Ainsi donc les polices française et britannique se sont mises à deux pour « loger » en Ecosse Xavier Dupont de Ligonnes, recherché depuis des années pour un quintuple assassinat.
Le citoyen interpellé et cuisiné par nos super enquêteurs internationaux ressemblait tellement au suspect qu’il était plus vieux que lui, qu’il n’avait pas le même visage, qu’il avait un doigt de moins que lui et que ni ses empreintes digitales ni son ADN ne correspondaient – pardon, ne « matchaient », pour rester compréhensible dans les commissariats…Et aussitôt, les grands chefs de la police se sont répandus, comme le premier Castaner venu, en confidences sensationnelles auprès des directeurs d’info de tous nos grands journaux et médias qui ont relayé sur le champ ce médiocre bidonnage avant de devoir rétropédaler piteusement le soir même.
Nous le disions récemment sur ce site : ce système et ses brillantissimes gestionnaires sont de moins en moins capables d’assurer les fonctions élémentaires d’un État standard : leur haute police admet en son sein des terroristes qui poignardent leurs collègues ou qui cohabitent avec un Benalla pendant qu’à la base, le pseudo professionnel en uniforme qui éborgne ou mutile un Gilet jaune est applaudi par la plus haute autorité du pays. Et les « journalistes » qui avalent tout ce qu’affirme puis dément le pouvoir, nous font chaque jour la leçon à propos des « fake-news-qui-circulent-sur-internet »… De moins en moins capables de construire et de faire, tout bonnement fonctionner les pouvoirs publics, ces gens et leur caste ne sont plus capables que de privatiser les services publics, que de valider la vente à la découpe de l’industrie française, que de saccager les acquis sociaux et que d’abaisser notre pays sur tous les terrains : diplomatique (camouflet subi par Macron à propos de la candidature européenne retoquée de la douteuse Sylvie Goulard), économique et culturel (strangulation à petit feu de la langue française évincée par le tout-anglais).
La bourgeoisie qui, au prix d’une exploitation impitoyable des prolétaires, a jadis construit la France moderne, ne sait plus désormais que la détruire pour mondialiser ses profits.
Avis à tous ceux qui vont bientôt entrer en lutte pour sauver notre système de retraites : il revient au monde du travail de postuler ouvertement à la succession de la grande bourgeoisie de plus en plus décadente.
Plus que jamais tous ensemble et en même temps, citoyens et camarades !
Par FLOREAL, Prcf