COMMUNIQUÉ DES JRCF
Durant plus de quatre années, la ville d’Alep aura été le théâtre d’une des batailles les plus sanglantes de la guerre en Syrie.
Des centaines et centaines de mort civils et militaires. Des populations déplacées par milliers. Une ville antique, autrefois centre industriel du pays, ravagée par toutes ces années de conflit.
Voilà le bilan, pour la seule ville d’Alep, de la politique agressive menée par les réactionnaires, fondamentalistes et terroristes contre la République Arabe Syrienne et financés, d’une part, par les monarchies pétrolières du golfe persique, et d’autre part, sous couvert de groupes « rebelles » et d’organisations « humanitaires » comme les « casques blancs », par des pays occidentaux, dont la France.
Néanmoins, les dernières offensives de l’armée syrienne, appuyée par l’aide militaire russe, ont pu dans un premier temps faire reculer les forces islamistes concentrées dans les quartiers EST et, depuis une semaine, les mettre en déroute. Aujourd’hui la ville d’Alep est totalement libérée et sa population, malgré la propagande médiatique à outrance qui inonde nos chaînes de TV, radio et journaux, ne se laisse pas tromper. Elle sait qu’elle peut aujourd’hui souffler et de nouveau espérer et croire à la paix dans tout le pays. Les scènes de joie dans les rues de la ville le montrent bien !
Car aujourd’hui, le combat prioritaire est bien celui pour la paix en Syrie, en Irak, au Yemen et partout où les ingérences, les déstabilisations et l’impérialisme laissent derrière eux des peuples dans la misère la plus totale, détruisant les infrastructures, les cultures, les écoles et les hôpitaux, privant les populations de denrées alimentaires, tout en mettant à bas les moindres signes d’espoirs et de résistances.
C’est pourquoi nous faisons ici, une nouvelle fois, l’écho des mots d’ordre lancés par notre camarade Fidel : « La patrie ou la mort ! Le socialisme ou la mort ! »
Car il n’y aura de solution pour les peuples de la Terre, pour la paix entre les humains et pour un internationalisme fraternel, que dans le socialisme !
Rendons également hommage à nos jeunes camarades de la Jeunesse Communiste Syrienne, engagée également contre les réactionnaires syriens et étrangers de tous poils qui participent à la mise à mal de leur pays, dont le mot d’ordre démontre bien leur état d’esprit combattif :
« Nous continuons notre lutte malgré la guerre et nous ne nous rendrons pas … »