27 janvier. À cette date, en 1945, l’avancée de l’Armée rouge chassant les troupes de l’Axe nazi et de ses alliés permet la libération d’Auschwitz. Ce terrible camps de concentration, mais surtout d’extermination des juifs d’Europe. Ce 27 janvier doit donc être un jour de mémoire. Mémoire pour se souvenir de la libération de l’Europe par l’Armée rouge du terrible joug de l’axe fasciste nazi et de ses crimes. Mémoire pour que rien n’efface ce crime du fascisme, surgeon systémique du capitalisme. Mémoire de ce terrible génocide industrialisé. Mémoire des complicités qui, des pays baltes à la Biélorussie et à l’Ukraine, ont activement participé à la logistique et à l’exécution du génocide nazi. Telles les troupes « nationalistes » baltes qui participèrent à l’extermination de 78% des juifs en Lettonie, 85,1% en Lituanie… Telles les milices fascistes ukrainiennes de l’OUN et de l’UPA de Bandera, aujourd’hui terriblement réhabilitées et célébrées dans l’Ukraine sous régime de l’UE et de l’OTAN qui dresse des statues à Bandera et fait arborer à l’une de ses divisions formées en France les couleurs rouge et noir de l’OUN (dont l’un des soldats était tatoué du visage d’Hitler).
Mémoire pour se souvenir de ce que « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ». Cela à quelques jours des hommages rendus par l’establishment lors de la mort de Le Pen, ce fondateur du RN/FN au coté de SS. Mémoire aussi alors que le capitalisme n’a cessé de récidiver dans les génocides. De ceux des communistes en 1965 en Indonésie à celui du Timor. Du génocide des palestiniens à Gaza, sous les bombes de l’impérialisme américain, génocide dénoncé faut-il le rappeler par de nombreuses voix israélienne tel l’historien Amos Goldberg, titulaire de la chaire Jonah M. Machover d’études sur la Shoah à l’Université hébraïque de Jérusalem, tout comme par la Cour iInternationale de justice.
Mémoire pour se souvenir que le combat contre le racisme et l’antisémitisme doit être de tous les instants. Cela au moment où la fascisation s’accélère, poussée par l’Axe impérialiste euro-atlantique. À l’image de l’alliance de facto dressée en France par le régime Macron avec la droite extrême et l’extrême droite des Le Pen Retailleau pour tenir en dépit de l’opposition populaire très majoritaire à sa politique antisociale et de destruction de la France des travailleurs sous ordre des directives de l’Union européenne. Un régime qui, pour mieux cacher qu’il fait les poches des travailleurs de France, quelles que soient leur confession ou leurs origines, pour remplir les coffres des milliardaire, n’a de cesse que de dresser chaque jour davantage les uns contre les autres, ciblant en particulier les immigrés.
Oui, ce 27 janvier, souvenons-nous, pour défendre l’Humanité contre l’exterminisme.
Nous relayons cet appel à commémoration lancé par l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide.
27 janvier : « Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste » et « Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité ».
La « solution finale de la question juive » est édictée par les nazis le 20 janvier 1942.
Le génocide industrialisé des juifs – pourchassés sur tout le continent européen – s’exerce, en Pologne occupée, dans des centres de mise à mort : Chelmno (dès décembre 1941), Belzec, Sobibor, Treblinka, Maidanek et Auschwitz-Birkenau. En raison de sa taille et du nombre de ses victimes (juifs très majoritairement mais aussi Tsiganes, Polonais opposants, prisonniers de guerre soviétiques, homosexuels…), le centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau va devenir le symbole du « mal absolu ».
Mais, avant l’extermination par gazage, la machine de mort nazie a d’abord expérimenté la destruction des juifs lors de féroces massacres de masse. Dès l’invasion de la Pologne par Hitler, le 1er septembre 1939, le pays devient un véritable laboratoire d’extermination. Les pogroms se multiplient et les tueries s’intensifient. Les juifs sont précipités dans des abîmes ou alignés, nus, autour de fosses que souvent ils ont dû eux-mêmes creuser.
Ces massacres de masse, par revolvers ou mitrailleuses, sont répertoriés sous l’appellation de « Shoah par balles » tandis que les camions à gaz itinérants, les Gaswagen, constituent les prémices des centres de mise à mort industriels. C’est la première phase de la Shoah qui compte de très nombreuses victimes du génocide, avant même la mise en œuvre des chambres à gaz.
L’Holocauste, c’est l’assassinat systématique, réfléchi, organisé, planifié et industrialisé des populations juives d’Europe, qui a fait 6 millions de victimes, enfants et adultes, dont plus d’un million à Auschwitz-Birkenau.
Le camp-symbole de l’inhumanité d’Auschwitz-Birkenau (à la fois camp de concentration et centre de mise à mort géant) est libéré le 27 janvier 1945 par les troupes soviétiques. Quelques survivants raconteront…
L’Union des juifs pour la Résistance et l’entraide (UJRE), créée en 1943 pendant la résistance pour combattre le nazisme, vous invite à participer nombreux :
À la commémoration-inauguration du monument Les rails de la Mémoire, dimanche 26 janvier à 10h à la Place Carnot à Lyon.
À la cérémonie organisée par la Ville de Bobigny, lundi 27 janvier à 10h à la Gare de la Déportation de Bobigny (départ possible en bus à 9h30 de la place Yitzhak Rabin et Yasser Arafat de Bobigny).
À la cérémonie organisée par le Mémorial de la Shoah lundi 27 janvier à 12h30 sur le parvis du Mémorial – 17 rue Geoffroy l’Asnier (Paris 75004)
À la cérémonie organisée par le Mémorial de la Shoah de Drancy lundi 27 janvier à 14h00 au Mémorial de la Shoah de Drancy, 110 – 112 Av Jean Jaurès (Drancy 93700)
À la cérémonie organisée par le RAAR (Réseau d’Actions contre l’antisémitisme et tous les Racismes) lundi 27 janvier à 18h00 au Mémorial du Vel d’Hiv – 7 rue Nélaton (Paris 75015)