Syrie et Egypte : le jeu des différences
Au printemps 2011, l’armée syrienne tire sur des manifestants pacifiques réclamant plus de démocratie. Bilan : au moins 300 morts entre mi-mars et fin avril selon Human Rights Watch. Obama prend des sanctions économiques. L’Union Européenne gèle les avoirs de treize dirigeants syriens et met l’embargo sur les exportations d’armes vers la Syrie. Les grands médias des pays riches se déchaînent contre « Bachar, tueur en Syrie », et commencent à demander l’armement des rebelles, pourtant de plus en plus phagocytés par les fanatiques religieux.
Le 14 août 2013, l’armée égyptienne tire sur des manifestants pacifiques réclamant le retour au pouvoir du président islamiste élu Morsi, débarqué par un putsch. Bilan officiel pour cette seule journée : au moins 525 morts – 2 200 selon les Frères musulmans. Obama annule des manœuvres militaires communes, mais pas son aide économique et militaire. L’UE envisage… une baisse de son aide économique. Les grands médias français adoptent un ton très mesuré. Le Monde du 16 août titre : « L’Europe doit suspendre son aide », mais ne parle pas d’embargo. Le général al-Sissi, nouvel homme fort du régime, n’est jamais insulté, il est même rarement nommé. Pourquoi tant de retenue ?
Pour le savoir, lisez Initiative Communiste n° 136, de septembre 2013 !
Le Grand Marché Transatlantique néolibéral n’a fait l’objet d’aucune information de masse, d’aucun débat. Et pour cause : si les peuples en connaissaient le contenu et étaient amenés à se prononcer dessus, il subirait le même sort que l’Accord Multilatéral sur les Investissements (AMI) préparé en secret par l’OCDE en 1995, et passé à la trappe fin 98, après une campagne d’information des antilibéraux…
Pour en savoir plus, lisez Initiative Communiste n° 136, de septembre 2013 !
Le 25 mai, le Sénat adoptait, la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, avec l’aval du PCF. Cette loi modifiée a ensuite été adoptée par l’Assemblée nationale le 6 juin, avec le soutien de M-G. Buffet pour le groupe Gauche démocrate et républicaine. Le gouvernement et les groupes parlementaires dits « de gauche » annoncent ainsi en chœur le début d’une grande refondation de l’école républicaine…
Les traités européens à l’heure GMT (Grand Marché Transatlantique)
Pendant la campagne référendaire de 1992, le PS a vendu Maastricht à l’opinion comme un rempart contre la domination planétaire US – grotesquement mise sur le même plan que le Japon. Or, comme souvent avec la propagande capitaliste, pour trouver la vérité, il suffit à-peu-près d’inverser le message : l’Europe des traités n’a jamais visé à résister à l’Oncle Sam, mais à collaborer plus étroitement avec lui.
Pour savoir comment , lisez Initiative Communiste n° 136, de septembre 2013 !
Soral jette le masque
(extrait d’un article publié dans Initiative Communiste n° 136, de septembre 2013)
Fin mai, sous le titre « Le capitalisme et le communisme : deux systèmes économiques de même nature », Soral nous explique que « le capitalisme américain se base sur l’existence d’une banque centrale qui n’appartient qu’à une minorité de banquiers commerciaux. (…) En Union soviétique, en planifiant complètement l’économie et en interdisant la propriété privée, la centralisation du pouvoir sur l’effort et les fruits du travail des individus se fait directement. L’essence philosophique est la même. »
L’article prétend s’appuyer sur un livre d’Anthony Sutton, « Wall Street et la révolution bolchévique », paru en français en 2012, qui explique que les capitalistes ont aidé financièrement les bolchéviques… dans l’espoir de mettre la main sur l’immense marché russe à la faveur du changement de pouvoir – ce qu’avait d’ailleurs prévu Lénine. Soral se garde bien de signaler que cet espoir fut cruellement déçu, et assène tranquillement en conclusion :« Cet adversaire factice qu’a été la subversion bolchévique a pu détourner une attention qui ne voit malheureusement plus maintenant d’autre alternative au capitalisme américain, source du nouvel ordre et gouvernement mondial. »
Et il ose mettre des portraits de Guevara, Castro et Sankara en page d’accueil de son site !
Internationalisme et internationalisation des mains-d’œuvre
Nombreux sont aujourd’hui les salariés à travailler avec des collègues de différentes nationalités. Mon cas : officier de marine marchande sur des navires de quinze personnes, où il est fréquent de trouver jusqu’à sept nationalités différentes : des pays d’Afrique, des Philippines, ou de pays d’Europe.
L’organisation des travailleurs est rendue très difficile par cette plurinationalité.
Comment résister vraiment – c’est-à-dire de manière progressiste et antiraciste – à la mondialisation capitaliste ?
La page « Idées » d’IC n°136 de septembre 2013 propose une réponse !