Les affaires En Marche avec Macron : Ferrand, De Sarnaez, et les nombreux candidats aux législatives qui trainent des casseroles – sans parler des affaires Macron qui ont fait si peu de bruits durant la présidentielle (par exemple celle de sa fortune personnelle) – la campagne des législatives de Macron fait le même bruit de casserole que la présidentielle de Fillon/Le Pen et le quinquenat de Hollande Cahuzac !
Les médias glissent à n’en plus finir sur « l’affaire Ferrand ». Une histoire de gros sous dont il faut espérer – et se battre – pour que la justice finira par dire ce qu’il en est. Chacun peut constater avec quelle célérité la presse aux ordres, tout à son bourrage de crane en faveur de Macron – tente depuis des semaines d’étouffer le scandale des affaires Ferrand. On peut d’ailleurs se poser la question de l’étrange calendrier de cette affaire, qui n’a pas été révélée au moment de la présidentielle !
Force est en tout cas de constater que loin des discours, les actes de Macron c’est bien de s’afficher au coté d’un ministre, faisant l’objet d’une enquête judiciaire pour de sombres affaires alors qu’il était patron d’une mutuelle puis député PS…
Macron, Fillon, LR EM, Rien ne change quand on ne change rien
Que pouvons nous dire sérieusement.
D’abord que rien ne change quand on ne change rien. Et de Hollande à Macron, de Fillon à Macron, il n’ y a aucun changement. Des LR de Sarkozys au LR EM de Macron, on ne change rien.
Car tous les discours sur la nouvelle politique ne sont que des…. mots. Les comportements douteux sont le résultat de la rencontre entre un système et des individus qui décident d’en profiter. Ce système porte un nom: le capitalisme. Et plus précisément, le capitalisme monopoliste d’Etat qui, sous les apparences du « libéralisme », permet une interpénétration infiniment ramifiée entre les décideurs politiques et les milieux d’affaires. Dont la seule valeur est l’argent. Ce sont des rapports sociaux et l’ idéologie de la classe dominante qui produisent les conflits d’intérêt et la corruption. Rien ne sera changé par la loi dite de moralisation présentée par une des vieille figure du système, F. Bayrou, qui est d’ailleurs lui-même au cœur d’un évident conflit d’intérêts. Car les mêmes causes produisent les mêmes effets. Et les causes ne seront supprimées que par l’intervention démocratique des masses populaires dans la vie politique et la transformation révolutionnaire des rapports sociaux. Les institutions sont le reflet des rapports de forces politiques et sociales. Et tant que le Capital domine le Travail les « moralisateurs » de la vie politique chercheront à vider la mer avec une cuillère. Certes ce n’est pas une raison pour refuser des améliorations partielles mais sans illusions : ces améliorations sont bonnes à prendre à condition qu’elles servent à chacun de renforcer le combat collectif pour changer de système, et non d’un prétexte pour y renoncer. Sans méconnaître cette évidence : on ne « moralisera » le comportement de quelques politiques en vue que pour mieux aggraver l’immoralité fondamentale des diktats néolibéraux décidés par Bruxelles contre la masse des travailleurs.
L’affaire la plus scandaleuse de Macron Ferrand Philippe : leur politique anti France contre les travailleurs pour remplir les coffres des Richards !
De plus ce que nous reprochons fondamentalement à Richard Ferrand et à ses patron le LR D.Philippe ou le banquier-president E.Macron c’est bien leur politique qui est mille fois plus scandaleuse et encore plus choquante que les magouilles individuelles.
Ferrand, comme Fillon, Cahuzac et d’autres, disparaîtra. Quoiqu’en dise aujourd’hui Macron et son gouvernement. Mais la politique que cette équipe met en œuvre continuera.
Et là c’est à la classe ouvrière, au monde du travail de prendre l’initiative pour en finir. Les stopper et faire place aux travailleurs.Et changer vraiment à l’avantage de tous. Ce qui serait vraiment « moral ».
