarades de cet arrondissement parisien, l’appareil PCF comme tel est corrompu jusqu’à la mœlle et que les vrais communistes n’ont d’autre issue que de lutter ensemble sur tous les terrains indépendamment de la direction qui emploie de telles méthodes indignes.
Message de la commission exécutive du PRCF à remettre à la camarade Simone GOENVIC aux bons soins de la délégation PRCF à la Fête des Rouges Vifs de l’Ile-de-France.