C’est la panique rue de Grenelle au ministère de l’Éducation où Blanquer qui tente de passer en force sa réforme détruisant le diplôme national du Bac et préparant le morcellement de l’Éducation Nationale avec sa loi Blanquer. En effet, les enseignants ne se laissent pas faire. Et les principaux syndicats d’enseignants appellent à bloquer la première journée du bac le 17 juin, avec le soutien de la principale fédération de parents d’élèves (FCPE). À faire des vagues pour défendre le métier d’enseignant et avec lui l’école de la République et ce service public fondamental qu’est l’Éducation Nationale.
Tout en pérorant dans des médias aux ordres le ministère Blanquer s’inquiète. En témoignent les circulaires adressées par les recteurs aux proviseurs des lycées pour leur demander rien moins que de censurer ce qui se passerait dans les centres d’examen le 17 juin en refusant d’informer la presse. Et également de préparer les moyens de briser la grève en rappelant tous les personnels « quels que soient leurs statuts »… pour effectuer les surveillances. Et demander de former à la va-vite n’importe qui pour assurer coûte que coûte la tenue des examens.
Au-delà de la censure, c’est également la menace de la force et de la répression qui est brandie, dans un régime Macron de plus en plus ouvertement totalitaire. Rappel sur les « obligations de service » mais pas sur le droit de grève, droit à valeur constitutionnelle, et jusqu’à la « mise en place de mesures préventives ». Recruteront-ils des intérimaires pour tenir les centres d’examen ?
JBC pour www.initiative-communiste.fr