Le FMLN ( Front Farabundo Marti de Libération Nationale) vient de remporter dimanche 15 mars les éléctions présidentielles, après avoir remporté les législatives.
Malgré un climat de guerre froide que la droite et les Etats-Unis ont entretenu durant la campagne électorale, les provocations et les violences, le peuple salvadorien n’a pas cédé au climat de peur.
Le candidat du FMLN a gagné avec 52% des voix.
Le processus de démocratisation de l’Amérique du Sud se confirme.
Le cap à gauche se voit affirmé à chaque élection, du Vénézuela au Nicaragua, du Brésil au Salvador.
Bien entendu le contenu des politiques mises en œuvre est décisif et décisive est l’intervention populaire dans ces processus politiques.
Rien n’est acquis par une victoire électorale mais celle-ci rend possible, dans de meilleurs conditions politiques, la lutte des travailleurs et des peuples de cette région pour des changements ouvrant la voie au socialisme.
Après une guerre civile (1980-1992) qui fit 80.000 morts ( cela équivaudrait à 500.000 morts en France…) le FMLN se transforma en parti politique.
Les communistes militent à l’intérieur de ce rassemblement. Notons que Farabundo Marti (1893-1932) fut le Secrétaire Général du Parti Communiste du Salvador, fusillé par une dictature militaire réprimant un soulévement paysan.
Cette nouvelle victoire des forces populaires est, en tous les cas, une très bonne nouvelle pour tous les progressistes d’Amérique et du monde.
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Mauricio Funes, candidat de l’ex-guérilla d’extrême gauche du Salvador, est le nouveau président élu de ce pays d’Amérique centrale dirigé par la droite depuis vingt ans.
« Je suis le président élu de tous les Salvadoriens », a déclaré le candidat de l’ex-rébellion armée du Front Farabundo Marti pour la libération nationale (FMLN dont la principale force est le Parti Communiste du Salvador), lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, c’est la victoire des citoyens qui ont cru en l’espérance et ont vaincu la peur. C’est une victoire de tout le peuple du Salvador », a-t-il ajouté. C’est une défaite historique pour la droite, au pouvoir dans le pays depuis vingt ans.
Le PRCF a envoyé un massage de félicitations au PC du Salvador dans lequel il déclare notamment : » Pour la première fois, le Salvador a élu un président progressiste. C’est un aboutissement de votre longue bataille pour la liberté et la démocratie. Aujourd’hui le Salvador s’est donné les moyens de construire un pays libre, œuvrant dans l’intérêt des larges masses populaires. Cette victoire confirme la volonté des peuples d’Amérique Latine de se libérer de l’emprise de l’impérialisme Nord-américain. »