Le mouvement des routiers du transport de matière dangereuse qui en 5 jours de grève reconductible viennent de contraindre le gouvernement et le patronat à la négociation, montre que c’est possible. Et un barrage populaire lors des législatives permettrait de renforcer la résistance et la contre offensive tous ensemble et en même temps des travailleurs.
L’affaire Ferrand démontre que le banquier Macron roule pour les Richard !
www.initiative-communiste.fr décode pour vous les affaires Ferrand, le bras droit PS de Macron et de son premier ministre E Philippe. Il est frappant d’entendre dans la bouche de M Ferrand, de M Macron et de M Philippe exactement les mêmes phrases que celles de M Fillon il y a quelques semaines, et que celles prononcées par M Hollande à propos de Cahuzac il y a quelques temps.
Le bras droit de Macron et secrétaire général de son parti politique, Richard Ferrand est un député PS. Au passé de patron des mutuelles de Bretagne. C’est là que prend sa source l’affaire Ferrand.
Ce dernier alors patron des mutuelles de Bretagne a fait loué un immeuble acheté par sa compagne. Mais le nom de Ferrand apparait directement au compromis de vente. Le moins que l’on puisse dire et que M Ferrand est donc doublement parti de cette transaction. Et par ailleurs, l’examen du détail et de la chronologie du montage immobilier fait apparaitre que le bien aurait été acheté sous réserver qu’il soit loué par la mutuelle. Il apparait également que c’est la mutuelle qui a payé les travaux de rénovation de l’immeuble pour un montant du quart de la valeur de l’immeuble. Augmentant d’une façon considérable la valeur de ce bien détenu par une SCI dont la compagne et la fille de M Ferrand sont les propriétaires. Tout est normal dit M Ferrand, tentant de se cacher derrière le soutien de la direction des Mutuelles de Bretagne, soutien logique puisqu’il s’agit de son ancienne adjointe dont il a embauché comme assistant parlementaire le compagnon… Tout est normal, brave gens. Résumons :une mutuelle loue un immeuble – en investissant en travaux le quart de son prix d’achat – à une société créé pour l’occasion pour acheter cet immeuble, société détenue par le patron de la mutuelle. Une affaire couteuse pour la mutuelle, mais au combien juteuse pour le patron de la mutuelle et sa famille. pas grave ce sont les malades qui payent : La justice sous la pression populaire a fini par ouvrir une enquête.
Mais les affaires ne s’arrête pas là. Alors qu’il a été élu député, M Ferrand a continué a être rémunéré par les Mutuelles de Bretagne de 2012 à 2017 pour un salaire net de 1250€ par mois. Soit un montant total de 75 000 €.
En tant que patron des mutuelles de bretagne Richard Ferrand avoue avoir confié nombre de marché à son ancienne épouse Françoise Coustal. Et son fils Emile a été recruté en 2014 comme assistant parlementaire durant quatre mois.
Alors qu’il émargé auprès de la Mutuelle de Bretagne, le député Ferrand s’est permis de défendre une proposition de loi favorable aux mutuelles. En étant donc ici directement juge et parti. A sa décharge, les députés Bruno Le Roux (PS/ MNEF) et Fanélie Carrey Conte était à ses cotés pour déposer cette loi…
Autre potentiel confli d’interêt, celui de l’attribution d’une subvention de 1,6 million d’euros de subvention à un EPAD de Guilers gérés par les mutuelles de Bretagne alors qu’il était conseiller général. Un établissement où, surprise, son ex femme est intervenue dans la réalisation de l’aménagement.
Les affaires de M Ferrand, son parcours politique est une belle démonstration de ce qu’est le mouvement politique et la majorité que veut construire M Macron. Un excellent argument pour que chaque français refuse de voter aux législatives pour ses candidats et pour ceux contre qui il a refusé de présenter des candidats (Valls, El Khomrie etc…) et milite pour qu’aucun français ne se tire une balle dans le pied en le faisant.
JBC & Aris pour www.initiative-communiste.fr
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