Paris, Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Nice, Lille, Strasbourg, Rennes, Nantes, Amiens, Annemasse, Boulogne, Montauban, Dijon, Nîmes … les militants communistes du PRCF et des JRCF étaient dans les manifestations du 1er mai dans toute la France. Avec un slogan simple l’argent pour les salaires, pas pour les milliardaires et leurs guerres. En parfaite résonance avec les aspirations de paix, en Palestine comme en Europe, de juste rémunération et de travail, de services publics (Education, santé, transport, énergie) des travailleurs qui se sont mobilisés de façon significative. Cela en dépit d’une absence de calendrier de mobilisation permettant de réunir et dynamiser les nombreuses luttes pourtant menées courageusement partout en France par le monde du travail. Dans les usines pour défendre l’emploi et le produire en France, pour refuser l’écrasement des salaires, comme dans l’Education, la Santé et les autres services publics. Soulignons comme une leçon qu’à la veille du 1er Mai, les cheminots ont démontré qu’en refusant de quitter le chemin de la lutte, il est possible de gagner. Arrachant le rétablissement d’une partie de leur droit à la retraite à l’encontre la récente contre réforme des retraite ordonnée par l’Union Européenne, en imposant le rapport de force. Un rapport des forces qui doit passer par la mise en cause de la principale arme d’exploitation massive des travailleurs, l’Union Européenne du Capital et son euro. Cette structure construite pour effacer la souveraineté populaire et imposer à travers les arcanes de la commission européenne les diktats de la classe capitaliste; pour impulser ses guerres prédatrices, de la Yougoslavie à l’Ukraine semant ainsi la misère et la guerre sur le continent pour faire exploser les profits des milliardaires. Dans les manifestations du premier mai, les militants du PRCF et les jeunes des JRCF ont ainsi pu rappeler que quand Macron prétend qu’il n’y a pas d’argent pour les salaires et les retraites, il applique pourtant avec zèle les ordres de l’Union Européenne pour dépenser 413 milliards d’euros pour la guerre. Quand il prend 800 millions d’euros de salaires aux agents publics, en particulier les professeurs, il dépense 7 milliards d’euros pour escalader la guerre en Ukraine et préparer l’envoi de jeunes français pour y faire la guerre à la Russie. Quand il satisfait aux ordres de l’Union Européenne de procéder à une coupe de 20 milliards d’euros en s’attaquant à la Sécu et aux indemnités des privés d’emplois, il dépense des dizaines de milliards d’euros pour alimenter la spéculation sur la dette publique fruit exclusif de la privatisation de notre monnaie imposé par l’Euro et la BCE… Face à ce capitalisme toujours plus en crise, donc toujours plus impérialiste et exploiteur, toujours plus guerrier, violent et fascisant, ceux qui gagnent sont ceux qui luttent. Ceux qui gagne sont ceux qui défendent dans l’unité des travailleurs les intérêts des travailleurs.
Moment par excellence de l’internationalisme, le 1er mai a également été l’occasion de témoigner dans l’action de la solidarité avec le peuple palestinien. Notamment en dénonçant, à l’unissons des actions conduites dans le monde entier par la Plateforme Mondiale Anti Impérialiste, au-delà du régime d’extrême droite de Tel-Aviv ses parrains et donneurs d’ordre, au premier chef l’impérialisme américain et sa bande que son l’UE et l’OTAN.
Le fait marquant de ce premier mai aura aussi était la réaction immunitaire, spontanée, de la manifestation de la Saint Etienne ouvrière. Raphael Glucksmann, le rejeton de l’idéologue fascisant de l’ultra libéralisme, ex soutien de la droite extrême de Sarkozy puis agent officiel de l’impérialisme belliqueux en Géorgie avant de se recycler comme candidat de la nouvelle droite PS, prétendait venir récupérer la manifestation en s’y affichant pour sa campagne électorale des européennes… en faveur précisément de cette Union Européenne qui impose ceux contre quoi tous les manifestants étaient réunis. Le candidat de l’impérialisme, de la guerre s’est vu vivement accueillir par les manifestants aux cris légitimes, tirés de l’expérience de P comme pourris, S comme Salauds, rappelant que la classe des travailleurs en France sait parfaitement que le PS n’est pas de son camps, mais bien de celui des milliardaires, des exploiteurs qui lui fond les poches pour remplir leurs coffres, qui la bâillonne pour imposer les diktats du « marché libre », et qui se prépare à les envoyer mourir à la guerre. Une intervention populaire spontanée, notamment menée par les camarades des jeunes communistes 42 qui a conduit le candidat du système, visiblement ivre de sa provocation, à devoir s’exfiltrer vers son microcosme favori, celui des médias des milliardaires pour y déverser sa haine de classe à l’encontre de tout ce que la France compte de forces progressistes. l’affaire aura démasqué non seulement Glucksmann, mais aussi ceux qui se prétendant de gauche privilégient avec lui la préservation de l’Union Européenne du Capital fascisante et impérialiste contre les intérêts des travailleurs et les valeurs démocratiques et antifascistes.
A Paris : 50 000 manifestants
Les militants franciliens du PRCF et des JRCF ont tenu un point fixe dans la manifestation.
Ce 1er mai a aussi été l’occasion de rendre un hommage aux victimes antifascistes massacrées par des milices fascistes dans l’attaque et l’incendie de la maison des syndicats d’Odessa le 2 mai 2014.